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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty le Yéti.............

    Message par provence26 2009-09-12, 20:12

    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Ba8fd366-8667-44cf-882c-f8cbb57feee8_yeti-2_1440_h140




    Le yeti

    La science

    De nombreuses hypothèses ont été formulées pour expliquer la véritable nature du yeti. Parmi ces hypothèses, lesquelles sont citées le plus souvent ? Quel est aujourd'hui, l'état de la réflexion sur cette question ?



    Que pensent les scientifiques ?

    Certains scientifiques ont avancé qu'il pourrait s'agir de descendants du Gigantopithèque, un singe qui aurait vécu en Asie il y a une dizaine de millions d'années, dont on croyait la race éteinte. Certains adeptes de la théorie des fossiles vivants sont allés plus loin et croient à la survivance de quelques Néandertaliens qui se seraient retirés dans les habitats les plus inaccessibles de l'Himalaya, comme ce pourrait être le cas d'une sorte d'hommes sauvages, désignés localement sous le nom d'almas, vivant dans certaines régions isolées de l'Altaï en Mongolie. Le yeti serait ainsi le dernier survivant des ancêtres de l'homme ayant dû se réfugier dans un habitat isolé pour se protéger de l'Homme de Cro-Magnon, duquel nous descendons directement. Hypothèses sérieuses pour les uns, farfelues pour les autres !

    Le yeti serait pour certains un ours himalayen ou tibétain qui se serait aventuré dans les forêts et les plus hauts pâturages himalayens et qui se serait adapté à un environnement alpin. Toutefois, l'ours est incapable d'adopter une démarche bipède sur plusieurs centaines de mètres comme le laisse supposer plusieurs traces laissées sur la neige par ce que l'on croit être le yeti. La présence d'un gros orteil sur le côté intérieur des empreintes de ses pas écarte aussi l'hypothèse de l'ours. Enfin, les descriptions du yeti laissent croire bien davantage à un primate qu'à un ursidé.

    Pour d'autres, le yeti serait un singe anthropoïde encore inconnu, bipède comme le gibbon, qui s'apparenterait à l'orang-outan arboricole de Sumatra et Bornéo. Une sorte d'orang-outan terrestre. De nombreux témoins sembleraient rapprocher le yeti de l'orang-outan lorsqu'ils examinent les photos de primates qu'on leur montre.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty Re: Spécial écrit de Provence26

    Message par Jean-pierre 2009-09-12, 20:52

    Je connais bien quelques yéti qui sont des humanoïdes sans aucun doute mais assez primaire il faut bien l'avouer. lol!
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty bonsoir douce nuit

    Message par provence26 2009-09-17, 21:21

    A qui puis-je être utile , agréable , aujourd'hui ?
    Voici ce qu'au réveil chacun devrait se dire ,
    Et quand , le soir , des cieux la lumière se retire ,
    Heureux celui à qui son coeur a répondu :
    Ce jour qui va finir , je ne l'ai pas perdu ,
    Puisque grâce à mes soins j'ai vu
    Sur une face humaine ,
    La trace d'un plaisir ou l'oubli d'une peine ".
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty ce jour c'est Légendes

    Message par provence26 2009-09-18, 16:36

    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 GBT_4ba7052702c1f8ec317704eccf2664b0




    La France d'hier, c'est aussi la petite Histoire de France, vivante, piquante, amusante et parfois surprenante. Anecdotes, brèves insolites, faits remarquables et curieux événements vous invitent à la parcourir afin de mieux connaître la vie de nos ancêtres.

    Anecdotes

    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 72

    La France d'hier, c'est aussi la petite Histoire de France, vivante, piquante, amusante et parfois surprenante. Anecdotes, brèves insolites, faits remarquables et curieux événements vous invitent à la parcourir afin de mieux connaître la vie de nos ancêtres.


    Anecdotes



    LE ROI HENRI II ET LES OURS
    (D'après un récit paru en 1908)
    Un épisode curieux de l'occupation française de la Savoie au XVIe siècle est la réception faite en 1548 par les gens de Saint-Jean-de-Maurienne à Henri II. Le roi de France, se rendant en Piémont pour examiner l'armée, arriva dans la capitale de la Maurienne au mois d'août 1548. Il fut reçu solennellement et prit possession à la cathédrale du canonicat des ducs de Savoie que les souvenirs français avaient remplacés par la force des armes.


    Il y eut à cette occasion une petite mascarade curieuse dont le récit a déjà frappé de notoires voyageurs, tels le grand Schiller et l'astronome Lalande. Voici ce texte, d'après les mémoires du maréchal de Vieilleville, qui accompagnait Henri II dans sa campagne.
    Les autres villes de Savoie, par le chemin de Chambéry tirant au Mont-Cenis, ne méritaient pas qu'un si grand roi se dût parer en sorte quelconque. Aussi il les passa en chasseur, sa trompe en écharpe. Il est vrai qu'à Saint-Jean-de-Maurienne, pour ce qu'elle porte titre d'évêché, il fut prié par l'évêque et les habitants de les honorer de quelque forme d'entrée, et l'assurèrent de lui donner le plaisir de quelque nouveauté qui le contenterait et qu'il n'avait encore jamais vue. Sa Majesté, pour ne perdre sa part de cette nouvelle invention, à lui toutefois inconnue, les en voulut bien gratifier et se présenta le lendemain à la porte de Maurienne en équipage assez royal pour une telle ville, accompagné des princes et seigneurs de sa suite, semblablement de toute sa maison, et entra sous le poële à lui préparé.


    Henri II, roi de France

    Mais comme il eut marché environ deux cents pas en belle ordonnance, voici une compagnie de cent hommes, vêtus de peaux d'ours, têtes, corps, bras et mains, cuisses, jambes et pieds, si proprement qu'on les eût pris pour des ours naturels, qui sortent d'une rue, tambour battant, enseigne déployée, et chacun l'épieu sur l'épaule, et se vont jeter entre le roi et sa garde de Suisses, marchant quatre par rang, avec un ébahissement très grand de toute la cour et du peuple qui étaient par les rues, et amenèrent le roi, qui était merveilleusement ravi de voir des ours si bien contrefaits, jusque devant l'église, qui mit pied à terre, suivant la coutume de nos rois, pour adorer : auquel lieu l'attendaient l'évêque et le clergé, avec la croix et les reliques en forme de station, où fut chanté un motet en fort bonne musique, tous en chappes assez riches et autres ornements.

