Quinze millions d'euros, c'est la note plutôt salée que va devoir payer la direction d'une usine d'abattage de Pontivy (Morbihan) à 238 de ses anciens salariés. La cour d'appel de Rennes a réintégré jeudi dans leur contrat de travail ces salariés de Dandy, une usine qui appartenait au groupe Unicopa et qui a été mise en liquidation à l'été 2008.
Les plaignants «sont en droit de réclamer le paiement de leurs salaires auquel s'ajoute une indemnisation pour le préjudice subi, soit 15 millions d'euros au total», a indiqué leur avocat Me Claude Larzul, après l'arrêt de la cour d'appel. Les demandes des salariés seront examinées le 24 septembre prochain par la justice prud'homale.
Aucun plan de sauvetage de l'emploi n'avait été mis en place
En 2008, Unicopa avait cédé ses activités d'abattage et de découpe de volaille au géant agro-alimentaire Terrena. Mais l'usine Dandy à Pontivy avait été retirée de la transaction, entraînant son dépôt de bilan et la mise au chômage de ses 238 salariés, sans plan de sauvegarde de l'emploi.
Lors des débats le 4 février dernier, Me Larzul avait indiqué qu'«en mettant sur la touche Dandy, Unicopa a valorisé sa société de quelque 40 millions d'euros. Avec Dandy, c'était 15 millions de moins, dont 10 qui auraient dû être affectés au plan social». «Les contrats de travail auraient dû être transférés à Terrena. Il y a eu fraude car Dandy n'avait aucune autonomie, ne décidait de rien ni au niveau de la production ni pour la commercialisation», avait poursuivi l'avocat.
De son côté, Me Nicolas Delatast du barreau de Nantes avait indiqué que la cession était conforme au droit et demandé la confirmation du jugement du tribunal de Lorient. «On a une compassion pour les salariés de Dandy car les licenciements constituent un drame. Mais au-delà, le rachat d'Unicopa qui était en grande difficulté économique a permis de sauver 800 emplois qui étaient condamnés», avait-il plaidé.
Le Parisien
Les plaignants «sont en droit de réclamer le paiement de leurs salaires auquel s'ajoute une indemnisation pour le préjudice subi, soit 15 millions d'euros au total», a indiqué leur avocat Me Claude Larzul, après l'arrêt de la cour d'appel. Les demandes des salariés seront examinées le 24 septembre prochain par la justice prud'homale.
Aucun plan de sauvetage de l'emploi n'avait été mis en place
En 2008, Unicopa avait cédé ses activités d'abattage et de découpe de volaille au géant agro-alimentaire Terrena. Mais l'usine Dandy à Pontivy avait été retirée de la transaction, entraînant son dépôt de bilan et la mise au chômage de ses 238 salariés, sans plan de sauvegarde de l'emploi.
Lors des débats le 4 février dernier, Me Larzul avait indiqué qu'«en mettant sur la touche Dandy, Unicopa a valorisé sa société de quelque 40 millions d'euros. Avec Dandy, c'était 15 millions de moins, dont 10 qui auraient dû être affectés au plan social». «Les contrats de travail auraient dû être transférés à Terrena. Il y a eu fraude car Dandy n'avait aucune autonomie, ne décidait de rien ni au niveau de la production ni pour la commercialisation», avait poursuivi l'avocat.
De son côté, Me Nicolas Delatast du barreau de Nantes avait indiqué que la cession était conforme au droit et demandé la confirmation du jugement du tribunal de Lorient. «On a une compassion pour les salariés de Dandy car les licenciements constituent un drame. Mais au-delà, le rachat d'Unicopa qui était en grande difficulté économique a permis de sauver 800 emplois qui étaient condamnés», avait-il plaidé.
Le Parisien
Note salée mais bon ..je ne vais pas les plaindre !! Qui ne tente rien .......