Je pense que vous avez vu que nous sommes bel et bien arrivé en hivers... Donc, je vais m'arrêter là pour cette année à propos de mon exposé sur la N201. Je reprendrais dès que le temps s'y prêtera de nouveau...
3 participants
Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°26
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Salut à tous.
Je pense que vous avez vu que nous sommes bel et bien arrivé en hivers... Donc, je vais m'arrêter là pour cette année à propos de mon exposé sur la N201. Je reprendrais dès que le temps s'y prêtera de nouveau...
Je pense que vous avez vu que nous sommes bel et bien arrivé en hivers... Donc, je vais m'arrêter là pour cette année à propos de mon exposé sur la N201. Je reprendrais dès que le temps s'y prêtera de nouveau...
nicou- Râleur
impénitent - Nombre de messages : 6182
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- Message n°27
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Merci par l'avance Mario...Bonnes fêtes de fin d'année a toi et les tiens...
Mario- Défoulé actif
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- Message n°28
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
nicou a écrit:Merci par l'avance Mario...Bonnes fêtes de fin d'année a toi et les tiens...
Merci Nicou. Je te souhaite à toi aussi de très bonnes fêtes de fin d'années ainsi qu'à toute ta famille.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°29
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Nous revoilà au printemps... Je repars donc sur la route. Je m'y prends un peu tôt car les feuilles ne sont pas encore complètement sorties des bourgeons, mais ça ne saurait tardé et donc... En avant !!!
Juste avant l'hivers, nous nous sommes arrêté à la sortie du hameau de Jussy. Nous allons maintenant attaquer les 10 Km les plus difficiles à suivre de cette route car la elle a été à de nombreuses reprises transformée. De la route romaine, il ne reste rien ou presque. Quelques dizaines de mètre de chemin agricole de ci de là.
La route d'après, qui l'a créée ? Mystère ! Mais elle a servi jusqu'à l'annexion de la Savoie par Napoléon III et même encore après. C'est celle que nous allons commencer par suivre car, de nos jours encore, on trouve sa trace.
Ensuite, il y a la route moderne qui, elle même a été retouchée. Ce sera pour une deuxième ballade.
Sur ce plan Google Maps je vous ai dessiné:
- En pointillés oranges, la route moderne (sans les dernières corrections pour le moment. On y reviendra)
- En pointillés rouges, c'est la route d'après les Romains. Soit, en tout cas, Impériale et Sarde. (Et peut être, Burgonde ou Franque, ou Savoyardes, etc.)
- En pointillés bleus, le tracé approximatif de la voie romaine. Totes ces routes de retrouvent un fois encore juste avant quelles ne plongent dans la combe de Cruseilles.
- Les flèches vertes clairs vous indiquent la direction que nous suivons.
J'ai divisé l'image en deux pour que ce soit plus clair... Toujours en rouge, l'ancienne route et en orange, la route moderne.
La deuxième partie. La flèche verte vous montre où se trouve la "combe de Cruseilles".
La sortie de Jussy.
A cet endroit on voit une petite route partir sur la gauche... C'est notre premier tronçon détourné que je vais vous faire visiter...
Ce bout est goudronné car il dessert de nos jours des propriétés.
Au bout de ce petit bout détourné, on retrouve la départementale actuelle.
La route ancienne passait au même endroit que l'actuelle pour quelques centaines de mètre.
Sur la droite, juste avant cette balise jaune, la route ancienne partait sur la droite.
Ce bout de route par contre, n'a jamais connu le goudron.
Nous aprochons du hameau de Malbuisson.
Quand nous rentrons dans le hameau, on retrouve le goudron.
Et on retrouve une fois de plus la route actuelle.
Là encore nous reprenons la route récente puisqu'elle passe sur l'ancienne. Sur cette maison il y a un truc intéressant, mais nous le verrons plus tard lorsque je vous parlerai de la route moderne.
Un giratoire de merde !
50 mètres après le giratoire, le tracé de la route ancienne descend derrière les brousailles juste aprés le talus que vous voyez derrière la route actuelle...
Si l'on se porte derrière ce talus et ces brousailles, on retrouve l'ancienne route. Si on se retourne on voit le talus qui a été créé pour séparer la route actuelle de l'ancienne.
Continuons... La route est asfaltée car elle dessert les propriétés qui se trouvent en bordure de cet ancien itinéraire.
