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    La vérité sur le gas oil - Rien à voir avec le réchauffement de la planète

    Jean-pierre
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    La vérité sur le gas oil - Rien à voir avec le réchauffement de la planète Empty La vérité sur le gas oil - Rien à voir avec le réchauffement de la planète

    Message par Jean-pierre Ven 30 Nov - 22:09

    Ecrire qu’il faudrait laisser le temps aux gens de migrer des voitures à moteur diesel, aux voitures à moteur essence démontre que vous n’avez, comme la plupart de nos concitoyen d’ailleurs, aucune idée de comment sont obtenus les différents produits pétroliers.
    Un écologiste forcené (un yaka comme on en connait tous) disait récemment que la solution était simple:
    YAKAPLU fabriquer du gazole. Lui aussi croyait qu’on « fabriquait » du gazole à la demande.
    On va donc éclairer votre lanterne et vous expliquer comment on obtient les différents produits issus de la distillation du pétrole brut.

    Et oui, une raffinerie n’est ni plus ni moins qu’une distillerie, et on distille le pétrolebrut comme la lavande pour la parfumerie, ou le raisin pour la gnôle.
    Pour faire simple et en schématisant beaucoup (car en vérité c’est un tout petit peu plus complexe)
    1) On verse du pétrole brut dans une immense cuve et on allume le feu dessous, très doucement au début: 20°c.
    2) La cuve commence alors à « dégazer », et on récupère les gaz: propane, butane, GPL.
    3) On augmente le feu vers 150 à 200°c, sortent les vapeurs qui, une fois condensées donnent les essences de pétroles. D’abord les naphtes, pour la pétrochimie, puis l’essence pour nos voitures.
    4) On augmente encore la température jusque vers 300°c. Montent alors les huiles: le kérosène pour les avions, le fameux gazole pour nos moteurs diésel, et le fioul domestique.
    et ainsi de suite.
    Il ne reste à la fin plus que les résidus: Les bitumes avec lesquels nous faisons nos routes.
    Rien ne se perd dans le pétrole.
    CONCLUSION: On ne fabrique pas du gazole à la demande. Qu’on le veuille ou pas, qu’on le consomme ou pas, il sort des cuves au cours du process.
    Et ce gazole représente 21% de la masse du pétrole brut, ce qui est loin d’être négligeable. (45% pour l’essence).
    La question c’est: Qu’est-ce qu’on en fait si on ne le consomme plus?
    Vers la fin des années soixante, seuls les camions, des bateaux pas trop gros et quelques rares voitures étaient équipés de moteurs diésel. On ne consommait pas tout le gazole issu des raffineries. Le surplus était rejeté à la mer!!
    Les compagnies pétrolières, devant ce manque à gagner, se sont alors tournées vers les constructeurs automobiles pour leur demander de développer les moteurs diesel, et c’est ce qu’on fait les constructeurs.
    Avec de nouveaux alliages acceptant des hautes température de fonctionnement, des taux de compression plus élevés et l’intégration de système de suralimentation (les turbos) ils ont obtenus des moteurs diésel aussi performant que les moteurs à essence, plus fiables, avec une meilleure longévité et qui consommaient moins. Le succès des moteurs diesel, aidé par une fiscalité moins âpres sur le gasoil, a donc été fulgurant.
    Je me souviens qu’à l’époque, des panneaux publicitaires de 4m sur 3, faisaient l’apologie du moteur diésel, et la presse vantait dans tous les articles « l’écologie » du moteur diésel, affirmant qu’il polluait moins que le moteur à essence.
    Le problème aujourd’hui, c’est qu’on a inversé la tendance, et qu’il existe, surtout en France, un gros déséquilibre de la demande entre l’essence et le gazole. Il faut donc impérativement pour les pétroliers revenir à l’équilibre, et contrairement ce que croient les gens, il n’est pas question d’éradiquer les moteurs diesel, au risque de retourner aux années soixante.
    Comment résoudre ce dilemme?
    Sachant qu’entre deux moteurs, les gens choisirons toujours le plus performant, il faut donc faire une campagne de dénigrement du moteur préféré des usagers. On mobilise donc les politiques et la presse, on prend une poignée de fous furieux intégristes écologistes à qui « on bourre le crâne », et c’est parti pour façonner l’opinion publique, et fabriquer et obtenir leur consentement.
    Et vous verrez que quand on sera revenu à l’équilibre (2 véhicules essence pour 1 véhicule diesel, c'est à dire 45% essence et 21% gasoil) comme par magie, on retrouvera des vertus au gazole.
    Le gros problème du diesel était le rejet des particules, et il a été presque totalement résolu par l’adjonction de filtres à particules qui piègent 99% des émissions.

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