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    Message par provence26 Sam 24 Juil 2010 - 17:41

    Philosophie

    Au Marquis de L.M.F.

    Oh! qui m'emportera vers les tièdes rivages,
    Où l'Arno couronné de ses pâles ombrages,
    Aux murs des Médicis en sa course arrêté,
    Réfléchit le palais par un sage habité,
    Et semble, au bruit flatteur de son onde plus lente,
    Murmurer les grands noms de Pétrarque et du Dante?
    Ou plutôt, que ne puis-je, au doux tomber du jour,
    Quand le front soulagé du fardeau de la cour,
    Tu vas sous tes bosquets chercher ton Égérie,
    Suivre, en rêvant, tes pas de prairie en prairie;
    Jusqu'au modeste toit par tes mains embelli,
    Où tu cours adorer le silence et l'oubli!
    J'adore aussi ces dieux : depuis que la sagesse
    Aux rayons du malheur a mûri ma jeunesse,
    Pour nourrir ma raison des seuls fruits immortels,
    J'y cherche en soupirant l'ombre de leurs autels;
    Et, s'il est au sommet de la verte colline,
    S'il est sur le penchant du coteau qui s'incline,
    S'il est aux bords déserts du torrent ignoré
    Quelque rustique abri, de verdure entouré,
    Dont le pampre arrondi sur le seuil domestique
    Dessine en serpentant le flexible portique;
    Semblable à la colombe errante sur les eaux,
    Qui, des cèdres d'Arar découvrant les rameaux,
    Vola sur leur sommet poser ses pieds de rose,
    Soudain mon âme errante y vole et s'y repose!
    Aussi, pendant qu'admis dans les conseils des rois,
    Représentant d'un maître honoré par son choix,
    Tu tiens un des grands fils de la trame du monde;
    Moi, parmi les pasteurs, assis aux bords de l'onde,
    Je suis d'un oeil rêveur les barques sur les eaux;
    J'écoute les soupirs du vent dans les roseaux;
    Nonchalamment couché près du lit des fontaines,
    Je suis l'ombre qui tourne autour du tronc des chênes,
    Ou je grave un vain nom sur l'écorce des bois,
    Ou je parle à l'écho qui répond à ma voix,
    Ou dans le vague azur contemplant les nuages,
    Je laisse errer comme eux mes flottantes images;
    La nuit tombe, et le Temps, de son doigt redouté,
    Me marque un jour de plus que je n'ai pas compté!