    L'adoration faite, les ours dessus dits ramenèrent le roi en son logis, devant lequel ils firent mille gambades, toutes propres ou approchantes du naturel des ours ; comme de lutter et grimper le long des maisons et des piliers des halles ; et (chose admirable) ils contrefaisaient si naturellement, par un merveilleux artifice en leurs cris, le hurlement des ours, que l'on eût pensé être parmi les montagnes : et voyant que le roi, qui déjà était en son logis, prenait un grandissime plaisir à les regarder, ils s'assemblèrent tous cent, et firent une chimade ou salve à mode de chiorme de galère, tous ensemble, si épouvantable qu'un grand nombre de chevaux sur lesquels étaient valets et laquais attendant leurs maistres devant le logis du roi, rompirent rênes, brides, croupières et sangles, et jetèrent avec les selles tout ce qui était dessus eux et passèrent (tant fut grande leur frayeur) sur le ventre de tout ce qu'ils rencontrèrent, qui fut le comble de la risée, non pas pour tous, car il y en eut beaucoup de blessés ; mais pour le désastre ils ne laissèrent une carole ou danse ronde, leurs épieux bas ; parmi laquelle les Suisses se réunirent à la bande, car ils sont comme patriotes des ours, d'autant qu'il s'en trouve en leurs montages, comme en celles de Savoie, étant toutes nommées Alpes ; où le roi confessa n'avoir reçu en sa vie autant de plaisir pour une drôlerie champêtre, qu'il fit lors, et leur fit donner deux mille écus.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty médecine populaire du Cantal

    Message par provence26 2009-09-18, 16:39




    RECETTES DE MÉDECINE POPULAIRE DU CANTAL
    (D'après « Revue de la Haute-Auvergne » paru en 1902)



    L'art de guérir occupe une grande place dans les légendes et les traditions populaires. Par atavisme, on croit aux sorciers, aux guérisseurs doués de dons spéciaux, aux noueurs d'aiguillettes, aux marchands d'orviétan, à tous ceux qui basent sur une foi aveugle l'efficacité de vaines formules et de remèdes impuissants. Comment expliquer, autrement que par des influences ancestrales, ce fonds immense de crédulité où trouvent leur raison d'être les coutumes les plus étranges, les préjugés les plus bizarres, les déconcertantes recettes destinées à soulager tous les maux ?

    Il serait banal de rappeler les formules bizarres consignées dans les anciens livres de thérapeutique. Les poudres d'os, de pierres précieuses, de poils, de cornes ou de sabots, les produits les plus répugnants de l'économie animale, les êtres les plus immondes de la création, tels que serpents, crapauds, limaces, y jouent un grand rôle, ainsi que les phrases cabalistiques, accompagnées de pratiques grotesques ou puériles. Mais tout cela, pensera-t-on, est de l'ancien temps. Le progrès de la science a fort heureusement détruit la crédulité qui faisait le succès et la fortune des Purgon et des Diafoirus. Erreur profonde. La civilisation n'est qu'à la surface. Grattez un peu et vous trouverez l'âme populaire encore naïve et ignorante, rebelle aux vérités démontrées, mais prête à accepter sans contrôle et avec une foi aveugle, les procédés empiriques les plus absurdes. Le Folklore auvergnat pourrait s'enrichir d'un chapitre aussi étendu qu'intéressant s'il recueillait toutes les superstitions accréditées, soit dans les campagnes reculées, soit dans les centres les plus peuplés.

    Si d'aventure, vous ressentez une vive douleur faisant craindre un point de côté, hâtez-vous d'envoyer quérir ici même, au Viaduc d'Aurillac, le chat de M. V... Ce célèbre félin, de forte taille et dodu, type superbe parmi ses congénères, possède un pouvoir magique : il suffit de lui égratigner la queue - opération à laquelle il se prête volontiers - de recueillir le sang, de le mélanger à du bouillon et d'absorber ce breuvage, pour que la douleur disparaisse aussitôt. Le sieur P... de la rue Destaing, s'est ainsi guéri ; sa femme peut témoigner de deux guérisons dans les mêmes conditions. Seulement, en vertu de l'affinité des sexes, il faut à la femme du sang de chatte et ne pas connaître l'adresse de la compagne du minet philanthrope est regrettable.

    Le sieur R... de l'avenue de la République, a soulagé sa fille de violentes migraines, en lui appliquant sur la tête un pigeon tout pantelant que l'on venait d'éventrer. La douleur a cessé au dernier battement d'ailes du malheureux volatile. A l'âge lointain de la Pierre polie, on était certes moins cruel vis-à-vis des animaux ; au lieu de recourir à un tel procédé, on préférait détacher dans le crâne du malade une rondelle - qui devenait un précieux talisman - pour permettre à la cause du mal de s'échapper. Et, puisqu'il est question des temps préhistoriques et que nous nous occupons de traditions, notons des rapprochements qui se présentent à l'esprit. Alors on se couvrait de peaux de bêtes et on ornait sa poitrine de colliers, d'amulettes et de pendeloques. Toutefois, c'étaient des coquillages, des dents ou de simples cailloux percés, au lieu des singuliers et coûteux

    Coq, poules et poussins. Peinture provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Mb3313

    objets fétichistes suspendus aux chaînes en sautoir de nos élégantes. Alors, tout comme aujourd'hui, le développement de certaines parties de leur personne était considéré comme un élément de la beauté des femmes et les très curieuses statuettes découvertes à Brassempouy (Landes) nous apprennent qu'on obtenait ce résultat stéatopygique sans les artifices et les tortures du corset.

    Laissant de côté les cas particuliers, au risque de marcher sur les plates-bandes des médecins et de diminuer leur clientèle, indiquons d'autres recettes confiées en grand secret et dont l'efficacité est absolument garantie. Pour les maux d'yeux et d'oreilles, demandez à une nourrice, brune ou blonde, quelques gouttes de lait. Pour la migraine, si le meurtre d'un pigeon vous répugne, prenez une tête de corbeau, faites-la cuire sur des charbons, retirez-en la cervelle et mangez-la. Pour la jaunisse, armez-vous de courage, mettez de la fiente de poule, séchée au soleil, dans du vin blanc, et buvez. Vos engelures lavées avec l'eau ayant servi à la cuisson de boudins, disparaîtront comme par enchantement.

