par NIKOL Lun 8 Fév - 11:19« Elle a trahi notre confiance. » Deux jeunes mères carmausines n'ont pas de mots assez durs pour qualifier le comportement de leur assistante maternelle. Ce qu'elles reprochent à cette « nounou » agréée depuis 2006 ? « Un défaut de surveillance et énormément de mensonges. »
Nadia Belarbi-Salvador, la maman d'Amor (10 mois), explique : « On s'est rendu compte qu'elle s'absentait tous les soirs pour aller chercher ses deux enfants à l'école, en laissant les trois bébés dont elle avait la garde tout seuls. Et le vendredi soir, elle repartait amener ses enfants à la natation. C'est ma mère qui m'a mis la puce à l'oreille il y a un mois. Alors, on s'est mises à l'observer. Lundi soir, avec des copines, on s'est postées devant chez elle et on en a eu le cœur net. »
L'assistante maternelle nie ces sorties répétées (lire ci-dessous) mais avoue qu'elle s'est absentée « une seule fois, 10 minutes », mardi dernier. C'est ce soir-là, justement que deux contrôleuses de la Protection maternelle infantile (PMI) d'Albi se sont présentées à son domicile. Pour constater son absence injustifiée entre 16 h 30 et 17 h 15… alors que trois bébés (dont une petite de 4 mois et demi, à la santé fragile) dormaient chez elle, sans surveillance. Problème : la nounou n'a l'agrément que pour deux. « D'ailleurs, elle n'a que deux lits. Les contrôleuses l'ont bien vu. Elle me disait que mon fils faisait du trotteur tous les jours, mais elle n'a pas de trotteur. C'est pareil pour les sièges auto et la double poussette : on a proposé de lui en prêter, elle a refusé en disant qu'elle avait tout chez elle. Elle nous a menti, c'est clair », affirme Nadia. Adeline Houillon, maman de Théo (3 mois), partage sa colère. « Je lui ai confié mon fils depuis septembre 2008. Pendant un an, elle ne lui aura rien appris, aucune activité d'éveil. Il dormait toute la journée, alors qu'à 2 ans et demi une petite sieste suffit. »
Suspendue 4 mois
Première conséquence : la nounou est suspendue pendant 4 mois, le temps de l'enquête administrative menée par la PMI. Nadia Belarbi-Salvador et Adeline Houillon, ont l'intention de saisir directement le procureur de la République. Elles ont déposé une main courante jeudi au commissariat… croisant l'assistante maternelle qui venait faire la même démarche, criant au complot.
« On a entendu les deux parties mais à ce stade, il n'y a pas d'infraction pénale. Là, on est dans le droit du travail », indique le commandant Jallais. En effet, ce litige pourrait être de la compétence des Prud'hommes.
De son côté, le service de la PMI, qui dépend du conseil général, se refuse à tout commentaire sur cette affaire. La médecin-conseil rappelle toutefois que « ce service doit offrir une garantie d'accueil, donc une sécurité pour les enfants ; on s'appuie toujours sur le cadre réglementaire ».
Un règlement dont la nounou mise en cause ne semblait pas connaître tous les détails.
Cela risque de lui coûter très cher.
L'assistante maternelle se défend mais sans illusions
« Je pense qu'ils vont me radier. La PMI ne fait pas de cadeaux dans ces cas-là. » Jointe samedi chez elle, l'assistante maternelle (dont nous protégerons l'identité) semble sans illusions sur son sort. « Vendredi matin, j'ai demandé un rendez-vous au directeur de la PMI mais il a refusé l'entretien. » Depuis le contrôle surprise de mardi, la nounou est donc suspendue de ses fonctions… et « sous calmants ».