A cet endroit, cet ancien bout de route a été légèrement modifié. Sur la gauche on voit l'ancien bout qui est devenu propriété privée. Nous, nous continuons sur le bout de route de droite.
A l'époque, la route passait devant cette ancienne ferme. Maintenant, elle est un peu plus à l'écart de la ferme, mais elle se retrouve de toute façon au même endroit qu'à l'époque, juste un peu plus haut derrière la ferme.
Juste après la ferme, la route ancienne faisait un coude avant de redescendre dans une combe que je vais vous faire voir bientôt. Mais, entre temps, ce coude a été coupé par la nouvelle route. On y voit nettement sur cette image. Je vous ai fait en pointillés rouges l'ancienne route. Le cercle jaune en bas de l'image est l'ancienne ferme que je vous montre sur l'image d'avant et les pointillés bleus c'est le tracé supposé de la voie romaine.
Sur place ça donne ça... Le carrefour avec la nouvelle route qui passe de gauche à droite en coupant l'ancienne route. Nous allons donc traverser la nouvelle route.
Nous voilà dans ce coude qui est devenu un parking. sur la gauche on voit les restes probables de la voie romaine qui rejoint les autres routes. A cet endroit, la route que nous suivons refait tracé commun avec la voie romaine
Mais en regardans devant nous, on voit la boucle de l'ancienne route...
... et là, on voit denouveau la route récente qui recoupe l'ancienne. La suite de l'ancienne route se trouve derrière les arbres que vous voyez de l'autre côté de la départementale.
Je suis donc passé de l'autre côté. derrière les arbres. En se retournant, on voit bien que l'ancienne route partait tout droit de l'autre côté de la nouvelle avant de faire cette courbe dans ce qui est devenu un parking.
Continuons notre route. Nous sommes de nouveau sur la route Romaine, Sarde et Impériale qui se dirige vers la combe juste avant le village de Cruseilles.
La route est coupée au milieu par de gros cailloux... Allez savoir pourquoi !?
Je suis passé de l'autre côté des cailloux...
Ici se trouve quelques anciennes maisons qui ont dû connaitre des moments plus vivants quand la route principale passait devant.
La route nouvelle passait juste en dessus de ces maisons. Sur cette photo, au dessus de la haie, vous voyez le mur de soutènement d'une courbe qui a été redressée entre 1968 et 1973 (Je ne peux pas savoir plus précisément). Depuis, ce mur ne soutient plus qu'une relique de la route récente. Je vous en reparlerai quand je vous présenterai la route moderne.
Vu ou se trouvait la route, si une voiture se jetait en bas de ces murs, elle rentrait directement dans une de ces maison par le toit.
L'ancienne route descend et rentre dans la combe dont je vous ai déjà parlé il y a quelques images ! Et là aussi on voit le mur de soutènement au dessus des maisons.
Le mur de soutènement de la route moderne à un autre endroit et sous un autre angle.
Nous arrivons à Cruseilles.
La route remonte pour sortir de la combe.
Encore quelques vieux murs de gros blocs et de rocher avant de se retrouver dans le village.
Et voilà, l'ancienne route retrouve la nouvelle. Sur la droite, une ultime partie a été transformée en parking alors que l'on accède sur la gauche au stop avec la départementale actuelle.
Voilà pour aujourd'hui...
Juste avant l'hivers, nous nous sommes arrêté à la sortie du hameau de Jussy. Nous allons maintenant attaquer les 10 Km les plus difficiles à suivre de cette route car la elle a été à de nombreuses reprises transformée. De la route romaine, il ne reste rien ou presque. Quelques dizaines de mètre de chemin agricole de ci de là.
La route d'après, qui l'a créée ? Mystère ! Mais elle a servi jusqu'à l'annexion de la Savoie par Napoléon III et même encore après. C'est celle que nous allons commencer par suivre car, de nos jours encore, on trouve sa trace.
Ensuite, il y a la route moderne qui, elle même a été retouchée. Ce sera pour une deuxième ballade.
Sur ce plan Google Maps je vous ai dessiné:
- En pointillés oranges, la route moderne (sans les dernières corrections pour le moment. On y reviendra)
- En pointillés rouges, c'est la route d'après les Romains. Soit, en tout cas, Impériale et Sarde. (Et peut être, Burgonde ou Franque, ou Savoyardes, etc.)
- En pointillés bleus, le tracé approximatif de la voie romaine. Totes ces routes de retrouvent un fois encore juste avant quelles ne plongent dans la combe de Cruseilles.