    Aux enfants qui mouillent leur couchette, donnez des crottes de rats dans du bouillon. Un spécifique infaillible contre la surdité est du coton imbibé d'une huile dans laquelle vous aurez broyé des œufs de fourmis. Pour faire tomber sans douleur les dents creuses placez, dans le trou, de la cendre de vers de terre et bouchez avec de la cire vierge. Les toiles d'araignées servent à panser les coupures. Pour les maladies de poitrine, essayez une cure au bouillon de limaçons. L'anguille a des propriétés remarquables : son sang est un remède contre l'ivrognerie et son foie, réduit en poudre, facilite les accouchements. Le crapaud, si laid qu'il soit, jouit de vertus extraordinaires : faites-le bouillir dans de l'huile et vous obtiendrez un onguent souverain contre la teigne ; appliquez-le vivant sur un chancre et vous tuerez celui-ci ; vous vous assurez de la mort en examinant si un nouveau crapaud, donné en pâture, n'est pas entamé.

    L'escargot, placé sur un panaris, produit un effet semblable avec un rôle opposé, il mange au lieu d'être mangé. Le crottin de cheval mêlé avec de la graisse est souverain contre les brûlures et, si vous voulez vous débarrasser d'hôtes aussi peu agréables que les puces, ayez recours à l'urine de jument. La vache mérite également votre reconnaissance : sa bouse délayée dans du vin est un très bon topique contre l'enflure des pieds ; mélangée au beurre, elle soulage la goutte ; toute fraîche, elle combat avec succès les hydropisies les plus rebelles. Il est naturel, après ces services rendus par les animaux, que vous trouviez en vous-même un contingent de remèdes. Les plaies, quelle que soit leur malignité, n'ont pas de meilleur baume que votre urine, et, si une épine se glisse dans votre chair, chassez-la avec du coton trempé dans ce liquide. Rappelez-vous aussi que les femmes arvernes se gargarisaient la bouche avec leur urine pour donner à l'émail des dents l'éclat chatoyant de la perle, écrit Mourguye dans Essai sur les anciens habitants de l'Auvergne.

    Enfin, pour sortir de cette pharmacopée nauséabonde, empressons-nous de citer trois observations qui se rattachent à notre sujet et qui sont très concluantes au point de vue des phénomènes de l'autosuggestion. Un habitant d'Aurillac guérissait les malades de la fièvre en leur donnant une petite amulette à avaler et une grosse amulette à suspendre au cou pendant neuf jours. La première était un peloton de fil de la grosseur d'un pois ; la seconde, un morceau de papier chiffonné enveloppé de quelques tours de fil. Au dernier jour de la semaine, il fallait jeter l'amulette au feu sans l'ouvrir. L'indiscret qui enfreignait cette recommandation retombait malade. Un paysan d'Yolet, né un vendredi avant Pâques, avait un privilège identique avec des moyens différents : il prenait une tranche de pain, faisait certains signes, murmurait certaines paroles, puis mangeait une bouchée de pain et en faisait faire autant au fiévreux, qui conservait précieusement le reste de la tranche pour en goûter chaque matin, à jeun, pendant neuf jours. Une femme de Vézac se serait débarrassée de la fièvre en prenant un morceau de lard dans lequel elle avait mis une rognure de chacun des ongles de ses doigts et de ses orteils.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty les moines rougessde Haute Bretagne

    Message par provence26 2009-09-18, 16:42




    Les MOINES ROUGES, Templiers de Haute-Bretagne
    (D'après Légendes locales de la Haute-Bretagne paru en 1899)
    En Haute-Bretagne, le nom de « moines rouges » s'applique en général aux Templiers ; cette couleur n'était pas celle du costume de ces religieux militaires, qui était blanc avec une croix rouge sur la poitrine, mais c'est celle dont les récits populaires affublent assez souvent le diable, et elle indique les accointances qu'on leur attribue avec l'esprit des ténèbres. Elle n'est pas, du reste, l'apanage exclusif des chevaliers du Temple : les moines rouges sont ceux, quel que soit leur ordre, qui ont laissé de mauvais souvenirs.

    Pour les Templiers, la tradition les représente comme de grands bâtisseurs ; elle leur rapporte l'origine de beaucoup de monuments. Ils avaient construit la tour octogone de Montbran en Pléboulle, une église à La Baussaine, des chapelles à Radenac, à Ferel, à Avessac ; à Saint-Aubin-des-Châteaux, des ruines s'appellent la Prison des Templiers. La chapelle du Temple en Pléboulle, qui est fort ancienne, est située dans un bas, au bord du ruisseau ; elle passe pour avoir appartenu aux Templiers ; la tour octogone de Montbran est du XIe ou XIIe siècle ; sur un tertre voisin



    Vestiges de la tourprovence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 20qc2o5


    octogone de Montbran
    se tenait au mois de septembre une foire très ancienne jadis importante. Le château de la Roche-Gouyon est appelé aujourd'hui le Fort La Latte, et les Gouyon de Matignon en furent les possesseurs jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

    Le Répertoire archéologique du Morbihan cite beaucoup d'autres constructions attribuées au Templiers dans le pays bretonnant. Les nombreux châteaux qu'ils possédaient aux environs de Moncontour, s'effondrèrent tous en une nuit ; à Yffiniac, un couvent appelé Sainte-Barbe, habité par les moines rouges, et dont on voit encore les ruines, fut entièrement détruit en une nuit ; à La Baussaine, les Templiers furent aussi exterminés de la même manière. Ces trois légendes, recueillies sur des points assez éloignés les uns des autres, semblent une traduction populaire d'un fait historique : les chevaliers du Temple furent en effet arrêtés le même jour par ordre de Philippe le Bel.
    Comme beaucoup d'autres personnages dont la vie fut, affirme-t-on, souillée par des crimes, ils ne peuvent trouver de repos, même après leur mort. Dans quelques cantons, le peuple croit encore voir errer la nuit les Templiers ou Moines rouges, montés sur des squelettes de chevaux recouverts de draps mortuaires. Ils poursuivaient, dit-on, les voyageurs, s'attaquant de préférence aux jeunes gens et aux jeunes filles qu'ils enlevaient et conduisaient Dieu sait où, car ils ne les ramenaient point. Ils figurent dans plusieurs légendes d'Avessac. Sur l'un de ses coteaux les plus élevés, se dressait jadis l'antique chapelle de Trioubry, qui fut, dit la tradition, d'abord un oratoire bâti par des Templiers. Les gens du pays qui vont en pèlerinage aux ruines de la chapelle, n'osent guère s'y aventurer sans armes.

