La justice doit parfois se saisir de cas surprenants. Le tribunal correctionnel de Courtrai juge ainsi la plainte d’Yves Lecompte qui attaque son médecin de famille: il l’accuse d’être responsable de son impuissance sexuelle suite à une érection de... 30 heures.
Le cas de ce quadragénaire courtraisien peut prêter à sourire. Il est malheureusement dramatique. Le priapisme est une situation pénible et potentiellement dangereuse dans laquelle le pénis, après l’érection, ne retrouve pas sa flaccidité normale (au bout de 4 heures). C’est l’absence de réactivité, le 10 janvier 2007, qu’Yves Lecompte reproche à son médecin.
“ Je souffrais à l’époque de dépression ”, précise Yves Lecompte. “ Je prenais des médicaments qui m’avaient déjà placé deux fois dans cette situation embarrassante. Le docteur m’avait conseillé de me détendre et cela avait marché. ”
Mais le 10 janvier, rien n’y fait. Après dix heures d’érection, le Courtraisien va chez son médecin. “ Il aurait dû m’envoyer aux urgences ”, se plaint M. Lecompte. “ Il m’a renvoyé chez moi avec un calmant, en me répétant que je devais me détendre. Le lendemain matin, 34 heures après le début de l’érection, je me suis représenté à son cabinet où l’on m’a conseillé d’aller aux urgences. ”
Malheureusement, il était trop tard. M. Lecompte a été opéré et a évité l’amputation in extremis.
Source: sudpresse.be
Ça ne doit pas être jouissif ce genre de truc, non seulement la personne doit être mal à l'aise, mais de surcroit elle doit déballer tout l'attirail à chaque fois qu'il consulte.
Je ne suis pas systématiquement contre les procès dans les cas d'erreur médicale et là je pense que c'est une très bonne raison d'en faire un.