Si le président peut se targuer d’avoir réalisé, lundi soir sur France 2, un score d’audience honorable avec 6,6 millions de téléspectateurs, les résultats de notre sondage exclusif CSA sont en revanche très décevants pour l’Elysée. Moins d’un Français sur trois (32%) a jugé Nicolas Sarkozy « convaincant » dans sa prestation.
C’est son plus faible score depuis que nous mesurons l’impact de ses interventions télévisées », dit Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA Opinion. Lors de sa dernière « grande » émission face aux Français, le 25 janvier sur TF 1, il avait convaincu 43% des personnes interrogées. Pis, c’est à propos de l’enjeu numéro un de l’émission, l’affaire Woerth-Bettencourt, que les sondés ont été le plus sceptiques : 62% n’ont pas été convaincus par les explications, pourtant assez longues (onze minutes sur une émission qui en comptait soixante-dix) du chef de l’Etat sur ce dossier, contre seulement 23% qui l’ont été. « L’opération était compliquée, elle ne semble pas avoir réussi », tranche Jean-Daniel Lévy.
Attention, ces pourcentages correspondent à l’ensemble des Français, c’est-à-dire aussi bien ceux qui ont vu l’émission que ceux qui en ont simplement entendu parler (par les médias, par leurs collègues ou leurs proches…). Systématiquement, en effet, la proportion de « convaincus » grimpe quand on se concentre sur la part de la population ayant vraiment suivi l’intervention. « Pour la simple raison que la plupart des gens qui regardent une telle émission jugent a priori crédible la parole du responsable politique interviewé », précise Lévy. Mais même au sein de cette catégorie, la part des sceptiques reste majoritaire : 52% contre 45% de « convaincus » (le chiffre montant à 60% de convaincus parmi ceux — les plus rares — ayant vu l’émission en totalité). Rappelons qu’en janvier, 57% de ceux qui avaient regardé l’émission de TF 1 avaient jugé convaincante la prestation de Sarkozy. En fait, il faut carrément remonter à la période noire de Jacques Chirac lors de la crise du CPE (contrat première embauche) au printemps 2006 pour trouver de pires scores après une émission présidentielle : le prédécesseur de Sarkozy à l’Elysée n’avait alors convaincu que 27% des Français.
Au total, les experts de CSA lient cet impact raté à la popularité en berne de Nicolas Sarkozy dans les sondages : quoi qu’il fasse ou dise en ce moment, ça ne prend pas, les Français n’accordant guère de crédit à la parole présidentielle. Deux motifs de consolation pour Sarkozy, cependant. D’abord, le « peuple de droite » l’a, en nette majorité, jugé convaincant lundi (à 82%). En décidant d’intervenir en pleine tempête pour la droite, il a donc rassuré son électorat. Ensuite, il y a un thème sur lequel son discours gagne des points : les retraites. Alors que seulement 31% de l’ensemble des Français le jugeaient convaincant sur ce dossier en janvier dernier, ce pourcentage s’élève cette fois à 37% (et même 49% parmi ceux qui ont vu l’émission).
Le parisien
C’est son plus faible score depuis que nous mesurons l’impact de ses interventions télévisées », dit Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA Opinion. Lors de sa dernière « grande » émission face aux Français, le 25 janvier sur TF 1, il avait convaincu 43% des personnes interrogées. Pis, c’est à propos de l’enjeu numéro un de l’émission, l’affaire Woerth-Bettencourt, que les sondés ont été le plus sceptiques : 62% n’ont pas été convaincus par les explications, pourtant assez longues (onze minutes sur une émission qui en comptait soixante-dix) du chef de l’Etat sur ce dossier, contre seulement 23% qui l’ont été. « L’opération était compliquée, elle ne semble pas avoir réussi », tranche Jean-Daniel Lévy.
Attention, ces pourcentages correspondent à l’ensemble des Français, c’est-à-dire aussi bien ceux qui ont vu l’émission que ceux qui en ont simplement entendu parler (par les médias, par leurs collègues ou leurs proches…). Systématiquement, en effet, la proportion de « convaincus » grimpe quand on se concentre sur la part de la population ayant vraiment suivi l’intervention. « Pour la simple raison que la plupart des gens qui regardent une telle émission jugent a priori crédible la parole du responsable politique interviewé », précise Lévy. Mais même au sein de cette catégorie, la part des sceptiques reste majoritaire : 52% contre 45% de « convaincus » (le chiffre montant à 60% de convaincus parmi ceux — les plus rares — ayant vu l’émission en totalité). Rappelons qu’en janvier, 57% de ceux qui avaient regardé l’émission de TF 1 avaient jugé convaincante la prestation de Sarkozy. En fait, il faut carrément remonter à la période noire de Jacques Chirac lors de la crise du CPE (contrat première embauche) au printemps 2006 pour trouver de pires scores après une émission présidentielle : le prédécesseur de Sarkozy à l’Elysée n’avait alors convaincu que 27% des Français.
Au total, les experts de CSA lient cet impact raté à la popularité en berne de Nicolas Sarkozy dans les sondages : quoi qu’il fasse ou dise en ce moment, ça ne prend pas, les Français n’accordant guère de crédit à la parole présidentielle. Deux motifs de consolation pour Sarkozy, cependant. D’abord, le « peuple de droite » l’a, en nette majorité, jugé convaincant lundi (à 82%). En décidant d’intervenir en pleine tempête pour la droite, il a donc rassuré son électorat. Ensuite, il y a un thème sur lequel son discours gagne des points : les retraites. Alors que seulement 31% de l’ensemble des Français le jugeaient convaincant sur ce dossier en janvier dernier, ce pourcentage s’élève cette fois à 37% (et même 49% parmi ceux qui ont vu l’émission).
Le parisien
Bon ben moi j'ai trouvé qu'il avait quand même bien parlé , il est déterminé , fonce et ne se laisse pas impressionner ni détourner de son rôle , il assume ses choix et ça j'aime ..... mais bon c'est quand même ...Nicolas ....prudence ......................