Fumeurs à l’air juvénile, n’oubliez pas vos cartes d’identité. Les buralistes français sont désormais tenus de ne plus vendre de cigarettes aux moins de 18 ans — et non plus de 16 ans comme c’était le cas depuis 2003. Au risque d’écoper d’une amende de 135 €. Une augmentation de l’âge légal de la « première clope » déjà inscrite dans la loi Hôpital, patients, santé, territoires du 22 juillet 2009, mais dont le décret d’application tardait à sortir.
C’est chose faite, puisque ce texte qui prévoit « une contravention de quatrième classe » pour les buralistes qui vendraient du tabac, des feuilles à rouler ou des filtres, à un moins de 18 ans, a été discrètement publié au « Journal officiel » le 27 mai.
Une nombreuse clientèle
Tellement discrètement que de nombreux buralistes, à l’image de Marina Chipont dans les Yvelines (lire page 3), viennent de découvrir avec stupeur dans leur courrier une affiche à coller sur leur caisse. Affiche qui n’émane d’ailleurs pas du ministère de la Santé mais de la Confédération des buralistes. « On a décidé de leur envoyer cette affichette. Ils ne savaient plus s’ils devaient refuser de vendre aux moins de 16 ans ou de 18 ans », glisse-t-on à la Confédération.
Par ce passage en douceur, le gouvernement a sans doute voulu ménager une profession déjà éprouvée en 2007 par l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Mais les débitants de tabac risquent fort d’accuser le coup en perdant — théoriquement — leur nombreuse clientèle de 16-18 ans. Sans parler des tensions que peut générer un refus de vente ou un simple « contrôle d’identité » de jeunes fumeurs potentiellement fumasses. « Il n’est pas toujours facile de distinguer un mineur d’un majeur, analyse Pascal Montredon, président de la Confédération des buralistes. Puis, dans certains quartiers, face à des bandes de jeunes, il faut beaucoup d’autorité pour refuser de vendre des cigarettes. » Même les antitabac sont dubitatifs : « C’est important sur le principe, se réjouit Gérard Audureau, président de Droit des non-fumeurs, mais j’ai des doutes quant à l’application des sanctions !
Le Parisien
C’est chose faite, puisque ce texte qui prévoit « une contravention de quatrième classe » pour les buralistes qui vendraient du tabac, des feuilles à rouler ou des filtres, à un moins de 18 ans, a été discrètement publié au « Journal officiel » le 27 mai.
Une nombreuse clientèle
Tellement discrètement que de nombreux buralistes, à l’image de Marina Chipont dans les Yvelines (lire page 3), viennent de découvrir avec stupeur dans leur courrier une affiche à coller sur leur caisse. Affiche qui n’émane d’ailleurs pas du ministère de la Santé mais de la Confédération des buralistes. « On a décidé de leur envoyer cette affichette. Ils ne savaient plus s’ils devaient refuser de vendre aux moins de 16 ans ou de 18 ans », glisse-t-on à la Confédération.
Par ce passage en douceur, le gouvernement a sans doute voulu ménager une profession déjà éprouvée en 2007 par l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Mais les débitants de tabac risquent fort d’accuser le coup en perdant — théoriquement — leur nombreuse clientèle de 16-18 ans. Sans parler des tensions que peut générer un refus de vente ou un simple « contrôle d’identité » de jeunes fumeurs potentiellement fumasses. « Il n’est pas toujours facile de distinguer un mineur d’un majeur, analyse Pascal Montredon, président de la Confédération des buralistes. Puis, dans certains quartiers, face à des bandes de jeunes, il faut beaucoup d’autorité pour refuser de vendre des cigarettes. » Même les antitabac sont dubitatifs : « C’est important sur le principe, se réjouit Gérard Audureau, président de Droit des non-fumeurs, mais j’ai des doutes quant à l’application des sanctions !
Le Parisien
Ils trouveront bien un copain pour les ravitailler va !!!!!!!!!!!!! Quand aux buralistes ...ils vont bientôt pointer a l'ANPE si ca continue !
Belle hypocrisie cette histoire de tabac ca rapporte trop gros !!!
Belle hypocrisie cette histoire de tabac ca rapporte trop gros !!!