«J’habite au 5e étage du 84, square Romain- Rolland. Je suis enfermée chez moi. On me force à rester. Je veux sortir. Il me tape dessus. Aidez-moi. Au secours! »
Comme une bouteille que l’on jette à la mer, un SOS dont on espère qu’il sera lu, une habitante du Mée-sur-Seine, âgée de 24 ans, a lancé ce message mercredi après-midi depuis sa fenêtre dans l’arrière-cour de l’immeuble, situé juste en face du bureau de la police nationale au Mée-sur-Seine.
Ecrite sur une feuille de papier à grands carreaux soigneusement pliée, sa petite lettre a été trouvée par deux jeunes filles qui se trouvaient au pied de la résidence, vers 16 h 30.
Ces dernières prennent l’affaire au sérieux et alertent la police. Après une enquête de voisinage, les policiers montent au cinquième étage. Coups de sonnette. Pas de réponse. Ils enfoncent alors la porte et surgissent dans l’appartement. Sur place, une jeune femme âgée de 24 ans accourt vers les sauveurs et déclare avoir été victime de violences répétitives de la part de son concubin (ils vivent ensemble depuis 2008). Egalement né en 1986, son conjoint est interpellé et placé en garde à vue pour violences réitérées. Son amie est conduite à l’hôpital de Melun où on lui attribue deux jours d’incapacité totale de travail.
Mardi soir, une violente dispute éclate au sein du couple à propos d’un ex-ami de la dame. L’homme gifle sa compagne et lui dit qu’il l’enferme « tant qu’elle n’aura pas donné d’explications ». Dans la nuit, il l’encourage à partir, mais lui confisque sa carte bancaire, son téléphone portable, etc. Mercredi après-midi, elle parvient à lancer un appel au secours par la fenêtre…
Dans l’immeuble, les commentaires vont bon train. « C’est un couple qui se bat. Ils sont connus ici », indique un locataire. Selon une voisine du même palier, « il y a eu une grosse dispute et des cris dimanche soir, puis mardi soir. Cette dame, on ne la voyait jamais, sauf une fois, quand elle avait voulu se sauver… »
L’homme est connu pour être virulent. Les policiers sont déjà intervenus chez eux pour une dispute bruyante. Apparemment mécontent de son bailleur, il a également violemment soulevé le rideau de fer de l’agence des Foyers de Seine-et-Marne il y a peu de temps.
Au final, la jeune femme a refusé de porter plainte à l’encontre de son concubin. Le couple devrait se séparer. L’homme sera toutefois jugé au tribunal correctionnel de Melun le 22
Le Parisien
Comme une bouteille que l’on jette à la mer, un SOS dont on espère qu’il sera lu, une habitante du Mée-sur-Seine, âgée de 24 ans, a lancé ce message mercredi après-midi depuis sa fenêtre dans l’arrière-cour de l’immeuble, situé juste en face du bureau de la police nationale au Mée-sur-Seine.
Ecrite sur une feuille de papier à grands carreaux soigneusement pliée, sa petite lettre a été trouvée par deux jeunes filles qui se trouvaient au pied de la résidence, vers 16 h 30.
Ces dernières prennent l’affaire au sérieux et alertent la police. Après une enquête de voisinage, les policiers montent au cinquième étage. Coups de sonnette. Pas de réponse. Ils enfoncent alors la porte et surgissent dans l’appartement. Sur place, une jeune femme âgée de 24 ans accourt vers les sauveurs et déclare avoir été victime de violences répétitives de la part de son concubin (ils vivent ensemble depuis 2008). Egalement né en 1986, son conjoint est interpellé et placé en garde à vue pour violences réitérées. Son amie est conduite à l’hôpital de Melun où on lui attribue deux jours d’incapacité totale de travail.
Mardi soir, une violente dispute éclate au sein du couple à propos d’un ex-ami de la dame. L’homme gifle sa compagne et lui dit qu’il l’enferme « tant qu’elle n’aura pas donné d’explications ». Dans la nuit, il l’encourage à partir, mais lui confisque sa carte bancaire, son téléphone portable, etc. Mercredi après-midi, elle parvient à lancer un appel au secours par la fenêtre…
Dans l’immeuble, les commentaires vont bon train. « C’est un couple qui se bat. Ils sont connus ici », indique un locataire. Selon une voisine du même palier, « il y a eu une grosse dispute et des cris dimanche soir, puis mardi soir. Cette dame, on ne la voyait jamais, sauf une fois, quand elle avait voulu se sauver… »
L’homme est connu pour être virulent. Les policiers sont déjà intervenus chez eux pour une dispute bruyante. Apparemment mécontent de son bailleur, il a également violemment soulevé le rideau de fer de l’agence des Foyers de Seine-et-Marne il y a peu de temps.
Au final, la jeune femme a refusé de porter plainte à l’encontre de son concubin. Le couple devrait se séparer. L’homme sera toutefois jugé au tribunal correctionnel de Melun le 22
Le Parisien
Quel dommage qu'elle n'ait pas porté plainte vraiment !!!! Elle n'aura peut être pas autant de chance la prochaine fois !!!!! Eh oui ! On a la vie qu'on se fait encor une fois !!!!!