Charte de Munich et journalisme, l'exemple d'une grosse claque méritée !

1. Le respect des faits et du droit du public à la vérité est le premier devoir du journaliste.

2. En exécution de ce devoir, le journaliste doit à tout moment défendre les principes de la liberté dans la collecte et la publication honnêtes des informations, et du droit au commentaire loyal et à la critique. Il veillera à distinguer clairement les informations factuelles des commentaires et des critiques.

3. Le journaliste ne doit rapporter que des faits dont il connaît l'origine. Le journaliste ne doit pas supprimer les informations essentielles ni falsifier aucun document. Il veillera à reproduire fidèlement les déclarations et autres éléments que des personnes non publiques publient sur les réseaux sociaux.

4. Le journaliste n'utilisera que des méthodes loyales pour obtenir des informations, des images, des documents et des données et il signalera toujours son statut de journaliste et s'abstiendra d'utiliser des enregistrements cachés d'images et de sons, sauf s'il est impossible pour lui permet de collecter des informations qui sont en grande partie dans l'intérêt public. Il exigera le libre accès à toutes les sources d'information et le droit d'enquêter librement sur tous les faits d'intérêt public.

5. La notion d'urgence ou d'immédiateté dans la diffusion des informations ne prévaut pas sur la vérification des faits, des sources et/ou l'offre de réponse.

6. Le journaliste s'engage à faire tout son possible pour rectifier toute erreur ou information publiée qui s'avère inexacte en temps opportun, de manière explicite, complète et transparente.

7. Le journaliste est tenu au secret professionnel quant à la source des informations obtenues à titre confidentiel.

8. Le journaliste respectera la vie privée. Il/elle doit respecter la dignité des personnes nommées et/ou représentées et informer la personne interrogée si la conversation et les autres éléments sont destinés à être publiés. Il/elle doit accorder une attention particulière aux personnes interrogées inexpérimentées et vulnérables.

9. Les journalistes veillent à ce que la diffusion d'informations ou d'opinions ne contribue pas à la haine ou aux préjugés et fassent tout leur possible pour éviter de favoriser la propagation de la discrimination fondée sur des motifs tels que l'origine géographique, sociale ou ethnique, la race, le sexe, l'orientation sexuelle, la langue , religion, handicap, opinions politiques et autres.

10. Le journaliste considérera une faute professionnelle grave comme

     plagiat
     déformation des faits
     calomnie, calomnie, diffamation, accusations infondées

11. Le journaliste doit s'abstenir d'agir en tant qu'auxiliaire de la police ou d'autres services de sécurité. Il lui sera seulement demandé de fournir des informations déjà publiées dans un média.

12. Le journaliste fera preuve de solidarité avec ses collègues, sans renoncer à sa liberté d'investigation, son devoir d'information, son droit à la critique, au commentaire, à la satire et au choix éditorial.

13. Le journaliste ne doit pas utiliser la liberté de la presse pour servir tout autre intérêt et doit s'abstenir de recevoir tout avantage indu ou gain personnel du fait de la diffusion ou de la non-diffusion d'informations. Il évitera - ou fera cesser - toute situation qui pourrait le conduire à un conflit d'intérêts dans l'exercice de sa profession. Il évitera toute confusion entre son activité et celle de publicité ou de propagande. Il s'abstiendra de toute forme de délit d'initié et de manipulation de marché.

14. Le journaliste n'entreprendra aucune activité ou engagement susceptible de mettre son indépendance en danger. Il respectera toutefois les modalités de collecte/diffusion des informations qu'il aura librement acceptées, telles que le "off the record", l'anonymat, ou l'embargo, sous réserve que ces engagements soient clairs et incontestables.

15. Les journalistes dignes de ce nom jugent de leur devoir d'observer fidèlement les principes énoncés ci-dessus. Il ne peut être contraint d'accomplir un acte professionnel ou d'exprimer une opinion contraire à sa conviction ou à sa conscience professionnelle.

16. Dans le cadre de la législation générale de chaque pays, le journaliste reconnaîtra, en matière d'honneur professionnel, la compétence d'organismes d'autorégulation indépendants ouverts au public, à l'exclusion de toute forme d'ingérence gouvernementale ou autre.

LibrePenseur a écrit:il y a plein de journalistes qui rêvent de changer de discours ou au moins d'en débattre.

Jean-pierre a écrit:J'ai écouté, si tout ce que dit cette personne est factuel, c'est impressionnant le monde dans lequel nous vivons et la France n'a de leçon à donner à personne !

Visiblement il a l'air bien renseigné et je vais probablement acheter son livre.