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    Mugabe frappe toujours ferme sur les Blancs

    Jean-pierre
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    Mugabe frappe toujours ferme sur les Blancs Empty Mugabe frappe toujours ferme sur les Blancs

    Message par Jean-pierre Mar 20 Juil - 9:16

    Ils ne sont plus que 300 fermiers blancs au Zimbabwe. Une espèce en voie de disparition. «Chaque jour, j’ai peur que ce soit le dernier que je passe sur mes terres», raconte Peter (1), 36 ans, dernier fermier blanc de sa bourgade située au sud de la capitale, Harare. Ses douze voisins ont été expulsés. Jadis, il était le plus grand producteur de tabac du pays. Aujourd’hui, il tire mollement sur sa cigarette. En un an, il a perdu 20 kilos et la moitié de ses terres. Il a été traîné 54 fois au tribunal et s’est ruiné en frais de justice. Mais il ne baisse pas les bras. Quelque chose commence à bouger.

    Des dizaines de sympathisants du président Robert Mugabe ont quitté, début juillet, trois fermes détenues par Heinrich von Pezold, un Allemand. Et ce à la suite de menaces claires de suspension d’un crédit de 20 millions de dollars (15,5 millions d’euros), faites par Berlin. C’est la première fois qu’une pression diplomatique réussit au Zimbabwe, depuis la «réforme agraire» lancée en 2000. Cette politique menée par Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1981, a consisté à confisquer leurs fermes à 4 500 Blancs, descendants de colons britanniques et autres Européens, sans aucune forme de compensation. A la clé, la ruine de l’agriculture, sur laquelle reposait l’économie du pays.

    En février 2009, un homme est arrivé chez Peter. Avec six camarades armés, se présentant comme d’anciens soldats, ils se sont installés dans l’une des deux fermes de sa propriété. C’était celle de son père, où il est lui-même né. Les envahisseurs ont saccagé la récolte de tabac qui séchait dans les hangars. «Il y en avait pour des centaines de milliers de dollars américains», précise Peter, les larmes aux yeux.

    Depuis, il lui faut cohabiter avec ce voisin encombrant. «Je lui ai donné une partie de ma récolte de citrons pour qu’il reste tranquille. Mais en septembre, trente types armés sont arrivés chez moi et ont cassé mon système d’irrigation. Ils sont revenus hier. Je suis sûr qu’ils vont voler la nouvelle récolte de tabac. Il y en a pour un million de dollars…» Dans cet Etat de non-droit qu’est devenu le Zimbabwe, aucun recours n’est possible devant les tribunaux. Les juges du pays ont tous eu droit à leur ferme, profitant de la réforme agraire. Le nouveau voisin de Peter, pourtant, n’est pas un homme de pouvoir. «C’est un type qui sort de prison et qui a tenté sa chance, raconte le fermier. Je n’avais jamais eu de problème avant, parce que j’ai n’ai jamais soutenu l’opposition.»

    La suite sur: liberation.fr

    On ne se rend jamais assez compte du bonheur qu'on a d'être en démocratie et de vivre sous des latitudes ou les gens ne sont pas des sauvages.

    Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec la France ou si on a le malheur de toucher à un commerce même parfois pas légal de quelqu'un issue de l'immigration ont a toutes les ligues de défense anti raciste sur le dos alors que dans ces pays là on peut expulser sans autre forme de procès des gens qui travaillent dur.

      La date/heure actuelle est Mar 7 Mai - 1:38