Le contre-projet du PS attendra quelque peu. Alors que Martine Aubry devait réunir aujourd’hui les principaux leaders du Parti socialiste sur la question des retraites, la paralysie du trafic aérien a contrarié cet agenda de vingt-quatre heures.
En déplacement en Inde depuis une semaine, la première secrétaire s’est retrouvée coincée, comme des milliers de voyageurs, à New Delhi.
Alors qu’elle aurait dû être de retour samedi, Aubry a fini par trouver une solution. « On tente de rentrer par tous les moyens, sauf l’éléphant ! » s’amusait dimanche soir sur Twitter le n°2 du PS, Harlem Désir, présent au côté d’Aubry en Inde. « Nous voilà bloqués à Delhi cherchant un avion pour Istanbul, Rome… » expliquait pour sa part sur son blog Jean-Christophe Cambadélis, lui aussi du voyage. Finalement, le retour se fait par l’Espagne, puisque la délégation socialiste a pu prendre hier matin un avion pour Madrid. De là, ils rejoindront Paris aujourd’hui dans la matinée. « En train ou en voiture », annonce-t-on au siège de parti.
A peine remise du décalage horaire, Aubry devrait donc présider la réunion sur les retraites demain après-midi rue de Solferino. Marisol Touraine, la secrétaire nationale chargée de la protection sociale, présentera sa « note d’orientations ». Dans ce texte d’une dizaine de pages, le PS reconnaît que le déficit du système des retraites « imposera des efforts aux salariés », tout en affirmant que d’autres ressources devront être mises à contribution. C’est sur les différentes pistes d’efforts demandés aux salariés que les discussions pourraient être les plus tendues au PS. Les socialistes devront également se mettre d’accord sur le calendrier : doivent-ils attendre que le gouvernement ait dévoilé sa réforme pour présenter leur contre-projet ou doivent-ils le faire le plus vite possible ? En attendant, Aubry va continuer à consulter les syndicats et se rendra prochainement, comme les autres chefs de parti, rue de Grenelle, pour être reçue par le ministre du Travail, Eric Woerth
Le Parisien
En déplacement en Inde depuis une semaine, la première secrétaire s’est retrouvée coincée, comme des milliers de voyageurs, à New Delhi.
Alors qu’elle aurait dû être de retour samedi, Aubry a fini par trouver une solution. « On tente de rentrer par tous les moyens, sauf l’éléphant ! » s’amusait dimanche soir sur Twitter le n°2 du PS, Harlem Désir, présent au côté d’Aubry en Inde. « Nous voilà bloqués à Delhi cherchant un avion pour Istanbul, Rome… » expliquait pour sa part sur son blog Jean-Christophe Cambadélis, lui aussi du voyage. Finalement, le retour se fait par l’Espagne, puisque la délégation socialiste a pu prendre hier matin un avion pour Madrid. De là, ils rejoindront Paris aujourd’hui dans la matinée. « En train ou en voiture », annonce-t-on au siège de parti.
A peine remise du décalage horaire, Aubry devrait donc présider la réunion sur les retraites demain après-midi rue de Solferino. Marisol Touraine, la secrétaire nationale chargée de la protection sociale, présentera sa « note d’orientations ». Dans ce texte d’une dizaine de pages, le PS reconnaît que le déficit du système des retraites « imposera des efforts aux salariés », tout en affirmant que d’autres ressources devront être mises à contribution. C’est sur les différentes pistes d’efforts demandés aux salariés que les discussions pourraient être les plus tendues au PS. Les socialistes devront également se mettre d’accord sur le calendrier : doivent-ils attendre que le gouvernement ait dévoilé sa réforme pour présenter leur contre-projet ou doivent-ils le faire le plus vite possible ? En attendant, Aubry va continuer à consulter les syndicats et se rendra prochainement, comme les autres chefs de parti, rue de Grenelle, pour être reçue par le ministre du Travail, Eric Woerth
Le Parisien