    Quelquefois seulement quand mon âme oppressée
    Sent en rythmes nombreux déborder ma pensée;
    Au souffle inspirateur du soir dans les déserts,
    Ma lyre abandonnée exhale encor des vers!
    J'aime à sentir ces fruits d'une sève plus mûre,
    Tomber, sans qu'on les cueille, au gré de la nature,
    Comme le sauvageon secoué par les vents,
    Sur les gazons flétris, de ses rameaux mouvants
    Laisse tomber ces fruits que la branche abandonne,
    Et qui meurent au pied de l'arbre qui les donne!
    Il fut un temps, peut-être, où mes jours mieux remplis,
    Par la gloire éclairés, par l'amour embellis,
    Et fuyant loin de moi sur des ailes rapides,
    Dans la nuit du passé ne tombaient pas si vides.
    Aux douteuses clartés de l'humaine raison,
    Egaré dans les cieux sur les pas de Platon,
    Par ma propre vertu je cherchais à connaître
    Si l'âme est en effet un souffle du grand être;
    Si ce rayon divers, dans l'argile enfermé,
    Doit être par la mort éteint ou rallumé;
    S'il doit après mille ans revivre sur la terre;
    Ou si, changeant sept fois de destins et de sphère,
    Et montant d'astre en astre à son centre divin,
    D'un but qui fuit toujours il s'approche sans fin?
    Si dans ces changements nos souvenirs survivent?
    Si nos soins, nos amours, si nos vertus nous suivent?
    S'il est un juge assis aux portes des enfers,
    Qui sépare à jamais les justes des pervers?
    S'il est de saintes lois qui, du ciel émanées,
    Des empires mortels prolongent les années,
    Jettent un frein au peuple indocile à leur voix,
    Et placent l'équité sous la garde des rois?
    Ou si d'un dieu qui dort l'aveugle nonchalance
    Laisse au gré du destin trébucher sa balance,
    Et livre, en détournant ses yeux indifférents,
    La nature au hasard, et la terre aux tyrans?
    Mais ainsi que des cieux, où son vol se déploie,
    L'aigle souvent trompé redescend sans sa proie,
    Dans ces vastes hauteurs où mon oeil s'est porté
    Je n'ai rien découvert que doute et vanité!
    Et las d'errer sans fin dans des champs sans limite,
    Au seul jour où je vis, au seul bord que j'habite,
    J'ai borné désormais ma pensée et mes soins :
    Pourvu qu'un dieu caché fournisse à mes besoins!
    Pourvu que dans les bras d'une épouse chérie
    Je goûte obscurément les doux fruits de ma vie!
    Que le rustique enclos par mes pères planté
    Me donne un toit l'hiver, et de l'ombre l'été;
    Et que d'heureux enfants ma table couronnée
    D'un convive de plus se peuple chaque année!
    Ami! je n'irai plus ravir si loin de moi,
    Dans les secrets de Dieu ces comment, ces pourquoi,
    Ni du risible effort de mon faible génie,
    Aider péniblement la sagesse infinie!
    Vivre est assez pour nous; un plus sage l'a dit :
    Le soin de chaque jour à chaque jour suffit.
    Humble, et du saint des saints respectant les mystères,
    J'héritai l'innocence et le dieu de mes pères;
    En inclinant mon front j'élève à lui mes bras,
    Car la terre l'adore et ne le comprend pas :
    Semblable à l'Alcyon, que la mer dorme ou gronde,
    Qui dans son nid flottant s'endort en paix sur l'onde,
    Me reposant sur Dieu du soin de me guider
    A ce port invisible où tout doit aborder,
    Je laisse mon esprit, libre d'inquiétude,
    D'un facile bonheur faisant sa seule étude,
    Et prêtant sans orgueil la voile à tous les vents,
    Les yeux tournés vers lui, suivre le cours du temps.

    Toi, qui longtemps battu des vents et de l'orage,
    Jouissant aujourd'hui de ce ciel sans nuage,
    Du sein de ton repos contemples du même oeil
    Nos revers sans dédain, nos erreurs sans orgueil;
    Dont la raison facile, et chaste sans rudesse,
    Des sages de ton temps n'a pris que la sagesse,
    Et qui reçus d'en haut ce don mystérieux
    De parler aux mortels dans la langue des dieux;
    De ces bords enchanteurs où ta voix me convie,
    Où s'écoule à flots purs l'automne de ta vie,
    Où les eaux et les fleurs, et l'ombre, et l'amitié,
    De tes jours nonchalants usurpent la moitié,
    Dans ces vers inégaux que ta muse entrelace,
    Dis-nous, comme autrefois nous l'aurait dit Horace,
    Si l'homme doit combattre ou suivre son destin?
    Si je me suis trompé de but ou de chemin?
    S'il est vers la sagesse une autre route à suivre?
    Et si l'art d'être heureux n'est pas tout l'art de vivre.
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    mediter Empty Théophile Gautier

    Message par provence26 Sam 24 Juil 2010 - 17:43

    mediter Seatpao4gp


    * Théophile GAUTIER (1811-1872)


    Me voilà revenu de ce voyage sombre

    Me voilà revenu de ce voyage sombre,
    Où l'on n'a pour flambeaux et pour astre dans l'ombre
    Que les yeux du hibou ;
    Comme, après tout un jour de labourage, un buffle
    S'en retourne à pas lents, morne et baissant le mufle,
    Je vais ployant le cou.

    Me voilà revenu du pays des fantômes,
    Mais je conserve encor, loin des muets royaumes
    Le teint pâle des morts.
    Mon vêtement, pareil au crêpe funéraire
    Sur une urne jeté, de mon dos jusqu'à terre
    Pend au long de mon corps.

    Je sors d'entre les mains d'une mort plus avare
    Que celle qui veillait au tombeau de Lazare ;
    Elle garde son bien :
    Elle lâche le corps, mais elle retient l'âme ;
    Elle rend le flambeau, mais elle éteint la flamme,
    Et Christ n'y pourrait rien.

    Je ne suis plus, hélas ! Que l'ombre de moi-même,
    Que la tombe vivante où gît tout ce que j'aime,
    Et je me survis seul ;
    Je promène avec moi les dépouilles glacées
    De mes illusions, charmantes trépassées
    Dont je suis le linceul.