    Un habitant du village voisin de Rambalay racontait qu'un soir, naguère, il s'était pour se préserver du vent, abrité dans les ruines de la chapelle. A peine entré, il la vit illuminée de toutes parts, remplie bientôt de squelettes, et un grand moine, tout vêtu de rouge, se mit à courir après lui en poussant des cris. L'homme se précipita hors du sanctuaire, mais s'étant retourné après quelques centaines de mètres, il vit le moine rouge revenir sur ses pas et disparaître sous les pierres du coteau. On dit que ce moine rouge, ancien Templier chargé de crimes, revient tous les soirs chercher des chrétiens en état de péché mortel, pour leur faire partager ses supplices en enfer.

    Les moines rouges, qui passent, à tort du reste, pour avoir habité le château du Guildo, voisin d'un ancien couvent de Carmes, viennent errer la nuit autour de ses ruines ; ils marchent péniblement, courbés sous un pesant fardeau, et de temps en temps ils poussent des gémissements. Ils sont condamnés à porter pendant toute l'éternité, en punition de leurs crimes, le poids de tout ce qu'ils ont volé. Un fermier, ayant compté ses gerbes dans un de ses champs, en trouva une centaine de plus le lendemain quand il fut pour faire une charretée ; il crut que les moines rouges lui avaient rendu une partie de ce qu'ils avaient volé jadis à ses parents.

    Dans l'avenue d'un ancien manoir, à Quévert, près de Dinan, erre, surtout aux environs d'un puits, un Templier ; d'abord, il se promène à pas lents, puis il se met à parcourir l'avenue en tous sens. On dit dans le pays que le puits cache un dépôt d'argent fait au Templier, qui est mort sans avoir pu le restituer.

    La légende qui suit semble être la seule à peindre les Templiers sous un jour favorable. Au temps jadis, les habitants de Ploubalay étaient en mauvais renom dans tout le pays d'alentour ; on dit même que les recteurs des paroisses voisines avaient adopté une sonnerie spéciale qui





    Chapelle du Temple de Pléboulle provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 20qc2o5




    conseillait aux gens de faire attention à leurs bêtes et à leurs filles, parce que, comme on disait, les Ploubalay étaient dehors. Parmi eux il y en avait cinq, plus méchants que les autres, qui partirent pour Matignon, se promettant d'y rançonner les gens.

    L'un d'eux pourtant n'était pas entièrement corrompu et il avait plus d'une fois soigné ceux qu'avaient blessés ses compagnons, ou restitué la part du butin qui lui revenait. Comme ils passaient par Trégon, ils rencontrèrent un chevalier monté sur une maigre haridelle, et suivi d'un seul serviteur assez pauvrement vêtu. Il leur demanda quel chemin il fallait prendre pour arriver à Saint-Jacut-de-la-Mer. Au lieu de lui répondre, les quatre coquins l'attaquèrent à l'improviste, tuèrent son valet et s'acharnèrent à le frapper lui-même jusqu'au moment où il ne donna plus signe de vie. Après avoir pris au maître et à son serviteur ce qu'ils avaient d'argent, ils continuèrent leur route, sans s'occuper du cheval qui leur paraissait de trop peu de valeur.

    Le voleur compatissant resta en arrière de ses compagnons pour rendre les derniers devoirs à ceux qui venaient d'être tués. Il creusa une fosse assez profonde pour contenir deux corps, et il y déposa d'abord le cadavre du serviteur ; mais comme il soulevait le chevalier, il s'aperçut qu'il respirait encore. Il courut à une source qui se trouvait dans les bois de la Villegueury, et en rapporta un peu d'eau, à l'aide de laquelle il fit revenir le chevalier. Quand celui-ci eut repris ses sens, il remercia l'homme qui l'avait secouru, et lui conseilla d'aller rejoindre ses compagnons.

    - Non, dit le voleur ; je ne vous abandonnerai pas dans l'état où vous êtes ; laissez-moi vous remettre sur votre cheval, je le tiendrai par la bride, et vous conduirai à un endroit où l'on pourra vous soigner
    - Bien grand merci, répondit le chevalier, et quand il se fut soulevé à l'aide du voleur, il se mit en selle aussi aisément que s'il n'avait eu que vingt ans, et que s'il n'eût jamais été blessé.

    A peine l'homme de Ploubalay, qui se nommait Jean, eut-il pris la bride du maigre coursier, qu'il se sentit soulevé de terre et comme porté, et il put sans nulle fatigue suivre le galop rapide du cheval. En arrivant à Matignon il vit ses quatre compagnons que les soldats de M. de Gouyon emmenaient à la Roche-Gouyon pour y être pendus. « Mon fils, lui dit le chevalier, si vous n'aviez pas été charitable, vous auriez eu le sort de ces malheureux : que Dieu et la Vierge vous gardent ! »

    Ils traversèrent Matignon sans s'y arrêter, et arrivèrent à la chapelle du Temple de Pléboulle lorsque la nuit était déjà close depuis longtemps. Jean fut bien étonné de voir qu'elle était splendidement éclairée ; la porte s'ouvrit d'elle-même, quand son compagnon se présenta, et il le suivit. Le chevalier se prosterna sur les dalles, et, après y être resté longtemps en prières, il se releva et dit à Jean : « Je suis le grand-Maître des Templiers, les chevaliers sans peur et sans reproche ; vous m'avez sauvé la vie sans savoir qui j'étais, et Dieu m'envoyait vers vous pour vous retirer de la voie que vous suiviez ; car si jusqu'ici votre bon cœur vous avait rendu moins méchant que vos compagnons, vous auriez fini par devenir comme eux. Vous avez beaucoup à expier ; mais votre charité vous a déjà fait obtenir un peu de miséricorde.

