Le rapport que publie ce mercredi l’Institut Montaigne sur l’école primaire fera sans doute date. Jamais en effet cette institution, jusque-là relativement épargnée par les critiques, n’avait essuyé une telle charge.
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Lecture, calcul, orthographe... des chiffres accablants
Pourquoi le niveau baisse
Calendrier absurde, dégringolade de l’orthographe, piètre niveau de calcul, redoublements contre-productifs… Comme nous le dévoilons, le thinktank (cercle de réflexion) le plus influent de France, qui rassemble des patrons et intellectuels de gauche comme de droite, dresse un constat accablant.
Un seul chiffre : quatre écoliers sur dix, soit 300 000 enfants, quittent le CM 2 chaque année avec de sérieuses lacunes dans les compétences de base, que, pour la plupart, ils ne rattraperont jamais. « Jusqu’à présent, on s’est surtout focalisé sur le collège, mais il faut bien l’admettre : notre école va mal. Beaucoup trop d’élèves en sortent très mal armés pour la suite. Ils n’y sont même pas spécialement heureux. Plus qu’ailleurs, ils ont mal au ventre en y allant, à force d’avoir la pression de leurs parents et de leur enseignant. Pourquoi leur demande-t-on de savoir lire en un an au lieu de deux, partout ailleurs ? » s’interroge le sociologue de l’éducation, François Dubet*.
25 % des élèves décrochent avant leurs 10 ans
Plus grave encore, l’Institut Montaigne se permet de torpiller une vieille illusion nationale. Loin de corriger les inégalités sociales de départ, l’école primaire les creuse ! « L’écart moyen entre fils et filles de cadres et d’ouvriers augmente entre le CE 2 et la 6 e », résume le rapport. Les scores en compréhension de l’écrit, par exemple, diminuent fortement pour le quart des élèves ayant les plus mauvaises notes. En clair : si les petits Français ne brillent pas sur la scène internationale, c’est la « faute aux » 25 % d’élèves qui, avant d’avoir fêté leurs 10 ans, ont déjà décroché… et ne reviendront plus. François Dubet confirme : « Un Français sur quatre en France est vraiment excellent. Un sur quatre, extrêmement faible. Notre école est sélective, très inégalitaire, finalement peu attentive aux plus faibles. Le risque le plus grave pour notre société, c’est qu’une partie des Français ne croient plus à l’école. »
Le Parisien
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Pourquoi le niveau baisse
Calendrier absurde, dégringolade de l’orthographe, piètre niveau de calcul, redoublements contre-productifs… Comme nous le dévoilons, le thinktank (cercle de réflexion) le plus influent de France, qui rassemble des patrons et intellectuels de gauche comme de droite, dresse un constat accablant.
Un seul chiffre : quatre écoliers sur dix, soit 300 000 enfants, quittent le CM 2 chaque année avec de sérieuses lacunes dans les compétences de base, que, pour la plupart, ils ne rattraperont jamais. « Jusqu’à présent, on s’est surtout focalisé sur le collège, mais il faut bien l’admettre : notre école va mal. Beaucoup trop d’élèves en sortent très mal armés pour la suite. Ils n’y sont même pas spécialement heureux. Plus qu’ailleurs, ils ont mal au ventre en y allant, à force d’avoir la pression de leurs parents et de leur enseignant. Pourquoi leur demande-t-on de savoir lire en un an au lieu de deux, partout ailleurs ? » s’interroge le sociologue de l’éducation, François Dubet*.
25 % des élèves décrochent avant leurs 10 ans
Plus grave encore, l’Institut Montaigne se permet de torpiller une vieille illusion nationale. Loin de corriger les inégalités sociales de départ, l’école primaire les creuse ! « L’écart moyen entre fils et filles de cadres et d’ouvriers augmente entre le CE 2 et la 6 e », résume le rapport. Les scores en compréhension de l’écrit, par exemple, diminuent fortement pour le quart des élèves ayant les plus mauvaises notes. En clair : si les petits Français ne brillent pas sur la scène internationale, c’est la « faute aux » 25 % d’élèves qui, avant d’avoir fêté leurs 10 ans, ont déjà décroché… et ne reviendront plus. François Dubet confirme : « Un Français sur quatre en France est vraiment excellent. Un sur quatre, extrêmement faible. Notre école est sélective, très inégalitaire, finalement peu attentive aux plus faibles. Le risque le plus grave pour notre société, c’est qu’une partie des Français ne croient plus à l’école. »
Le Parisien
Ou est la solution on se le demande depuis le temps !! Les bons sont en tête et les plus faibles ...oubliés ??? Pas soutenus ??? Je ne pense pas mais encore faut il vouloir s'instruire !!!