    Je suis trop jeune encor, je veux aimer et vivre,
    Ô mort... et je ne puis me résoudre à te suivre
    Dans le sombre chemin ;
    Je n'ai pas eu le temps de bâtir la colonne
    Où la gloire viendra suspendre ma couronne ;
    Ô mort, reviens demain !

    Vierge aux beaux seins d'albâtre, épargne ton poëte,
    Souviens-toi que c'est moi, qui le premier, t'ai faite
    Plus belle que le jour ;
    J'ai changé ton teint vert en pâleur diaphane,
    Sous de beaux cheveux noirs j'ai caché ton vieux crâne,
    Et je t'ai fait la cour.

    Laisse-moi vivre encor, je dirai tes louanges ;
    Pour orner tes palais, je sculpterai des anges,
    Je forgerai des croix ;
    Je ferai, dans l'église et dans le cimetière,
    Fondre le marbre en pleurs et se plaindre la pierre
    Comme au tombeau des rois !

    Je te consacrerai mes chansons les plus belles :
    Pour toi j'aurai toujours des bouquets d'immortelles
    Et des fleurs sans parfum.
    J'ai planté mon jardin, ô mort, avec tes arbres ;
    L'if, le buis, le cyprès y croisent sur les marbres
    Leurs rameaux d'un vert brun.

    J'ai dit aux belles fleurs, doux honneur du parterre,
    Au lis majestueux ouvrant son blanc cratère,
    À la tulipe d'or,
    À la rose de mai que le rossignol aime,
    J'ai dit au dahlia, j'ai dit au chrysanthème,
    À bien d'autres encor :

    Ne croissez pas ici ! Cherchez une autre terre,
    Frais amours du printemps ; pour ce jardin austère
    Votre éclat est trop vif ;
    Le houx vous blesserait de ses pointes aiguës,
    Et vous boiriez dans l'air le poison des ciguës,
    L'odeur âcre de l'if.

    Ne m'abandonne pas, ô ma mère, ô nature,
    Tu dois une jeunesse à toute créature,
    À toute âme un amour ;
    Je suis jeune et je sens le froid de la vieillesse,
    Je ne puis rien aimer. Je veux une jeunesse,
    N'eût-elle qu'un seul jour !
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    mediter Empty poésies choisies

    Message par provence26 Sam 24 Juil 2010 - 17:45

    " oh ! vivre et vivre et vivre ,
    et se sentir meilleur
    A mesure que bout
    plus fermement le coeur :
    Vivre plus clair ,
    dès qu'on marche en conquête ;
    Vivre plus haut encore ,
    dès que le sort s'entête
    A dessècher la sève
    et la force des bras .
    E.Verhaeren




    je cesse peu à peu de m'étonner des manières ( ou de l'absence de manières ) des gens . Ils sont différents . Moi aussi je suis différente , pour eux . Alors , je peux sans doute leur apporter quelque chose . Un de mes petits voisins m'imite maintenant en disant "pardon" quand il passe devant moi . Il en est fier , parce que c'est nouveau pour lui et sa famille . On est contents tous les deux ! Et puis , on se sourit.

    Être , créer , c'est bien .
    Sans oublier de devenir , aussi .
    Une infernale vieille voisine a répété pendant au moins 10 ans à son dévoué médecin "qu'elle ne s'en sortirait jamais" . Comme , à part ses rhumatismes ( c'est vrai que ça fait mal ! ) elle a une santé de fer , il a fini par lui dire " Oui , je le crains ...et l'agonie est longue !" Elle a ri et a arrêté de dire çà .
    Elle va beaucoup mieux .

    Pas du tout besoin d'être très savant pour sourire .
    =

    Faut-il vraiment arracher les gens de leur propre folie , si elle n'est dangereuse pour personne et leur permet de vivre ? Hein, docteurs ?

    Se taire et plaindre quand même , même quand "l'autre" a "bien cherché ses ennuis" . Très fort .

    QUI détient la vérité ce matin ?

    Bien manger , dormir , respirer , ce sont d'excellentes médecines .
    On n'est jamais obligé
    que d'une seule chose : vivre



    =


    Quand vient l'heure , le soleil pointe au bout de l'horizon des hommes et le vent souffle doucement dans la voile qui s'élève ."