    Gisant de bois appelé le Tombeau du Templier
    dans l'église de Carentoir
    Voulez-vous retourner dans le monde où vous vous perdriez encore peut-être, ou rester ici à jamais ? » Jean répondit qu'il resterait avec le chevalier.

    Depuis il vit dans le souterrain qui conduit de la chapelle à la vieille tour dont on voit les ruines sur le tertre de Montbran. Quelques personnes l'ont aperçu lorsque, par les nuits sombres, il quitte sa retraite ignorée des hommes pour se promener parmi eux. Sa barbe est si longue que, pour pouvoir marcher, il lui faut la relever et la mettre sur son épaule, et elle est si touffue que l'on dirait qu'il porte un sac de grains. Souvent la chapelle semble entourée d'étranges clartés ; c'est alors que les spectres des compagnons de Jean viennent le supplier de les prendre en pitié et d'intercéder pour eux.

    Quelques représentations qui subsistent encore sont rattachées par le peuple à ces moines guerriers : à Carentoir on voit une statue en bois assez fruste, dite le Tombeau des Templiers ou le Saint dormant ; elle est reproduite dans la monographie de l'abbé Le Claire. A la chapelle Sainte-Catherine en Lizio, que l'on disait avoir été construite avec les débris d'un prieuré de Templiers, deux moines rouges étaient peints sur un vieux tableau.

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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty superstitions Lorraines

    Message par provence26 2009-09-18, 16:45



    Quelques SUPERSTITIONS LORRAINES
    (D'après un article paru en 1904)

    Les fontaines réputées miraculeuses ne manquent point dans les trois départements lorrains, et nombre de gens n'ont pas cessé d'avoir en la vertu de leurs eaux la même confiance que les ancêtres. Au sud-ouest de la Meuse, entre Gondrecourt et Ligny surtout, à Reffroy, à Badonvilliers, à Tourailles, saint Christophe, sainte Anne, saint Michel ont gardé leurs partisans convaincus. Là-bas, lorsqu'un jeune enfant souffre et languit, sa mère ou quelque autre de ses proches s'achemine, avec une chemise du malade, vers l'une des sources consacrées à ces élus.

    La chemise est jetée sur l'eau du bassin. Surnage-t-elle ? L'enfant est condamné comme ne tenant pas du saint. Si, au contraire, elle coule à fond tout entière, l'enfant tient tout entier du saint, patron de la fontaine ; il est sauvé, immanquablement, il guérira ! Dans l'un et l'autre cas, la famille fait une neuvaine de prières qui hâtera la mort ou le rétablissement de l'enfant. Il se peut qu'une partie seulement de la chemise soit immergée : l'eau est si capricieuse ! Il est dès lors certain que seule la partie correspondante du corps est atteinte ; toutefois la neuvaine s'impose encore.

    En d'autres villages de la Meuse, si la chemise plonge, c'est au contraire de mauvais augure. A Vaux-la-Petite, jusqu'en 1865, on faisait sécher, sans la tordre, la chemise immergée dans la fontaine consacrée à saint Julien et l'on en revêtait le petit malade pour assurer la guérison. Ces usages ne sont pas particuliers au département de la Meuse ; ils existent aussi en Meurthe-et-Moselle, près de Toul.

    Il serait oiseux de citer les sources de Lorraine réputées miraculeuses, celles qui passent pour souveraines contre la fièvre, les maux d'yeux et d'oreilles, les coliques. Contentons-nous d'indiquer la fontaine de la Pichée, près de Pintheville (Meuse), douée d'innombrables vertus curatives, parce que la Vierge y est venue se laver les pieds. Ne demandez pas aux gens du village dans quelles circonstances la Vierge procéda à ces ablutions ; vous risqueriez de vous faire écharper. Par contre, les habitants d'Arrancy, tout au nord de la Meuse, près de Longuyon, ont perdu toute confiance en saint Martin. La légende rapporte que le saint voyageait en ces parages, quand le pied de sa monture, rencontrant un caillou, y creusa un trou de 12 centimètres de diamètre en forme de fer à cheval. Toujours, même par les plus grandes sécheresses, cette cavité contient de l'eau, une eau curative, ou plutôt qui l'était jadis. Saint Martin a eu évidemment à se plaindre des gens du cru, puisque l'eau du caillou ne guérit plus. Le Caillou de saint Martin n'est aujourd'hui qu'un but de promenade et un objet de curiosité.

    Chaque saint a naturellement sa spécialité ; le même ne saurait tout faire. Mais il est des cas embarrassants où l'on ignore lequel il faut invoquer pour obtenir la guérison d'une personne gravement malade. Cruelle perplexité ! La famille devra recourir à la tireuse de serviette. Voici, dit M. Labourasse (Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc), comment on procède au centre de la Meuse, notamment dans les cantons d'Étain, de Fresnes et de Spincourt : « Une espèce de mégère tend au consultant une serviette dont il prend l'un des bouts, tandis qu'elle tient l'autre ; elle la tord, puis en mesure la longueur à la coudée. Elle pose alors diverses questions à la serviette, et suivant que celle-ci, par quelque habile tour de main de l'opératrice, se raccourcit ou s'allonge, elle est censée répondre oui ou non. Et l'on est obligé, si le malade est taché du bain de tel ou tel saint, d'entreprendre un pèlerinage vers celui qu'elle indique, de lui faire des offrandes, de brûler des cierges et d'accomplir en son honneur des neuvaines dont, moyennant finances, se charge la sybille, hâtant la mort ou la guérison du malade. Plus on est généreux, plus les prières sont efficaces. Le bon billet ! »


    Tout le monde ne tire pas la serviette : c'est une spécialité ; on naît tireuse de serviette, on ne le devient pas ; c'est un don, quoi ! Une femme de Béchamp (Meurthe-et-Moselle) excellait, il y a quelques années, dans cet art facile de rançonner, en frisant la correctionnelle, les paysans plus que naïfs. Dans quelques localités du canton de Fresnes-en-Woëvre, à Haudiomont par exemple, la serviette est remplacée par une nappe. Partout, qu'il s'agisse d'une serviette ou de sa grande soeur la nappe, si le malade ne guérit pas, c'est que lui ou son délégué manque de foi.