- Les flèches vertes clairs vous indiquent la direction que nous suivons.
J'ai divisé l'image en deux pour que ce soit plus clair... Toujours en rouge, l'ancienne route et en orange, la route moderne.
La deuxième partie. La flèche verte vous montre où se trouve la "combe de Cruseilles".
La sortie de Jussy.
A cet endroit on voit une petite route partir sur la gauche... C'est notre premier tronçon détourné que je vais vous faire visiter...
Ce bout est goudronné car il dessert de nos jours des propriétés.
Au bout de ce petit bout détourné, on retrouve la départementale actuelle.
La route ancienne passait au même endroit que l'actuelle pour quelques centaines de mètre.
Sur la droite, juste avant cette balise jaune, la route ancienne partait sur la droite.
Ce bout de route par contre, n'a jamais connu le goudron.
Nous aprochons du hameau de Malbuisson.
Quand nous rentrons dans le hameau, on retrouve le goudron.
Et on retrouve une fois de plus la route actuelle.
Là encore nous reprenons la route récente puisqu'elle passe sur l'ancienne. Sur cette maison il y a un truc intéressant, mais nous le verrons plus tard lorsque je vous parlerai de la route moderne.
Un giratoire de merde !
50 mètres après le giratoire, le tracé de la route ancienne descend derrière les brousailles juste aprés le talus que vous voyez derrière la route actuelle...
Si l'on se porte derrière ce talus et ces brousailles, on retrouve l'ancienne route. Si on se retourne on voit le talus qui a été créé pour séparer la route actuelle de l'ancienne.
Continuons... La route est asfaltée car elle dessert les propriétés qui se trouvent en bordure de cet ancien itinéraire.
A cet endroit, cet ancien bout de route a été légèrement modifié. Sur la gauche on voit l'ancien bout qui est devenu propriété privée. Nous, nous continuons sur le bout de route de droite.
A l'époque, la route passait devant cette ancienne ferme. Maintenant, elle est un peu plus à l'écart de la ferme, mais elle se retrouve de toute façon au même endroit qu'à l'époque, juste un peu plus haut derrière la ferme.
Juste après la ferme, la route ancienne faisait un coude avant de redescendre dans une combe que je vais vous faire voir bientôt. Mais, entre temps, ce coude a été coupé par la nouvelle route. On y voit nettement sur cette image. Je vous ai fait en pointillés rouges l'ancienne route. Le cercle jaune en bas de l'image est l'ancienne ferme que je vous montre sur l'image d'avant et les pointillés bleus c'est le tracé supposé de la voie romaine.
Sur place ça donne ça... Le carrefour avec la nouvelle route qui passe de gauche à droite en coupant l'ancienne route. Nous allons donc traverser la nouvelle route.
Nous voilà dans ce coude qui est devenu un parking. sur la gauche on voit les restes probables de la voie romaine qui rejoint les autres routes. A cet endroit, la route que nous suivons refait tracé commun avec la voie romaine
Mais en regardans devant nous, on voit la boucle de l'ancienne route...
... et là, on voit denouveau la route récente qui recoupe l'ancienne. La suite de l'ancienne route se trouve derrière les arbres que vous voyez de l'autre côté de la départementale.
Je suis donc passé de l'autre côté. derrière les arbres. En se retournant, on voit bien que l'ancienne route partait tout droit de l'autre côté de la nouvelle avant de faire cette courbe dans ce qui est devenu un parking.
Continuons notre route. Nous sommes de nouveau sur la route Romaine, Sarde et Impériale qui se dirige vers la combe juste avant le village de Cruseilles.
La route est coupée au milieu par de gros cailloux... Allez savoir pourquoi !?
Je suis passé de l'autre côté des cailloux...
Ici se trouve quelques anciennes maisons qui ont dû connaitre des moments plus vivants quand la route principale passait devant.
La route nouvelle passait juste en dessus de ces maisons. Sur cette photo, au dessus de la haie, vous voyez le mur de soutènement d'une courbe qui a été redressée entre 1968 et 1973 (Je ne peux pas savoir plus précisément). Depuis, ce mur ne soutient plus qu'une relique de la route récente. Je vous en reparlerai quand je vous présenterai la route moderne.
Vu ou se trouvait la route, si une voiture se jetait en bas de ces murs, elle rentrait directement dans une de ces maison par le toit.
