Le nombre d'inscrits à Pôle emploi, qui avait connu une éclaircie en mars, a de nouveau progressé en France en avril, mais le gouvernement continue de miser sur un reflux d'ici fin 2010 en tablant sur un retour de la croissance.
Le nombre d'inscrits n'ayant pas du tout travaillé dans le mois (catégorie A) a progressé de 15 700 pour avoisiner 2,7 millions de personnes en métropole, soit une hausse de 0,6% sur un mois et de 7,8% sur un an.
En prenant en compte les personnes ayant exercé une activité réduite, un total de 3,92 millions de Français en métropole et de 4,16 millions avec les Dom étaient inscrits à Pôle emploi fin avril (catégories A, B, C), soit une hausse de 0,9% sur un mois et de 10,5% sur un an.
La hausse touche toutes les catégories
Toutes les catégories de demandeurs d'emploi ont été touchées par l'augmentation du mois d'avril, y compris les moins de 25 ans, dont le nombre d'inscrits s'était réduit depuis la rentrée. Le nombre de seniors a aussi augmenté en avril. Autre point noir accentué en avril : le nombre de demandeurs d'emploi de longue durée, inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an, a encore progressé. Tout comme l'ancienneté moyenne des demandeurs d'emploi, passée à 417 jours.
Ces chiffres du ministère de l'Emploi prennent en compte le nombre d'inscrits à Pôle emploi qui bénéficient d'une éventuelle indemnisation, tandis que l'Insee mesure chaque trimestre le nombre de chômeurs, que la personne soit inscrite ou non au chômage
Le gouvernement reste optimiste
Christine Lagarde a jugé vendredi que ces chiffres montrent que «les effets sur l'emploi de la crise n'ont pas disparu». Toutefois, «cette hausse en avril n'interrompt pas la tendance observée depuis plusieurs mois à la stabilisation du marché du travail», a nuancé la ministre de l'Economie.
Le mois d'avril a été «dur» mais plusieurs indicateurs comme la reprise de l'intérim et la hausse des offres d'emploi de plus de six mois laissent penser que le marché de l'emploi «se remet en mouvement», a réagi pour sa part le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez.
L'OCDE plus pessimiste
Mi-mai, Christine Lagarde avait estimé que la situation «va s'améliorer encore dans les mois qui viennent et qu'avec la croissance qui revient, le chômage va reculer».
De son côté, l'OCDE a indiqué mercredi que le chômage devrait rester à un niveau élevé cette année, même si la France devrait confirmer sa reprise économique après la récession historique de 2009. L'organisation a toutefois observé que le rythme de progression du chômage avait ralenti; Selon elle, il devrait atteindre «prochainement un pic avant de refluer, mais seulement lentement».
Pôle emploi table également sur une baisse du chômage, faible, à compter de 2011
Le Parisien
Le nombre d'inscrits n'ayant pas du tout travaillé dans le mois (catégorie A) a progressé de 15 700 pour avoisiner 2,7 millions de personnes en métropole, soit une hausse de 0,6% sur un mois et de 7,8% sur un an.
En prenant en compte les personnes ayant exercé une activité réduite, un total de 3,92 millions de Français en métropole et de 4,16 millions avec les Dom étaient inscrits à Pôle emploi fin avril (catégories A, B, C), soit une hausse de 0,9% sur un mois et de 10,5% sur un an.
La hausse touche toutes les catégories
Toutes les catégories de demandeurs d'emploi ont été touchées par l'augmentation du mois d'avril, y compris les moins de 25 ans, dont le nombre d'inscrits s'était réduit depuis la rentrée. Le nombre de seniors a aussi augmenté en avril. Autre point noir accentué en avril : le nombre de demandeurs d'emploi de longue durée, inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an, a encore progressé. Tout comme l'ancienneté moyenne des demandeurs d'emploi, passée à 417 jours.
Ces chiffres du ministère de l'Emploi prennent en compte le nombre d'inscrits à Pôle emploi qui bénéficient d'une éventuelle indemnisation, tandis que l'Insee mesure chaque trimestre le nombre de chômeurs, que la personne soit inscrite ou non au chômage
Le gouvernement reste optimiste
Christine Lagarde a jugé vendredi que ces chiffres montrent que «les effets sur l'emploi de la crise n'ont pas disparu». Toutefois, «cette hausse en avril n'interrompt pas la tendance observée depuis plusieurs mois à la stabilisation du marché du travail», a nuancé la ministre de l'Economie.
Le mois d'avril a été «dur» mais plusieurs indicateurs comme la reprise de l'intérim et la hausse des offres d'emploi de plus de six mois laissent penser que le marché de l'emploi «se remet en mouvement», a réagi pour sa part le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez.
L'OCDE plus pessimiste
Mi-mai, Christine Lagarde avait estimé que la situation «va s'améliorer encore dans les mois qui viennent et qu'avec la croissance qui revient, le chômage va reculer».
De son côté, l'OCDE a indiqué mercredi que le chômage devrait rester à un niveau élevé cette année, même si la France devrait confirmer sa reprise économique après la récession historique de 2009. L'organisation a toutefois observé que le rythme de progression du chômage avait ralenti; Selon elle, il devrait atteindre «prochainement un pic avant de refluer, mais seulement lentement».
Pôle emploi table également sur une baisse du chômage, faible, à compter de 2011
Le Parisien