Agressions, intrusions, insultes, menaces… Les violences se multiplient dans les collèges et les lycées du département. Hier, un jeune lycéen s’est fait violemment passer à tabac au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine. Dans le même temps, des profs de Champigny ont exercé leur droit de retrait après avoir été menacés par des parents, lundi soir.
Il y a trois semaines, c’est un lycéen du Kremlin-Bicêtre qui était mortellement poignardé dans l’enceinte de son établissement. Des événements marquants parmi d’autres, qui s’inscrivent dans un climat de tension grandissante depuis le début de l’année et qui posent laquestion de la sécurité des personnels et des élèves dans les établissements.
A Vitry, après l’agression, les professeurs du lycée Alphonse-Chérioux ont débrayé hier après-midi, se réunissant en assemblée générale. Une délégation a été reçue hier au rectorat d’académie de Créteil. Première revendication des professeurs : le doublement des 11 postes de surveillants au lycée. « Si le recteur ne réagit pas avec ce type d’événements, c’est qu’il est vraiment sourd », commente Farid Boukhelifa, professeur d’économie au lycée Chérioux. Selon ce syndiqué SGEN-CFDT, « tout le monde est très remonté et personne n’a l’intention de baisser les bras ». Les enseignants se réunissent d’ailleurs à nouveau en assemblée générale ce matin à 10 heures, en attendant les réponses du recteur d’académie demain. Des réponses en matière de sécurité, mais qui ne suffiront pas, selon Pablo Krasnopolsky, secrétaire général CGT Education 94. Il dénonce « la politique plus globale de réduction des effectifs, de réduction des moyens dans l’éducation et qui, évidemment, complexifie encore le traitement des problèmes de violence ».
A Champigny, les professeurs du collège Paul-Vaillant-Couturier « ne se sentent plus en sécurité » dans leur établissement. Ils ont fait jouer hier leur droit de retrait et ont cessé le travail entre 14h30 et 17 heures Une commission disciplinaire concernant un élève de 4e a failli très mal tourner lundi soir. Les parents de l’élève, convoqués pour avoir manqué de respect à un professeur, ont insulté et menacé l’équipe de représailles physiques. Tous les enseignants ont individuellement porté plainte au commissariat pour menaces envers un fonctionnaire. « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, explique l’un des professeurs. Depuis deux ou trois semaines, il y a une poussée de violence. Il y a eu plusieurs intrusions d’anciens élèves ou de personnes extérieures. Ils viennent dans les classes et insultent les élèves ou bien nous-mêmes. Un surveillant a eu sa voiture endommagée. A chaque fois, il y a des dépôts de plainte, mais rien ne change. Ça n’est plus supportable. » Si le recteur William Marois s’associe au ras-le-bol des équipes face à la violence, il ne partage pas l’analyse d’une augmentation de la tension dans les établissements : « C’est un ressenti, mais dans les faits, on est plutôt en phase de stabilisation. Les derniers faits sont caractérisés par une certaine violence, mais je ne sais pas si on aurait pu prévenir les actes les plus graves. A notre niveau, on ne peut qu’accompagner les équipes et sanctuariser d’avantage les établissements. Il faudra travailler sur un travail de prévention qui implique les parents. »
Le Parisien
Il y a trois semaines, c’est un lycéen du Kremlin-Bicêtre qui était mortellement poignardé dans l’enceinte de son établissement. Des événements marquants parmi d’autres, qui s’inscrivent dans un climat de tension grandissante depuis le début de l’année et qui posent laquestion de la sécurité des personnels et des élèves dans les établissements.
A Vitry, après l’agression, les professeurs du lycée Alphonse-Chérioux ont débrayé hier après-midi, se réunissant en assemblée générale. Une délégation a été reçue hier au rectorat d’académie de Créteil. Première revendication des professeurs : le doublement des 11 postes de surveillants au lycée. « Si le recteur ne réagit pas avec ce type d’événements, c’est qu’il est vraiment sourd », commente Farid Boukhelifa, professeur d’économie au lycée Chérioux. Selon ce syndiqué SGEN-CFDT, « tout le monde est très remonté et personne n’a l’intention de baisser les bras ». Les enseignants se réunissent d’ailleurs à nouveau en assemblée générale ce matin à 10 heures, en attendant les réponses du recteur d’académie demain. Des réponses en matière de sécurité, mais qui ne suffiront pas, selon Pablo Krasnopolsky, secrétaire général CGT Education 94. Il dénonce « la politique plus globale de réduction des effectifs, de réduction des moyens dans l’éducation et qui, évidemment, complexifie encore le traitement des problèmes de violence ».
A Champigny, les professeurs du collège Paul-Vaillant-Couturier « ne se sentent plus en sécurité » dans leur établissement. Ils ont fait jouer hier leur droit de retrait et ont cessé le travail entre 14h30 et 17 heures Une commission disciplinaire concernant un élève de 4e a failli très mal tourner lundi soir. Les parents de l’élève, convoqués pour avoir manqué de respect à un professeur, ont insulté et menacé l’équipe de représailles physiques. Tous les enseignants ont individuellement porté plainte au commissariat pour menaces envers un fonctionnaire. « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, explique l’un des professeurs. Depuis deux ou trois semaines, il y a une poussée de violence. Il y a eu plusieurs intrusions d’anciens élèves ou de personnes extérieures. Ils viennent dans les classes et insultent les élèves ou bien nous-mêmes. Un surveillant a eu sa voiture endommagée. A chaque fois, il y a des dépôts de plainte, mais rien ne change. Ça n’est plus supportable. » Si le recteur William Marois s’associe au ras-le-bol des équipes face à la violence, il ne partage pas l’analyse d’une augmentation de la tension dans les établissements : « C’est un ressenti, mais dans les faits, on est plutôt en phase de stabilisation. Les derniers faits sont caractérisés par une certaine violence, mais je ne sais pas si on aurait pu prévenir les actes les plus graves. A notre niveau, on ne peut qu’accompagner les équipes et sanctuariser d’avantage les établissements. Il faudra travailler sur un travail de prévention qui implique les parents. »
Le Parisien
La faute a qui ????? Démission des parents ????( en partie ) ....la société ?????? Les enfants rois a qui on céde tout et n'interdit plus rien ?? Plus de limites , de barriéres ,de punition ??? De mon temps nos parents donnaient raison aux profs ..pas a nous !!!!!! Une chose est sûre je ne voudrais pas être prof aujourd'hui moi !!!!!