L'hiver est délicat pour les constructeurs automobiles. Après l'épisode des rappels d'automobiles par Toyota et Honda, c'est au tour de Renault d'annoncer jeudi matin des résultats dans le rouge avec des pertes nettes de 3,125 milliards d'euros en 2009 pour le groupe.
Sur la toile
Notre blog spécial AutoLa marque au losange s'attend en plus à une année 2010 difficile.
Mais elle n'est pas la seule à présenter de mauvais chiffres. Son rival Peugeot PSA a révélé le 10 février que ses pertes se sont élevés pour le premier semestre 2009 à 2,7 milliards d'euros.
Le renversement de tendance est total, le groupe présidé par Carlos Ghosn avait affiché en 2008 un bénéfice de 571 millions d'euros. La moitié des pertes (1,56 milliard) de 2009 provient des entreprises associées : Nissan, Volvo et Avtovaz.
Le chiffre d'affaires 2009 s'inscrit en baisse de 10,8% à 33,712 milliards d'euros. Certes le marché mondial de l'automobile est sinistré par la crise financière mais le secteur en France a été soutenu au second trimestre les primes à la casse. L'effet de cette incitation financière mise en place par le gouvernement Fillon n'a pas permis au constructeur français de limiter ses pertes. A noter que le groupe de Carlos Ghosn a connu une vive polémique dans l'Hexagone sur le maintien ou pas de la construction de la Clio IV à Flins (Yvelines).
Ghosn annonce la poursuite de la réduction des coûts
«En 2010, l'environnement restera difficile avec un marché européen à moins de 10%», a déclaré le PDG de Renault Carlos Ghosn, cité dans le communiqué. La poursuite de la réduction des coûts sera encore à l'ordre du jour, avec notamment une réduction des effectifs de 1 000 personnes dans le monde, «essentiellement» par des départs volontaires, selon la direction.
En 2010, Renault conserve le même objectif central de réduction de son endettement. Il compte pour cela sur la poursuite du renouvellement de sa gamme avec 6 nouveaux produits.
La recherche de nouvelles synergies au sein de l'alliance avec le japonais Nissan, doit contribuer à gagner 1 milliard d'euros supplémentaires, après déjà 1,5 milliard en 2009. Enfin, la réduction de stocks sera poursuivie pour diminuer le besoin en fond de roulement .
Le Parisien
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Notre blog spécial AutoLa marque au losange s'attend en plus à une année 2010 difficile.
Mais elle n'est pas la seule à présenter de mauvais chiffres. Son rival Peugeot PSA a révélé le 10 février que ses pertes se sont élevés pour le premier semestre 2009 à 2,7 milliards d'euros.
Le renversement de tendance est total, le groupe présidé par Carlos Ghosn avait affiché en 2008 un bénéfice de 571 millions d'euros. La moitié des pertes (1,56 milliard) de 2009 provient des entreprises associées : Nissan, Volvo et Avtovaz.
Le chiffre d'affaires 2009 s'inscrit en baisse de 10,8% à 33,712 milliards d'euros. Certes le marché mondial de l'automobile est sinistré par la crise financière mais le secteur en France a été soutenu au second trimestre les primes à la casse. L'effet de cette incitation financière mise en place par le gouvernement Fillon n'a pas permis au constructeur français de limiter ses pertes. A noter que le groupe de Carlos Ghosn a connu une vive polémique dans l'Hexagone sur le maintien ou pas de la construction de la Clio IV à Flins (Yvelines).
Ghosn annonce la poursuite de la réduction des coûts
«En 2010, l'environnement restera difficile avec un marché européen à moins de 10%», a déclaré le PDG de Renault Carlos Ghosn, cité dans le communiqué. La poursuite de la réduction des coûts sera encore à l'ordre du jour, avec notamment une réduction des effectifs de 1 000 personnes dans le monde, «essentiellement» par des départs volontaires, selon la direction.
En 2010, Renault conserve le même objectif central de réduction de son endettement. Il compte pour cela sur la poursuite du renouvellement de sa gamme avec 6 nouveaux produits.
La recherche de nouvelles synergies au sein de l'alliance avec le japonais Nissan, doit contribuer à gagner 1 milliard d'euros supplémentaires, après déjà 1,5 milliard en 2009. Enfin, la réduction de stocks sera poursuivie pour diminuer le besoin en fond de roulement .
Le Parisien