États-Unis - Alors qu'on ne cesse de répéter que les sites de réseaux sociaux sont un fléau, notamment au niveau de la protection de la vie privée, ils peuvent également être bénéfiques, comme par exemple pour la police qui y récolte des informations intéressantes concernant les faits et gestes des membres de gangs.
Face à l'importante utilisation de ces réseaux sociaux, la police s'est adaptée à ce nouvel outil, et a décidé de s'en servir. Ainsi, grâce à quelques messages laissés sur Facebook ou Twitter, elle a déjà pu remonter une filière et identifier les membres d'un gang. Dean Johnston, du Bureau de lutte antidrogue en Californie, confie à l'Associated Presse : "On découvre des choses sur des gens que l'on n'aurait jamais su avant". D'ailleurs, les informations récoltées sur Facebook concernant des gangs ont souvent donné l'opportunité aux forces de l'ordre de procéder à des arrestations. Cela est en partie dû au fait que certains membres de gangs prennent peu de précautions et n'hésitent pas à utiliser les réseaux sociaux pour se vanter de leurs méfaits, échanger quelques informations ou encore menacer certaines personnes.Mais ces nouvelles méthodes peuvent également être dangereuses, puisque les membres de gangs utilisent également les sites afin de reconnaître des policiers sous couverture ou pour poster des photos et vidéos de leurs rivaux dans des situations compromettantes ou illégales.Aujourd'hui, bon nombre de pièces à conviction proviennent directement de la toile. Les sites de Twitter et Facebook n'hésitent pas à expliquer à l'AP qu'ils collaborent régulièrement avec les autorités. Le shérif de Los Angeles est formel, les membres de gangs "parlent trop".
Source: zigonet.com
Au moins, si ça permet d'arrêter quelques racailles, ces réseaux ont du bon.