l'amour en ce miroir

L’AMOUR EN CE MIROIR

Penchée telle une fée sur le reflet antique,
Elle poudrait ses joues de cendre parfumée
Puis, ses lèvres sucrées se paraient de colchiques
Et ses yeux de velours se moiraient de fumée.

D’abord, il ne voyait que son joli minois
Jusqu’à ce que, fardée de ses plus beaux atours,
Elle lui prodiguait avec le bout des doigts
Un tout petit baiser ; puis, dans le demi-jour,

Il contemplait, ému, ce corps que, sans pudeur,
Elle exhibait ainsi, un peu comme une offrande
Avec, au coin des yeux, un sourire moqueur
Quand elle s’éclipsait en se tirant la langue !

Et tout en effleurant sans honte et sans vergogne
Son ventre de satin, imprégnant son mouchoir,
Elle embaumait, alors, d’un peu d’Eau de Cologne
Ses petits seins dressés, là, devant le miroir ;

Mais, tout en détaillant son reflet dans la glace,
Elle ne voyait pas qu’il se mourait d’amour,
A chacun de ses pas ou la moindre grimace,
Ternissait son éclat un peu plus chaque jour.

Penaud et malheureux de tant d’indifférence,
Déjà, il se couvrait de vertes moisissures,
A son tain se mêlait le poison de l’absence
Qui l’anéantissait jusqu’à la déchirure.

Antigone

« L’étincelle de vie »






Dans mon hiver






Tu fus l’étincelle de vie dans la froidure,






Évoluant si près et parfois tout contre moi.






J’aurai voulu que cela encore et encore dure ;






Comprends-tu alors très chère amie mon émoi.






Tu rayonnas toute la soirée sur la piste de danse






De ta belle prestance te mouvant en cadence.






Bien que nous nous déplacions dans le noir,






Je n’avais ainsi d’yeux que pour toi ce soir.






N’en déplaise à dieu, j’avais retrouvé la foi,






Ce fut un rêve si doux que encore j’y crois.












Ton message, de ce royaume me fit le roi.






« Moi aussi j’ai adoré dansé avec toi. »












J’ai retrouvé pendant quelques instants






L’âme juvénile d’adolescent






Mais, je suis un homme, restons lucide






Bien que de bonheur, oui je sois avide.






Ton message disait : mieux se connaître






J’en serai ravi et ainsi renaître.

> Je n'ai pas l'habitude de redistribuer les chaînes de courriels mais celui-ci... je devais le partager avec toi.
























> Le Paradis t'envoie un Ange dans une Boîte...



Le Paradis n'en voulait plus. Alors, il me l'a envoyé.

> J'veux rien savoir de lui, alors je te l'envoie.





> Les règlements sont simples : Tu peux t'en débarasser mais... ne me le retourne pas... hi hi hi

Au suivant.