Les titres restaurant vont bientôt permettre d'acheter des produits laitiers et tous les fruits et légumes quels qu'ils soient, a annoncé dimanche la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. Par un décret qu'elle prendra "cette semaine", la ministre compte augmenter le nombre de points de vente où peuvent être utilisés les titres restaurants (Ticket-restaurant, Chèque-restaurant, Chèque déjeuner, Chèque de table). Ils passeront de 4.000 à 10.000, a-t-elle affirmé. Ce décret doit également élargir l'utilisation de ces titres à l'achat de davantage de plats à emporter, de "tous les fruits et légumes", et plus seulement ceux immédiatement consommables, mais également aux "produits laitiers", jusqu'ici exclus.
Christine Lagarde a évoqué les bienfaits à la fois pour la santé et pour l'économie des secteurs agricoles. La ministre a rappelé qu'il n'était pas envisagé de taxer les titres restaurant, qui bénéficient d'un avantage fiscal. La ministre de l'Économie avait missionné en mars un groupe de travail sur ce sujet. Inventés au milieu des années 1960 et utilisables au restaurant, ces titres ont d'abord été étendus à la vente à emporter et aux plats préparés, y compris ceux vendus en grande surface.
Certains abus dans la grande distribution ont conduit à recadrer les règles d'utilisation depuis le 1er mars. Début mars également, leur utilisation a été étendue aux fruits et légumes "immédiatement consommables", à la suite de la loi Bachelot de juillet 2009. Pour les syndicats de restaurateurs, la première extention décidée en mars détournait le titre-restaurant, un complément de salaire non imposable et financé en partie par l'employeur, de son usage d'origine : permettre d'acheter des plats chauds à près de 3,5 millions de salariés ne disposant pas de cantine d'entreprise.
-20100621]lepoint.fr
C'est plutôt une bonne idée, ça peut aider les agriculteurs en leur permettant de vendre leur produit sans passer par le circuit habituel des distributeurs qui se gavent sur leur dos.
On peut vaguement espéré que les produits seront plus naturel ce qui ne peut pas faire de mal.