    Au sud de Verdun, à Génicourt-sur-Aleuse, et près de Vaucouleurs, le secret a conservé de chauds adeptes parmi ceux qui sont affligés d'entorses, de foulures, etc. ; mais ici, c'est un homme qui opère. Après avoir mis à découvert la partie malade, il se déchausse le pied droit et fait sur le siège de la douleur un signe de croix avec le gros orteil en disant : Panem nostrum quotidianum ; puis il marmonne une formule composée de mots absolument incohérents. D'un linge trempé dans l'urine d'un homme (quel que soit cet homme) il fait une compresse qu'il chauffe sous la cendre et qu'il applique ensuite sur le point douloureux. Le patient est tenu de réciter cinq pater et autant d'ave en mémoire des cinq plaies du Christ, ou de faire à heures fixes une neuvaine de prières déterminées. La guérison survient après un laps de temps égal à celui qui s'est passé entre l'accident et l'intervention de l'opérateur. Le traitement par le secret s'étend également aux animaux atteints de coliques, de tranchées.

    Les oraisons varient ; chaque guérisseur par le secret a la sienne. Qu'il nous suffise de citer deux de ces prières, celle qui vous délivrera, non des rhumatismes ou de la teigne, mais du mal de dents, et celle qui débarrassera, le cas échéant, votre cheval des tranchées.


    Voici la première : berkkkk


    Pour guérir le mal de dents. - « Sainte Apolline, assise sur la pierre de marbre, Notre-Seigneur passant par là, lui dit : "Apolline, que fais-tu là ? - Je suis ici pour mon chef, pour mon sang, pour mon mal de dents. - Apolline, retourne-t'en... Si c'est une goutte de sang, elle tombera ; si c'est un ver, il mourra. »
    Réciter ensuite cinq pater et cinq ave, puis faire le signe de la croix, avec le doigt, sur la joue en face du mal que l'on ressent, en disant : « Dieu t'a guéri par sa puissance. »

    L'oraison suivante chassera les tranchées des chevaux :
    « Cheval noir ou gris (il faut indiquer soigneusement la couleur du poil de la bête) appartenant à N..., si tu as les avives de quelque couleur qu'elles soient, ou les tranchées rouges, ou trente-six sortes d'autres maux, en cas qu'il y soit, Dieu t'a guéri et le bienheureux saint Éloi. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
    Ensuite cinq pater et cinq ave pour remercier Dieu de sa grâce.

    On voit que la sorcellerie n'est pas morte, dans un pays où jadis sorciers et sorcières étaient assez malmenés puisque, en 1583, deux sorciers et huit sorcières furent brûlés vifs à Saint-Mihiel, en une seule fois.

    Dans une des plus charmantes communes de la Meuse, aux Islettes, quand un jeune enfant a des convulsions, la mère prend son petit bonnet et le jette au feu. Si les douleurs sont aussi intenses après la combustion complète, inutile d'appeler le docteur, toute médication est superflue. Si vous souffrez de points de côté, écrit l'instituteur de Mogeville, mettez sur un verre d'eau autant de grains d'avoine que vous ressentez de ces points, puis faites le signe de la croix à rebours chaque fois qu'un grain descendra au fond du verre ; autant de grains immergés, autant de points disparus. Si vous trouvez une taupe vivante, sans la chercher, tuez-la et mettez dans un sachet son museau et ses pattes ; suspendu au cou d'un enfant, ce sachet lui épargne toute douleur à l'époque de la dentition. A Luméville, pour faciliter la dentition des bébés, on leur pend au cou certains os de poisson.

    A Landrecourt, près de Verdun, on se débarrasse des verrues en jetant des pois dans un puits. Aux environs de Vaucouleurs, quelques personnes mangent, le jour de Pâques, des oeufs pondus le Vendredi saint dans la matinée ; elles s'imaginent ainsi se préserver de la fièvre pendant toute l'année. D'autres jeûnent ou font simplement abstinence, le jour de Pâques, pour conjurer le mal de dents. Ce sont celles qui n'ont aucune foi dans l'efficacité de l'oraison à sainte Apolline.

    Enfin, croirait-on que, dans le nord de la Meuse, on se figure qu'en disant, le jour de la Saint-Nicaise (11 octobre), une oraison spéciale, vous pouvez envoyer chez un de vos ennemis les rats et les souris qui vous gênent chez vous ? Voici une sommation aux rongeurs : « Rat, rate ou souriate, souviens-toi que sainte Gertrude est morte pour toi dans un coffre de fer rouge ; je te conjure, au nom du grand Dieu vivant, de t'en aller hors de mes bâtiments et héritages. » Si l'on ne tient pas à envoyer rats et souris chez un voisin dont on a à se plaindre, on ajoute : « et d'aller aux bois sous les trois jours. » Dans le cas contraire, c'est en somme assez peu compliqué : on écrit sur de petits morceaux de papier des signes cabalistiques, et l'on fait pour les souris un pont formé d'une simple planche ; elles ne sont pas exigeantes.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty les Fées de Haute-Bretagne

    Message par provence26 2009-09-18, 16:46




    LES FÉES EN HAUTE-BRETAGNE
    (D'après un article paru en 1886)

    En Haute-Bretagne, on parle très souvent des fées. Outre les légendes nombreuses qu'on raconte à leur sujet, plusieurs proverbes où elles figurent sont restés dans la conversation courante ; on dit : « Blanc comme le linge des fées » pour désigner du linge d'une blancheur éclatante ; « Belle comme une fée » pour exprimer une beauté surhumaine.

    Elles se nomment généralement Fées, parfois Fêtes, nom plus voisin que fée du latin fata ; on dit une Fête et un Fête ; de Fête dérive vraisemblablement Fuito ou Faitaud, qui est le nom que portent les pères, les maris ou les enfants des fées (Saint-Cast). Vers Saint-Briac (Ille-et-Vilaine), on les appelle parfois des Fions ; ce terme, qui s'applique aux deux sexes, semble aussi désigner les lutins espiègles.

    Vers le Mené, dans les cantons de Collinée et de Moncontour, on les appelles des Margot la Fée, ou ma commère Margot, ou bien la bonne femme Margot. Sur les côtes, on les désigne assez souvent sous le nom de bonnes dames ou de nos bonnes mères les fées ; en général on parle d'elles avec certains égards.

