Est-ce un accès de pudibonderie? Ou un effet de la jurisprudence Mailorama, du nom de cette sensationnelle distribution d’enveloppes de billets qui avait viré à l’émeute en novembre dernier devant l’Ecole militaire (VIIe)? Une chose est sûre : la diffusion gratuite de sex-toys prévue samedi après-midi dans le Marais à l’occasion de la Sainte-Fidèle est annulée.
Sexyprivé.com, un site de vente en ligne de produits coquins, et Sida Info Service s’étaient associés pour offrir 5000 kits sexy contenant des jouets sexuels ainsi que des préservatifs. « Mais la préfecture de police de Paris a refusé d’autoriser cette opération », peste Vincent Lequeux, directeur général de Sexyprivé, qui a décidé de mettre son site en grève samedi après-midi en signe de protestation.
La société Sexyprivé subit son deuxième refus
Selon Sida Info Service, les vibromasseurs et les boules de geisha constitueraient le cœur du problème. « Nous avons reçu un coup de fil de la préfecture nous disant que c’était OK pour les préservatifs, mais que ce n’était pas possible pour les sex-toys », précise Patrice Gaudineau, directeur de l’association de lutte contre le VIH.
Pour Sexyprivé, il s’agit du deuxième refus de rang. « Une première distribution avait pourtant eu lieu le 14 février 2009. Elle s’était très bien passée », rappelle Vincent Lequeux, qui pose la question : « Les produits de plaisir sont-ils encore à ce point tabous qu’ils doivent être distribués sous le manteau et cantonnés dans les sex-shops des quartiers chauds parisiens? » Sida Info Service, qui était autorisé à donner des préservatifs, a de son côté décidé de jeter l’éponge. « L’opération devait véhiculer l’information que les sex-toys doivent être correctement nettoyés ou recouverts d’un préservatif lors d’une utilisation commune car ils peuvent transmettre des infections sexuellement transmissibles », regrette Patrice Gaudineau. Hier soir, la préfecture n’était pas en mesure d’expliquer les raisons de cette interdiction.
Le Parisien
Sexyprivé.com, un site de vente en ligne de produits coquins, et Sida Info Service s’étaient associés pour offrir 5000 kits sexy contenant des jouets sexuels ainsi que des préservatifs. « Mais la préfecture de police de Paris a refusé d’autoriser cette opération », peste Vincent Lequeux, directeur général de Sexyprivé, qui a décidé de mettre son site en grève samedi après-midi en signe de protestation.
La société Sexyprivé subit son deuxième refus
Selon Sida Info Service, les vibromasseurs et les boules de geisha constitueraient le cœur du problème. « Nous avons reçu un coup de fil de la préfecture nous disant que c’était OK pour les préservatifs, mais que ce n’était pas possible pour les sex-toys », précise Patrice Gaudineau, directeur de l’association de lutte contre le VIH.
Pour Sexyprivé, il s’agit du deuxième refus de rang. « Une première distribution avait pourtant eu lieu le 14 février 2009. Elle s’était très bien passée », rappelle Vincent Lequeux, qui pose la question : « Les produits de plaisir sont-ils encore à ce point tabous qu’ils doivent être distribués sous le manteau et cantonnés dans les sex-shops des quartiers chauds parisiens? » Sida Info Service, qui était autorisé à donner des préservatifs, a de son côté décidé de jeter l’éponge. « L’opération devait véhiculer l’information que les sex-toys doivent être correctement nettoyés ou recouverts d’un préservatif lors d’une utilisation commune car ils peuvent transmettre des infections sexuellement transmissibles », regrette Patrice Gaudineau. Hier soir, la préfecture n’était pas en mesure d’expliquer les raisons de cette interdiction.
Le Parisien
J'y crois pas la !!!! A l'occasion de la St Fidéle en plus ???
N'importe quoi vraiment !!! Va y avoir des déçu(e)s !!
N'importe quoi vraiment !!! Va y avoir des déçu(e)s !!