par NIKOL Lun 3 Mai - 11:54Dans la tribune officielle, Claude Makelele arrache presque le trophée des mains de Nicolas Sarkozy. Entouré de ses joueurs dont certains comme Hoarau, Sessegnon ou Ceara partagent leur bonheur avec leurs enfants, le capitaine du PSG lève pour la première fois de sa carrière la Coupe de France grâce au succès du PSG devant Monaco (1-0 a.p.). Un trophée, le huitième de l'histoire du PSG, qui permet au club de sauver sa saison en se qualifiant pour l'Europa League l'année de ses quarante ans.
Multimédia
Video : 1h05 : la Coupe de France arrive au Parc des Princes
Video : L'euphorie des supporteurs parisiens
En savoir plus
Avec cette victoire, l'équipe panse ses plaies
Kombouaré, Delanoë, Lacombe... les réactions après le match
Revivez la soirée minute par minute
Une victoire en forme de trompe l'oeil au terme d'un parcours où le PSG n'aura pas battu le moindre club professionnel avant cette finale (En quart de finale, Auxerre a été éliminé aux tirs au but) . Un vrai bol d'air pourtant pour une équipe, modeste 11e de L1, et touchée par les turpitudes d'une année noire marquée par la mort d'un supporteur, lynché aux abords du Parc des Princes en marge du match contre Marseille.
Dans une enceinte du Stade de France presque entièrement acquis à sa cause, le PSG a une nouvelle fois réalisé à quel point la Coupe de France est une vieille dame difficile à séduire. Les Parisiens l'ont appris à leurs dépens tant ils ont multiplié les tentatives d'approches avant de pouvoir enfin l'enlacer.
17 ans après sa première finale perdue avec Nantes face... au PSG d'Antoine Kombouaré (3-0), lClaude Makelele, le capitaine parisien conclut ainsi une saison qui pourrait être la dernière de sa carrière. L'ancien Bleu aux 71 sélections se donne encore quelques jours pour décider s'il raccroche ou non les crampons. Mais sur le terrain, malgré ses 37 ans, il a été l'un des brillants artisans de ce succès étriqué arraché dans la prolongation.
Une violente frappe de Jallet repoussé par Ruffier sur Hoarau qui marque de la tête (105e+2) a finalement libéré les joueurs et tout un stade, crispé par la domination longtemps stérile de ses favoris.
Erding malchanceux jusqu'au bout
Dans un match presque à sens unique, Paris s'est longtemps rué sans succès sur le but monégasque. Sakho voit sa reprise sortie sur la ligne par Pino (13e), Ruffier s'interpose avec classe devant Giuly (15e) et Erding débute sa longue série de ratés par un duel perdu devant le gardien monégasque (28e) puis une frappe au ras du poteau (41e).
Monaco procède en contre mais Edel fait bonne garde devant Pino (43e, 57e) ou Nenê (60e) dont il détourne le coup franc d'une double parade exceptionnelle. C'est tout pour Monaco.
Mais Erding n'est décidément pas dans un bon soir. Parti seul dans la surface, l'attaquant parisien est taclé dans la surface par Djimi Traoré sans que l'arbitre M. Jaffredo n'y trouve à redire (52e). Le ralenti semble pourtant montrer que le Monégasque le déstabilise bien sans toucher le ballon.
L'international turc a en tous cas la vertu de ne jamais baisser les bras. Et sur un de ses innombrables appels, il se retrouve de nouveau seul face à Ruffier. Mais cette fois-ci, c'est la transversale qui se charge de repousser son lob (82e).
Sorti durant la prolongation, Erding regardera le but victorieux depuis le banc. Il fut pourtant un des premiers à en jaillir pour sauter dans les bras d'Hoarau. Il n'était finalement pas le chat noir.
Le Parisien
Multimédia
Video : 1h05 : la Coupe de France arrive au Parc des Princes
Video : L'euphorie des supporteurs parisiens
En savoir plus
Avec cette victoire, l'équipe panse ses plaies
Kombouaré, Delanoë, Lacombe... les réactions après le match
Revivez la soirée minute par minute
Une victoire en forme de trompe l'oeil au terme d'un parcours où le PSG n'aura pas battu le moindre club professionnel avant cette finale (En quart de finale, Auxerre a été éliminé aux tirs au but) . Un vrai bol d'air pourtant pour une équipe, modeste 11e de L1, et touchée par les turpitudes d'une année noire marquée par la mort d'un supporteur, lynché aux abords du Parc des Princes en marge du match contre Marseille.
Dans une enceinte du Stade de France presque entièrement acquis à sa cause, le PSG a une nouvelle fois réalisé à quel point la Coupe de France est une vieille dame difficile à séduire. Les Parisiens l'ont appris à leurs dépens tant ils ont multiplié les tentatives d'approches avant de pouvoir enfin l'enlacer.
17 ans après sa première finale perdue avec Nantes face... au PSG d'Antoine Kombouaré (3-0), lClaude Makelele, le capitaine parisien conclut ainsi une saison qui pourrait être la dernière de sa carrière. L'ancien Bleu aux 71 sélections se donne encore quelques jours pour décider s'il raccroche ou non les crampons. Mais sur le terrain, malgré ses 37 ans, il a été l'un des brillants artisans de ce succès étriqué arraché dans la prolongation.
Une violente frappe de Jallet repoussé par Ruffier sur Hoarau qui marque de la tête (105e+2) a finalement libéré les joueurs et tout un stade, crispé par la domination longtemps stérile de ses favoris.
Erding malchanceux jusqu'au bout
Dans un match presque à sens unique, Paris s'est longtemps rué sans succès sur le but monégasque. Sakho voit sa reprise sortie sur la ligne par Pino (13e), Ruffier s'interpose avec classe devant Giuly (15e) et Erding débute sa longue série de ratés par un duel perdu devant le gardien monégasque (28e) puis une frappe au ras du poteau (41e).
Monaco procède en contre mais Edel fait bonne garde devant Pino (43e, 57e) ou Nenê (60e) dont il détourne le coup franc d'une double parade exceptionnelle. C'est tout pour Monaco.
Mais Erding n'est décidément pas dans un bon soir. Parti seul dans la surface, l'attaquant parisien est taclé dans la surface par Djimi Traoré sans que l'arbitre M. Jaffredo n'y trouve à redire (52e). Le ralenti semble pourtant montrer que le Monégasque le déstabilise bien sans toucher le ballon.
L'international turc a en tous cas la vertu de ne jamais baisser les bras. Et sur un de ses innombrables appels, il se retrouve de nouveau seul face à Ruffier. Mais cette fois-ci, c'est la transversale qui se charge de repousser son lob (82e).
Sorti durant la prolongation, Erding regardera le but victorieux depuis le banc. Il fut pourtant un des premiers à en jaillir pour sauter dans les bras d'Hoarau. Il n'était finalement pas le chat noir.
Le Parisien