    Les fées étaient de belles personnes. Il y en avait toutefois des vieilles qui paraissaient avoir plusieurs centaines d'années ; quelques-unes avaient les dents longues comme la main, ou leur dos était couvert de plantes marines, de moules ou de vignots ; c'est une manière de désigner leur ancienneté. A Saint-Cast on dit qu'elles étaient habillées de toile, sans que j'aie pu obtenir des détails plus précis ; dans l'intérieur on est plus affirmatif, et voici la déposition textuelle qui m'a été faite, en 1880 : « Elles étaient faites comme des créatures humaines ; leurs habits n'avaient point de coutures, et on ne savait lesquels étaient des hommes, lesquelles étaient des femmes. Quand on les apercevait de loin, elles paraissaient vêtues des habits les plus beaux et les plus brillants. Quand on s'approchait, ces belles couleurs disparaissaient ; mais il leur restait sur la tête une espèce de bonnet en forme de couronne, qui paraissait faire partie de leur personne. » (Conté par François Mallet du Gouray, laboureur)

    Sur la côte, on prétend que les fées appartenaient à une race maudite, et qu'elles avaient été condamnées à rester sur la terre pendant un certain temps. Vers le Mené, canton de Collinée, les anciens disaient que lors de la révolte des anges, ceux qui étaient restés dans le paradis se divisèrent en deux : les uns prirent parti pour le bon Dieu ; les autres restèrent neutres. Ces derniers furent envoyés sur la terre pour un temps, et ce sont ces anges à moitié déchus qui étaient les fées. Un conte recueilli à Saint-Suliac par Mme de Cerny raconte que la fée du Bec-du-Puy fut exorcisée par le curé de Saint-Suliac. On ne vit rien ; mais on entendit un cri de douleur (Saint-Suliac et ses légendes).

    En général on croit que les fées ont existé, mais qu'elles ont disparu à des époques qui varient suivant les pays. Dans l'intérieur, vers le Mené, d'après ce que j'ai entendu personnellement, depuis plus d'un siècle il n'en existerait plus. Il en est de même aux environs d'Ercé (Ille-et-Vilaine).

    Sur la côte, où l'on croit fermement que les fées ont habité les houles ou grottes des falaises, l'opinion générale est qu'elles ont disparu au commencement du siècle. Nombre de personnes, âgées aujourd'hui d'une soixantaine d'années, ont entendu raconter à leurs pères ou à leurs grands-pères qu'ils avaient vu les fées. Jusqu'à présent, j'ai rencontré une seule personne qui croyait à leur existence contemporaine : c'était une ancienne couturière de Saint-Cast ; elle en avait si peur que, lorsqu'elle allait coudre dans les fermes, elle faisait un grand détour pour éviter de passer à la nuit close auprès d'un champ qu'on nomme dans le pays le Couvent des Fées.

    Les fées ont disparu depuis que l'on sonne l'Angelus et qu'on chante le Credo ; mais par la suite des temps la religion s'éteindra, on ne chantera plus le Credo, on ne sonnera plus l'Angelus, et les fées reviendront. Les anciens disaient avoir entendu dire à leurs anciens à eux qu'il y en avait eu jusqu'à une certaine époque. Alors elles avaient disparu ; mais au bout d'un certain temps elles devaient revenir. Elles sont toutes parties la même nuit ; elles reviendront aussi la même nuit. J'ai retrouvé la même croyance, avec plus de précision, vers Ercé-près-Liffré (Ille-et-Vilaine).

    Les fées reviendront le siècle prochain, parce que les chiffres du prochain siècle est un chiffre impair. Le siècle invisible, c'est-à-dire celui où on ne voit pas les esprits : on les reverra dans le prochain.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty horreur!!!!!!!!!!!!!!!

    Message par provence26 2009-09-18, 20:38


    Ils volent une jambe au cimetière

    Il y a tout juste vingt ans, en 1974, une histoire étrange et macabre défrayait le chronique du département de l'Aude. Quatre personnes apparemment saines d'esprit dérobèrent un cadavre dans un cimetière pour en tirer la substance nécessaire à fabriquer un philtre de désenvoûtement. Cette potion magique était destinée à délivrer un innocent bambin qui hurlait des nuits entières sans raison. Un sorcier du voisinage affirmait que l'enfant était victime du sort que lui avait jeté des membres de la famille jaloux de leur réussite. L'affaire se termina au Tribunal correctionnel de Carcassonne où les quatre prévenus avouèrent comment ils avaient volé nuitamment un mouton dans un enclos, ainsi qu'un cadavre dans un cimetière. A la lueur de chandelles rituelles, dans leur garage transformé en chapelle satanique, ils prélevèrent une jambe du mort à coup de burin, puis, suivant scrupuleusement les instructions du sorcier, ils mélangèrent des lambeaux de chair humaine au sang de l'animal égorgé par l'un des complices. La potion fut placée dans des petits cercueils de bois, à côté de poupées de cire piquées d'épingles et des photos des beaux-frères auxquels il convenait de renvoyer le sort
    .
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty des moines tibétains...........

    Message par provence26 2009-09-19, 15:08

    Quel magnifique travail et dire qu'ils le détruisent par la suite...



    Des moines tibétains réalisaient le grand mandala avec du riz.

    La 7e journée, ils ont jeté le magnifique travail dans l' eau du fleuve pour démontrer qu' on ne doit pas s' attacher aux choses terrestres.

    Admirez ce magnifique travail.

    Et c'est fait avec du riz coloré. Quelle patience !












    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Image0099109910jpg7


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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty Re: Spécial écrit de Provence26

    Message par Jean-pierre 2009-09-19, 15:26

    Magnifique travail en effet,c'est dommage qu'ils jettent leurs œuvres, elles pourraient remplacer avantageusement certaines pseudo œuvres modernes.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty Re: Spécial écrit de Provence26

    Message par NIKOL 2009-09-19, 15:49

    Waouhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!! Moi qui n'ai pas la patience de faire un ...puzzle !!!!!!!!!!!!!!!!!
    Cherchez l'erreur !!!!!!!!!!!!!!!!!!! SUPERBE en effet !!!
    Mais les Tibétains sont des sages c'est bien connu ...
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty Re: Spécial écrit de Provence26

    Message par Jean-pierre 2009-09-19, 16:47

    Ce qui est bien c'est que ça me conforte de ne pas être sage. Smile
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty JE DI " MERCI "

    Message par provence26 2009-09-20, 17:09


    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Femmepenseimage


    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Femmepensebar



    JE DIS MERCI



    Aujourd'hui, j'ai le goût de dire Merci à la vie.







