par NIKOL Mer 27 Jan - 18:34Si le moral des ménages français est resté stable en janvier, le spectre du chômage leur fait toujours aussi peur. «L'indicateur qui mesure le moral des ménages prend 1 point, à -29 points, en nette hausse par rapport au plus bas atteint fin 2008, mais toujours inférieur au niveau moyen des quinze dernières années,» indique l'Institut national de la statistique (Insee).
En revanche, «après avoir fortement baissé au cours des six derniers mois, les inquiétudes relatives à l'évolution du chômage se redressent légèrement en janvier (+ 2 pts)», relève Frédérique Cerisier, de BNP Paribas.
Et cela «malgré les dernières déclarations rassurantes du président de la République», qui a promis lundi un recul du chômage «dans les semaines et les mois qui viennent». «On ne peut pas leur donner tort», estime Alexander Law, du cabinet Xerfi qui présage que «les destructions d'emplois vont se poursuivre tout au long du premier semestre, dans la mesure où la croissance devrait être molle».
Deux ministres optmistes
Face à ces craintes de l'opinion, l'optimisme du gouvernement reste sans faille. «L'objectif est d'arrêter l'hémorragie du chômage en 2010, avec la création de nouveaux emplois», souligne le ministre du Budget Eric Woerth : «C'est comme ça qu'on verra la sortie du tunnel», a -t-il ajouté, alors que les chiffres d'inscrits à Pôle emploi doivent être dévoilés mercredi soir. «Les Français percevront la reprise quand le chômage arrêtera d'augmenter», a conclu le ministre.
Le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Vauquiez affiche lui aussi une grande sérénité, assurant mercredi matin sur France Info que la France avait «redressé» la situation sur le front de la lutte contre le chômage. «Maintenant il va falloir sur 2010 inverser la courbe et faire reculer durablement le chômage», a-t-il déclaré. Interrogé sur une éventuelle reprise de la croissance sans création d'emploi, Laurent Wauquiez a répondu que ce «concept de reprise sans emplois n'a pas de sens». «Une reprise qui crée de l'emploi, c'est à partir de 1,3% de croissance», a-t-il observé.
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En revanche, «après avoir fortement baissé au cours des six derniers mois, les inquiétudes relatives à l'évolution du chômage se redressent légèrement en janvier (+ 2 pts)», relève Frédérique Cerisier, de BNP Paribas.
Et cela «malgré les dernières déclarations rassurantes du président de la République», qui a promis lundi un recul du chômage «dans les semaines et les mois qui viennent». «On ne peut pas leur donner tort», estime Alexander Law, du cabinet Xerfi qui présage que «les destructions d'emplois vont se poursuivre tout au long du premier semestre, dans la mesure où la croissance devrait être molle».
Deux ministres optmistes
Face à ces craintes de l'opinion, l'optimisme du gouvernement reste sans faille. «L'objectif est d'arrêter l'hémorragie du chômage en 2010, avec la création de nouveaux emplois», souligne le ministre du Budget Eric Woerth : «C'est comme ça qu'on verra la sortie du tunnel», a -t-il ajouté, alors que les chiffres d'inscrits à Pôle emploi doivent être dévoilés mercredi soir. «Les Français percevront la reprise quand le chômage arrêtera d'augmenter», a conclu le ministre.
Le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Vauquiez affiche lui aussi une grande sérénité, assurant mercredi matin sur France Info que la France avait «redressé» la situation sur le front de la lutte contre le chômage. «Maintenant il va falloir sur 2010 inverser la courbe et faire reculer durablement le chômage», a-t-il déclaré. Interrogé sur une éventuelle reprise de la croissance sans création d'emploi, Laurent Wauquiez a répondu que ce «concept de reprise sans emplois n'a pas de sens». «Une reprise qui crée de l'emploi, c'est à partir de 1,3% de croissance», a-t-il observé.
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57% des Français font encore confiance a Nicolas il parait ???? Il a dit que le chômage allait baisser donc ...on ne peut qu'attendre !!!