« Depuis 2006, j'ai jamais eu de souci. Là, je suis victime d'un coup monté. Mardi soir, l'école m'a appelé pour me dire de venir chercher ma fille qui était malade. Elle avait une gastro. Tout le monde dormait, j'ai vérifié avant de partir, ils étaient en sécurité. » Pourtant, seule la présence d'une assistante maternelle agréée aurait pu garantir la sécurité de ces bébés. L'intéressée le sait bien, d'ailleurs, lorsqu'elle avoue : « J'ai quand même fait l'erreur de les laisser une fois. On ne me laissera pas une seconde chance. » Surtout si elle explique que « sur le planning de janvier, il y a 5 jours où je devais aller chercher mes enfants à l'école. C'est ma mère, une ancienne assistante maternelle, qui gardait les bébés pendant mon absence. »
Pour revenir au « complot » de mardi soir, la nounou affirme que « ce n'est pas l'école qui a donné ce coup de téléphone ». D'ailleurs, sa fille n'était pas si malade. Mais pourquoi alors, en rentrant, a-t-elle fui quand elle a vu les deux contrôleuses de la PMI devant chez elle ? « J'ai paniqué. J'ai prétexté d'aller à la pharmacie mais en fait je suis restée près de la piscine, à réfléchir. Et j'ai pensé que les trois bébés étaient tout seuls à la maison. »
Nadia Belarbi-Salvador, la maman d'Amor (10 mois), explique : « On s'est rendu compte qu'elle s'absentait tous les soirs pour aller chercher ses deux enfants à l'école, en laissant les trois bébés dont elle avait la garde tout seuls. Et le vendredi soir, elle repartait amener ses enfants à la natation. C'est ma mère qui m'a mis la puce à l'oreille il y a un mois. Alors, on s'est mises à l'observer. Lundi soir, avec des copines, on s'est postées devant chez elle et on en a eu le cœur net. »
L'assistante maternelle nie ces sorties répétées (lire ci-dessous) mais avoue qu'elle s'est absentée « une seule fois, 10 minutes », mardi dernier. C'est ce soir-là, justement que deux contrôleuses de la Protection maternelle infantile (PMI) d'Albi se sont présentées à son domicile. Pour constater son absence injustifiée entre 16 h 30 et 17 h 15… alors que trois bébés (dont une petite de 4 mois et demi, à la santé fragile) dormaient chez elle, sans surveillance. Problème : la nounou n'a l'agrément que pour deux. « D'ailleurs, elle n'a que deux lits. Les contrôleuses l'ont bien vu. Elle me disait que mon fils faisait du trotteur tous les jours, mais elle n'a pas de trotteur. C'est pareil pour les sièges auto et la double poussette : on a proposé de lui en prêter, elle a refusé en disant qu'elle avait tout chez elle. Elle nous a menti, c'est clair », affirme Nadia. Adeline Houillon, maman de Théo (3 mois), partage sa colère. « Je lui ai confié mon fils depuis septembre 2008. Pendant un an, elle ne lui aura rien appris, aucune activité d'éveil. Il dormait toute la journée, alors qu'à 2 ans et demi une petite sieste suffit. »
Suspendue 4 mois
Première conséquence : la nounou est suspendue pendant 4 mois, le temps de l'enquête administrative menée par la PMI. Nadia Belarbi-Salvador et Adeline Houillon, ont l'intention de saisir directement le procureur de la République. Elles ont déposé une main courante jeudi au commissariat… croisant l'assistante maternelle qui venait faire la même démarche, criant au complot.
« On a entendu les deux parties mais à ce stade, il n'y a pas d'infraction pénale. Là, on est dans le droit du travail », indique le commandant Jallais. En effet, ce litige pourrait être de la compétence des Prud'hommes.
De son côté, le service de la PMI, qui dépend du conseil général, se refuse à tout commentaire sur cette affaire. La médecin-conseil rappelle toutefois que « ce service doit offrir une garantie d'accueil, donc une sécurité pour les enfants ; on s'appuie toujours sur le cadre réglementaire ».
Un règlement dont la nounou mise en cause ne semblait pas connaître tous les détails.
Cela risque de lui coûter très cher.
L'assistante maternelle se défend mais sans illusions
« Je pense qu'ils vont me radier. La PMI ne fait pas de cadeaux dans ces cas-là. » Jointe samedi chez elle, l'assistante maternelle (dont nous protégerons l'identité) semble sans illusions sur son sort. « Vendredi matin, j'ai demandé un rendez-vous au directeur de la PMI mais il a refusé l'entretien. » Depuis le contrôle surprise de mardi, la nounou est donc suspendue de ses fonctions… et « sous calmants ».
« Depuis 2006, j'ai jamais eu de souci. Là, je suis victime d'un coup monté. Mardi soir, l'école m'a appelé pour me dire de venir chercher ma fille qui était malade. Elle avait une gastro. Tout le monde dormait, j'ai vérifié avant de partir, ils étaient en sécurité. » Pourtant, seule la présence d'une assistante maternelle agréée aurait pu garantir la sécurité de ces bébés. L'intéressée le sait bien, d'ailleurs, lorsqu'elle avoue : « J'ai quand même fait l'erreur de les laisser une fois. On ne me laissera pas une seconde chance. » Surtout si elle explique que « sur le planning de janvier, il y a 5 jours où je devais aller chercher mes enfants à l'école. C'est ma mère, une ancienne assistante maternelle, qui gardait les bébés pendant mon absence. »
Pour revenir au « complot » de mardi soir, la nounou affirme que « ce n'est pas l'école qui a donné ce coup de téléphone ». D'ailleurs, sa fille n'était pas si malade. Mais pourquoi alors, en rentrant, a-t-elle fui quand elle a vu les deux contrôleuses de la PMI devant chez elle ? « J'ai paniqué. J'ai prétexté d'aller à la pharmacie mais en fait je suis restée près de la piscine, à réfléchir. Et j'ai pensé que les trois bébés étaient tout seuls à la maison. »
La depeche
Eh ben !!!! Il y a de quoi s'inquieter en effet !!!!!!!!! Pas étonnant que les gens s'equipent de caméra vidéo pour espionner les nounous a qui ils laissent leurs enfants !!! Rien de plus normal qu'elle perde son boulot la désolée c'est INADMISIBLE !
Eh ben !!!! Il y a de quoi s'inquieter en effet !!!!!!!!! Pas étonnant que les gens s'equipent de caméra vidéo pour espionner les nounous a qui ils laissent leurs enfants !!! Rien de plus normal qu'elle perde son boulot la désolée c'est INADMISIBLE !