    Bon vent , l'Ami !
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    mediter Empty Re: mediter

    Message par Jean-pierre Sam 24 Juil 2010 - 17:45

    Jolis textes un fois encore, merci de nous les faire partager.
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    mediter Empty Paix

    Message par provence26 Sam 24 Juil 2010 - 17:46

    mediter Y0uy8scq2q



    Lasse, très lasse de cette terre dépourvue de toute lumière,

    Je lui avais tourné le dos, il y a de ça une éternité.

    J'avais passé toutes les frontières,

    sans lui accorder ne fusse qu'un tout dernier regard,

    suivant l'unique appel qui me donnait encore espoir:

    l'appel d'une contrée lointaine, où je retrouverais enfin ma Paix.



    Alors qu'un moment de repos s'imposait,

    je m'adossai à un arbre

    et dégustai subitement une toute nouvelle saveur:

    c'était la paix de cette contrée lointaine qui semblait déjà répandre toutes ses douceurs,

    et de me rendre compte,

    que la source émanait tout simplement du plus profond de mon propre coeur.



    C'est alors que mon regard s'est à nouveau tourné vers ce monde de terreurs,

    mais cette fois, je le redécouvrais, l’admirant dans toute sa grandeur.



    Ce que j'avais voulu fuir m'attirait maintenant comme un aimant,

    ce que j'avais détesté me submergeait d'amour.

    Tout au long de mon voyage,

    j'avais appris à rétablir la paix dans cet adorable petit coeur.



    Aujourd'hui, quand je suis lasse, très lasse de voir s'éteindre des lumières,

    je m'adosse à un arbre, loin des combats illusoires,

    j'écoute mon coeur et regarde volontiers à travers ses yeux,

    pour, à nouveau, m'émerveiller de cette terre et de ses splendeurs;



    Et tels les vents qui se dispersent sans relâche

    dans toutes les directions,

    j'ai envie de répandre les saveurs de cette paix

    partout où je pose mes pieds, ici sur cette terre
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    mediter Empty la bonté des riches ???

    Message par provence26 Sam 24 Juil 2010 - 17:48



    LES RICHES NE SONT PAS TOUS " CHEAP "

    >
    La bonté des riches
    >

    > Un homme style élégant sort d' un supermarché, poussant un caddie
    > rempli à ras bord de marchandises et gourmandises en tout genre :
    > Champagne, foie gras, saumon, etc ...
    > En s' approchant du coffre de son magnifique 4X4,
    > il aperçoit un homme qui ramasse de rachitiques brins d' herbe
    > poussés à travers le béton du parking :
    > (dialogue)*
    > Le riche *: Excusez-moi, Monsieur, mais que faites-vous ?*
    > Le pauvre * : je ramasse de l'herbe, c'est pour la manger, j'en
    > ramène aussi à la maison, on n'a plus rien!*
    > Le riche * : Ah bon !!!! Si je peux me permettre, tenez voici ma
    > carte avec mon adresse, venez plutôt manger à la maison !*
    > Le pauvre* : c'est gentil, M'sieur, mais j'ai une femme et huit
    > mômes, et, enfin ...*
    > Le riche *: mais, c'est évident, venez avec votre famille !*
    > Le pauvre *: Oh alors, ça, c'est gentil ! mais c'est que les grands
    > y sont déjà mariés, pi z'ont aussi des petits !!!*
    > Le riche* : allons, mon ami, je vous en prie, venez tous !*
    > Le pauvre * : Z' êtes sûr, pace qu' y a aussi mes 2 soeurs et mes beaux
    > frères, on est nombreux .....*
    > Le riche *: Je vous le dis, j' insiste, ça me fait plaisir, venez
    > tous, autour de chez moi, l'herbe est haute comme ça, si vous êtes
    > nombreux en trois heures c'est fait !!
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    mediter Empty pauvre gars !!!!

    Message par provence26 Sam 24 Juil 2010 - 17:49


    Un gars vivant seul, décida un jour que sa vie serait moins monotone

    Avec une bestiole quelconque, pour lui tenir compagnie.

    Alors il alla dans un magasin pour animaux et demanda ce qu'il y

    avait, comme animal peu commun ...

    Après un certain temps, il décida que l'idéal serait un mille pattes...