    Merci pour tout ce qu'elle me donne en abondance : santé, bonheur, prospérité.







    Merci pour les dures leçons qui m'ont aidé à mieux me connaître et à mieux connaître les autres.







    Merci pour les échecs que j'ai encaissés : cela m'a enseigné l'humilité, l'obligation de ne jamais m'asseoir sur mes lauriers et la nécessité de comprendre les échecs des autres personnes qui, elles aussi par moment, ont besoin d'être aidées.







    Merci pour les occasions de cultiver la patience, la tolérance.







    Merci pour les multiples découvertes de la réalité de la vérité.







    Merci pour la conscience grandissante : mes guides qui veillent sur moi malgré mes erreurs, me protègent malgré mes faiblesses, m'aiment malgré mes défauts, et me trouvent les solutions malgré mon obstination.







    Merci pour la joie bien simple de réaliser que je suis vivant.







    Merci pour les chances que j'ai connues, les malchances que j'ai évitées, les solutions que j'ai trouvées, les talents que j'ai développés, les victoires que j'ai remportées, les bonnes journées que j'ai vécues.







    Merci pour les parents que j'ai connus, les amis que j'ai rencontrés, les éducateurs que j'ai côtoyés, les livres que j'ai lus, les voyages que j'ai faits, les repas que j'ai pris.







    Merci mon Dieu de m'avoir donné la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d'en connaître la différence.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty Je vis le moment présent !!!!

    Message par provence26 2009-09-20, 17:13


    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Halfmoonlady




    JE VIs le moment présent


    Le moment présent est le seul
    qui nous appartienne vraiment.



    Pourtant, nous refusons trop souvent
    d'accepter ce qu'il nous offre.

    Nous choisissons plutôt de le ternir
    par des images du passé qui nourrissent
    notre ressentiment ou qui créent des attentes.



    Le passé n'existe plus, si ce n'est dans notre mémoire.



    Les bons moments ne se représenteront
    jamais exactement de la même façon,
    et la douleur, si nous acceptons
    de la laisser derrière nous,
    ne viendra plus empoisonner nos relations.


    Il est certain que nos expériences
    nous servent de points de repère et que
    nous devons apprendre du passé
    afin de ne pas perpétuer nos erreurs.



    Que ceci ne nous pousse pas à ériger
    des barrières qui nous protégeront tellement
    qu'elles nous isoleront et nous rendront malheureux.



    Notre droit au bonheur est un droit inné,
    qui nous est venu avec la vie.

    Ce droit s'exerce toujours dans le présent.

    Apprenons du passé et vivons au présent.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty N'abandonne surtout pas !

    Message par provence26 2009-09-20, 17:15



    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Abandonnepasimage

    N'abandonne surtout pas !!!!!!!!!

    Lorsque dans ta vie, rien ne va plus, que les problèmes
    tourmentent ton esprit et que l'argent te cause tant de soucis...


    Repose-toi s'il le faut,
    mais n'abandonne surtout pas.




    Lorsque trop d'erreurs ont été commises,
    que tout ton univers menace de s'écrouler et fatigué,
    tu sens la confiance t'abandonner ...


    Repose-toi s'il le faut,
    mais n'abandonne surtout pas.




    Tu sais, la vie est parfois étrange,
    avec son lot de surprises et d'imprévus.

    Il ne nous est pas donné de savoir à l'avance
    combien d'étapes nous devrons franchir
    ni combien d'obstacles nous aurons à surmonter
    avant d'atteindre le bonheur et la réussite.


    Combien de gens ont malheureusement cessé de lutter
    alors qu'il n'aurait peut-être fallu qu'un petit pas de plus
    pour transformer un échec en réussite.




    Et pourtant, un pas à la fois n'est jamais trop difficile.


    Tu dois donc avoir le courage et la ténacité nécessaire
    pour faire ce petit pas de plus en affirmant que la vie
    est une grande puissance amie, qui se tient toujours à tes côtés,
    prête à te porter secours.




    Tu verras alors que cette attitude appellera,
    du plus profond de toi-même, des forces de vie
    que tu ne soupçonnais même pas et qui t'aideront
    à réaliser ce que tu entreprendras.




    Mais surtout et avant tout, rappelle-toi bien,
    quand dans ta vie, des moments difficiles viendront ...


    Repose-toi s'il le faut,
    mais n'abandonne surtout pas.





    Quand la route est remplie d'obstacles
    et que tu n'attends aucun miracle
    il est permis de t'arrêter
    mais non d'abandonner.

    Quand le succès te fuit
    et que le doute t'envahit
    peut-être qu'à ton insu
    tu es tout près du but.

    C'est quand tu as tout essayé
    qu'il ne faut pas abandonner.
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    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 Empty comment on apprends a grandir

    Message par provence26 2009-09-20, 17:16

    provence - Spécial écrit de Provence26 - Page 40 2u6jp1x


    Comment on apprend à grandir





    Il arrive un temps dans la vie où on apprend ...la différence
    entre tenir la main de l'autre et l'enchaîner à soi.



    Un temps où on apprend que l'amour
    ne signifie pas se soulager de tout soucis sur l'autre.
    Et que la compagnie n'est pas toujours une garantie
    contre la solitude.



    Un temps où on apprend que les baisers
    ne sont que des cadeaux
    ne sont pas des promesses.



    Il arrive un temps dans la vie où on apprend à accepter
    ses échecs en gardant la tête haute et les yeux ouvert,
    où on apprend à bâtir notre vie dans l'instant présent
    parce qu' on ignore si on sera toujours là demain.



    Il arrive un temps dans la vie où on apprend
    que même le soleil brûle si on abuse.



    Alors travaillons à décorer notre jardin intérieur,
    au lieu d'attendre que quelqu'un nous offre des fleurs.



    Il arrive un temps dans la vie où on apprend...
    La souffrance, la peine, l’absence,
    Mais où on apprend qu'on a en soi
    la force d'y faire face.



    Il arrive un temps dans la vie où on découvre...
    ce que l'on vaut vraiment...
    Et on continue d’apprendre...
    Avec chaque abandon, chaque perte,
    chaque départ,on apprend.

    -------

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