par Jean-pierre Lun 26 Juil - 0:31La Scuderia Ferrari est revenue en force à Hockenheim après des résultats décevants ces dernières semaines. Une excellente performance des deux monoplaces sur le circuit allemand, marquée paradoxalement par une consigne de course honteuse et injuste envers Felipe Massa...
La pluie se faisait menaçante pour la course (elle était d’ailleurs déjà tombée au cours des séances d’essais libres), toutefois la piste restera sèche durant tout le Grand Prix d’Allemagne pour la onzième épreuve du Championnat du Monde 2010 de Formule 1. Les qualifications annonçaient la couleur : L’écurie de Maranello est de retour aux avant-postes après les performances médiocres des dernières semaines. La pole position échappait de peu au double Champion du Monde, Fernando Alonso qui s’élançait derrière Sebastian Vettel (très motivé de courir devant son public).
Felipe Massa, en deuxième ligne (troisième), a pourtant réussi un départ canon en prenant la tête de l’épreuve dès le premier virage ! Après un ravitaillement éclair, le brésilien repart en pneumatiques durs et dès cet instant, on assiste à une belle bagarre entre les deux pilotes Ferrari.
Les tours s’enchaînent et les meilleurs temps en course basculent tantôt pour Felipe, tantôt pour Fernando. Mais l’agacement de la part du double Champion du Monde espagnol est palpable, il est rapide mais derrière son équipier : D’ailleurs, il n’hésitera pas à se plaindre de la situation auprès de son stand. Chez Red Bull Racing, on a assisté à une inéquité de traitement entre Sebastian Vettel et Mark Webber (au détriment du pilote australien) avec le scandale concernant l’aileron avant.
C’est au même scénario ou presque auquel on assiste du côté de la Scuderia Ferrari où Stefano Domenicali va imposer à Felipe Massa de ralentir afin de laisser passer son équipier, Fernando Alonso. Un an, jour pour jour après son terrible accident en Hongrie, le sportif brésilien méritait pourtant cette victoire plus que "symbolique" puisqu’elle marquait un retour en puissance du pilote de Maranello. Malheureusement, cette consigne déguisée de la part de son équipe va le démoraliser, au point qu’il sera beaucoup moins rapide dans les cinq derniers tours de l’épreuve (ce qui a permis à Sebastian Vettel de revenir juste derrière la F10). Le sentiment de cette onzième épreuve à Hockenheim pour la structure italienne est partagé entre :
La joie de retrouver l’équipe sur le devant de la scène en s’imposant avec un doublé sur les terres de Mercedes et...
Le dégoût de cette consigne de course qui n’est pas sans rappeler le Grand Prix d’Autriche 2002 où un autre pilote brésilien Rubens Barrichello, avait reçu l’ordre de laisser passer son équipier qui jouait le titre mondial, un certain Michael Schumacher.
Ce nouvel épisode, sombre, entache à nouveau l’image de l’écurie au cheval cabré...
fanaticf1.com
En plus du fait que le grand prix était complètement nul s'ajoute cette histoire de favoritisme d'équipe qui avait tant dégouté les amateurs de F1 à l'époque de Schumacher.
Visiblement chez Ferrari il n'y a pas de directeur d'équipe qui est capable de s'imposer lorsqu'il y a un pilote qui à une trop grande gueule.