    C'est vrai, une bestiole avec 1000 pieds, c'est vraiment peu commun, non ???

    Donc, il emporta son mille pattes dans une petite boite blanche avec des

    Feuilles et du coton, qu' il prit soin de placer dans un coin tranquille, à

    L'abri de la chaleur.

    Il se dit alors que la meilleure chose à faire pour fêter son arrivée,

    Serait de l'emmener dans un bar pour boire une petite mousse... Alors il

    demanda à son mille pattes : ' Tu veux aller chez Céline et Nico avec

    Moi, pour prendre une bière ?

    Mais, pas de réponse... Ce qui l'énerva un peu !!! Il attendit un peu,

    Puis redemanda : ' Bon alors, tu veux aller chez Céline et Nico, prendre Une

    bière ? ' ... Mais, toujours pas de réponse.

    Il attendit encore un peu, se demandant pourquoi son petit mille

    pattes Ne répondait pas...

    Déjà bien agacé, il lui relança : ' BORDEL, TU VIENS BOIRE UNE MOUSSE

    OUI OU MERDE !?!? . . .

    Alors une petite voix sortant de la boite blanche, se fit entendre et

    Lui dit : ' PUTAIN, MAIS TA GUEULE, J'ai compris... Je mets mes pompes

    !!! --.
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    mediter Empty se méfier des Femmes

    Message par provence26 Sam 24 Juil 2010 - 17:50







    COMME QUOI !!!! IL FAUT SE MEFIER DES FEMMES .....






    Dimanche dernier, je marchais sur le trottoir en direction de mon église paroissiale pour assister à la messe dominicale... quand tout à coup, j'y rencontrai une personne d'apparence vagabonde comme on en croise sur les trottoirs du centre-ville. Je voyais bien que des passants la regardaient comme si elle était la dernière des malvenues et d'autres la toisaient d'un regard sombre.


    Me rappelant les paroles de l'Évangile : "Accorde tes soins aux faibles, donne à manger aux pauvres et tend les bras aux infortunés" ... j'ai eu la soudaine envie d'approcher cette personne et lui offrir mon aide.


    Je voyais bien qu'elle était vêtue de haillons déchirés et qu'elle portait deux sacs de plastique dans lesquels se trouvait probablement tout ce qu'elle possédait... un sentiment de grande pitié et de charité me poussa vers elle... derrière cette apparence de misère, je percevais une beauté intérieure, une belle âme...



    Ma conscience me disait :





    > > > > approche-toi, souris-lui et touche-la... touche-la.....touche-la ............



    mediter V4a05om7dv




    et je l'ai fait !!!!


    mediter Givze1t785




    Je ne pourrai assister à la messe de dimanche prochain !!!

    simone ***chambre 404***




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    mediter Empty invocation

    Message par provence26 Sam 24 Juil 2010 - 17:52

    Invocation

    O toi qui m'apparus dans ce désert du monde,
    Habitante du ciel, passagère en ces lieux!
    O toi qui fis briller dans cette nuit profonde
    Un rayon d'amour à mes yeux;

    A mes yeux étonnés montre-toi tout entière,
    Dis-moi quel est ton nom, ton pays, ton destin.
    Ton berceau fut-il sur la terre?
    Ou n'es-tu qu'un souffle divin?

    Vas-tu revoir demain l'éternelle lumière?
    Ou dans ce lieu d'exil, de deuil, et de misère,
    Dois-tu poursuivre encor ton pénible chemin?
    Ah! quel que soit ton nom, ton destin, ta patrie,
    Ou fille de la terre, ou du divin séjour,
    Ah! laisse-moi, toute ma vie,
    T'offrir mon culte ou mon amour.

    Si tu dois, comme nous, achever ta carrière,
    Sois mon appui, mon guide, et souffre qu'en tous lieux,
    De tes pas adorés je baise la poussière.
    Mais si tu prends ton vol, et si, loin de nos yeux,
    Soeur des anges, bientôt tu remontes près d'eux,
    Après m'avoir aimé quelques jours sur la terre,
    Souviens-toi de moi dans les cieux.
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    mediter Empty Re: mediter

    Message par Jean-pierre Sam 24 Juil 2010 - 18:02

    Il faut toujours se méfier des femmes. Smile

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    mediter Empty Re: mediter

    Message par Contenu sponsorisé


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