Les logos avec un téléphone barré fleurissent encore dans de nombreux couloirs hospitaliers. Et pourtant, bientôt, ils pourraient disparaître. Le portable fait en effet son entrée officielle à l’hôpital. Le principal groupe hospitalier de France, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), vient d’autoriser son usage.
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Ici, prière d’éteindre son mobile
Et vous, que pensez-vous de l’autorisation du portable à l’hôpital ?
Repères
Le médiateur veut bannir les numéros surtaxés
Les quatre millions de patients qui fréquentent annuellement ses 37 établissements franciliens peuvent ou vont pouvoir (le changement des règlements intérieurs est en cours) appeler avec leur mobile depuis leurs chambres, mais évidemment pas depuis les salles de soins, ni au bloc opératoire.
Ce n’est qu’un début. Selon nos informations, le ministère de la Santé réfléchit aujourd’hui à cette possibilité. « On a clairement changé d’époque par rapport à la circulaire de 1995, qui interdisait totalement l’usage du portable à l’hôpital, précise-t-on dans l’entourage de Roselyne Bachelot. A cette date, personne n’avait de cellulaire, aujourd’hui tout le monde en a. On envisage d’autoriser son usage dans les chambres des patients, en donnant des consignes de discrétion, tout en maintenant son interdiction formelle dans certaines zones sensibles. »
Le médiateur de la République y est totalement favorable. Pour Jean-Paul Delevoye, cette autorisation permettrait enfin de régler le problème des numéros surtaxés à la charge des patients.
Comment cette petite révolution a-t-elle pu intervenir ? L’argument employé pour justifier l’interdiction était que les portables pouvaient perturber les appareils utilisés à l’hôpital et les stimulateurs cardiaques portés par certains malades. Mais aujourd’hui, de nouvelles études scientifiques minimisent ce risque. Le Comité d’évaluation et de diffusion des innovations technologiques de l’AP-HP a conclu que « les interférences causées par l’usage des téléphones portables actuellement utilisés ne sont pas en mesure de perturber les dispositifs médicaux à une distance supérieure à 1,50 m ».
Autre explication au bannissement du mobile : il ne fallait pas déranger les patients… et le personnel. « Evidemment, ça ne doit pas tourner à la parlotte permanente, mais le portable a bien des avantages quand on est hospitalisé, indique-t-on à l’AP-HP. Il permet au patient de pouvoir se remonter le moral en discutant avec son entourage.
Le Parisien
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Ce n’est qu’un début. Selon nos informations, le ministère de la Santé réfléchit aujourd’hui à cette possibilité. « On a clairement changé d’époque par rapport à la circulaire de 1995, qui interdisait totalement l’usage du portable à l’hôpital, précise-t-on dans l’entourage de Roselyne Bachelot. A cette date, personne n’avait de cellulaire, aujourd’hui tout le monde en a. On envisage d’autoriser son usage dans les chambres des patients, en donnant des consignes de discrétion, tout en maintenant son interdiction formelle dans certaines zones sensibles. »
Le médiateur de la République y est totalement favorable. Pour Jean-Paul Delevoye, cette autorisation permettrait enfin de régler le problème des numéros surtaxés à la charge des patients.
Comment cette petite révolution a-t-elle pu intervenir ? L’argument employé pour justifier l’interdiction était que les portables pouvaient perturber les appareils utilisés à l’hôpital et les stimulateurs cardiaques portés par certains malades. Mais aujourd’hui, de nouvelles études scientifiques minimisent ce risque. Le Comité d’évaluation et de diffusion des innovations technologiques de l’AP-HP a conclu que « les interférences causées par l’usage des téléphones portables actuellement utilisés ne sont pas en mesure de perturber les dispositifs médicaux à une distance supérieure à 1,50 m ».
Autre explication au bannissement du mobile : il ne fallait pas déranger les patients… et le personnel. « Evidemment, ça ne doit pas tourner à la parlotte permanente, mais le portable a bien des avantages quand on est hospitalisé, indique-t-on à l’AP-HP. Il permet au patient de pouvoir se remonter le moral en discutant avec son entourage.
Le Parisien
Ma foi c'est comme tout !!!! Faut savoir ..doser !! Mais si vous êtes fatigué et que votre voisin de chambre veut téléphonner non stop espérons au moins qu'il ait la correction d'aller dans le couloir sinon nous n'avons pas fini de faire le gendarme !!!