L'annonce de la mise au point possible d'un gel microbicide pour réduire le risque des femmes de contracter le VIH a suscité l'enthousiasme de la Conférence internationale sur le sida à Vienne. Selon une étude réalisée auprès de plus de 800 femmes en Afrique et rendue publique mardi, ce gel microbicide vaginal peut réduire de moitié les risques d'infection.
Un gel contenant un puissant antirétroviral
A plusieurs reprises, les participants à la Conférence ont applaudi debout les réalisateurs de l'étude, Salim et Quarraisha Abdool Karim. Cette étude, publiée dans le journal Science, fait apparaître un effet significatif d'un gel vaginal dans lequel a été inclus un antirétroviral bien connu, le Tenofovir, à hauteur de 1%. Le produit réduit aussi de moitié l'infection à l'herpès 2, une cause commune de l'ulcère génital.
Cet essai, intitulé Caprisa 4, a été réalisé auprès de femmes non infectées du Natal, la région d'Afrique du sud «où la prévalence de la séropositivité est la plus élevée dans le monde», selon le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS). Si ce gel voit le jour, il pourrait éviter 1,3 million d'infections et plus de 800 000 morts sur 20 ans, selon Salim Abdool Karim.
«Nous donnons de l'espoir aux femmes»
Ce produit permettrait notamment aux femmes africaines, qui représentent 60% de la contamination du continent, de prendre en main leur propre sort, plutôt que de dépendre de la volonté incertaine de leur partenaire.
«Nous donnons de l'espoir aux femmes», a dit Michel Sidibé, directeur exécutif de l'Onusida, sachant que les femmes représentent plus de la moitié des nouvelles infections dans le monde. «Ce sera une des grandes nouvelles de Vienne», a estimé le Pr Delfraissy. «Les implications sont énormes», a estimé Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des maladies infectieuses (NIAID) lors d'une conférence de presse. Mais «on a encore du travail devant nous».
Les recherches sur les microbicides, menées depuis 20 ans, n'avaient connu jusqu'à maintenant que des revers, avec au mieux une absence d'effet de protection, au pire une surcontamination avec des produits toxiques pour la muqueuse vaginale.
Le Parisien
Un gel contenant un puissant antirétroviral
A plusieurs reprises, les participants à la Conférence ont applaudi debout les réalisateurs de l'étude, Salim et Quarraisha Abdool Karim. Cette étude, publiée dans le journal Science, fait apparaître un effet significatif d'un gel vaginal dans lequel a été inclus un antirétroviral bien connu, le Tenofovir, à hauteur de 1%. Le produit réduit aussi de moitié l'infection à l'herpès 2, une cause commune de l'ulcère génital.
Cet essai, intitulé Caprisa 4, a été réalisé auprès de femmes non infectées du Natal, la région d'Afrique du sud «où la prévalence de la séropositivité est la plus élevée dans le monde», selon le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS). Si ce gel voit le jour, il pourrait éviter 1,3 million d'infections et plus de 800 000 morts sur 20 ans, selon Salim Abdool Karim.
«Nous donnons de l'espoir aux femmes»
Ce produit permettrait notamment aux femmes africaines, qui représentent 60% de la contamination du continent, de prendre en main leur propre sort, plutôt que de dépendre de la volonté incertaine de leur partenaire.
«Nous donnons de l'espoir aux femmes», a dit Michel Sidibé, directeur exécutif de l'Onusida, sachant que les femmes représentent plus de la moitié des nouvelles infections dans le monde. «Ce sera une des grandes nouvelles de Vienne», a estimé le Pr Delfraissy. «Les implications sont énormes», a estimé Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des maladies infectieuses (NIAID) lors d'une conférence de presse. Mais «on a encore du travail devant nous».
Les recherches sur les microbicides, menées depuis 20 ans, n'avaient connu jusqu'à maintenant que des revers, avec au mieux une absence d'effet de protection, au pire une surcontamination avec des produits toxiques pour la muqueuse vaginale.
Le Parisien
Peut être un espoir , espérons le ???? En attendant faut continuer a se protéger ...où a rester fidéle