L'ancienne route descend et rentre dans la combe dont je vous ai déjà parlé il y a quelques images ! Et là aussi on voit le mur de soutènement au dessus des maisons.
Le mur de soutènement de la route moderne à un autre endroit et sous un autre angle.
Nous arrivons à Cruseilles.
La route remonte pour sortir de la combe.
Encore quelques vieux murs de gros blocs et de rocher avant de se retrouver dans le village.
Et voilà, l'ancienne route retrouve la nouvelle. Sur la droite, une ultime partie a été transformée en parking alors que l'on accède sur la gauche au stop avec la départementale actuelle.
Voilà pour aujourd'hui...
Mario- Défoulé actif
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- Message n°30
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Ouf, voilà, j'ai passé toutes les photos de ce sujet chez un autre hébergeur...
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°31
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Pour les rochers au milieu de la route, souvent ils en mettent pour éviter les courses de voitures ou de motos.
Content que tu ais pu héberger toutes tes photos.
Content que tu ais pu héberger toutes tes photos.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°32
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Jean-pierre a écrit:Pour les rochers au milieu de la route, souvent ils en mettent pour éviter les courses de voitures ou de motos.
Content que tu ais pu héberger toutes tes photos.
Là en l'occurrence, ces rocher sont là pour éviter je pense que les frontaliers qui rentrent du boulot le soir passent sur cet ancienne route afin d'éviter l'énorme bouchon qui se crée chaque soir à l'entrée de Cruseilles...
Toutes les photos, pas encore... Sur ce sujet et j'avais déjà fait un autre, mais avec les autres sujets, il me reste encore quelques milliers d'autres à remettre chez le nouvel hébergeur...!
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°33
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Ça il y a toujours des petits malins qui essayent de prendre des chemins de traverses.
Bon courage pour tes photos.
Bon courage pour tes photos.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°34
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Nous repartons depuis la sortie de Jussy afin de visiter la route "moderne", soit, l'ancienne nationale 201 et ses bouts de route rectifiés devenue en 2005 la D1201.
Pour plus de clarté dans mon exposé, quand je parle de la route Savoyarde, Sarde ou Impériale (de Napoléon III), je dis "l'ancienne route". Pour les autres, je spécifie "voie Romaine", "nationale 201 ou N201", "départementale 1201 ou D1201 ou route moderne".
Alors donc, nous sommes de nouveau vers ce petit bout de route dévié qui part sur la gauche, qui faisait partie de l'ancienne route et que je vous ai fait voir sur mon post précédent. Là nous suivons tout droit.
En avant sur la D1201, ex N201.
Sur la droite, vous reconnaissez le départ de l'ancienne route que vous avez vu précédemment, celle qui traverse le hameau de Malbuisson.
Nous continuons tout droit cette fois.
Sur la gauche à cette endroit on voit une courbe de l'ex N201 qui a été redressée. De nos jours ce n'est plus qu'un petit chemin en terre.
L'ancienne route passait dans le hameau de Malbuisson que l'on voit sur la droite de la photo, alors que de nos jours, la D1201 contourne ce hameau par la gauche. Ceci dit, il y a déjà très longtemps que la route évite ce hameau.
Juste après ce hameau on se retrouve où l'ancienne route rejoint la route moderne. Nous sommes donc de nouveau sur le tracé de toutes les routes (Sauf la voie Romaine). De l'autre côté de la route se trouve cette maison dont je vous ai déjà parlé. Je vous disais qu'elle réserve une surprise...
...c'est une publicité pour un garage UNIC qui n'existe plus. On voit aussi sur cette photo que la route avant passait juste au pied de la maison.
La pub de plus près.
On reprends la route, et toujours sur ce bout commun à toutes les routes des différentes époques. Sur la gauche, il y a encore une ancienne croix.
On arrive de nouveau à ce giratoire à la con...
Juste après ce giratoire, il y a cette maison. Elle a été repeinte depuis pas très longtemps. Avant, elle avait une belle publicité peinte pour une marque de peinture. Malheureusement, je n'ai pas eu le réflexe de la prendre assez vite...
La voilà avant qu'elle soit repeinte, mais un avant toit avait déjà été construit, je n'ai donc pu prendre cette fresque qu'en deux fois. Une fois la partie supérieur...
...et une fois la partie inférieur qui se trouvait déjà à ce moment, dessous l'avant toit. "Pour Autos, Ripolin, glacis expresse, sèche en 3 H." il était écrit.
On reprends la route. Nous sommes à l'endroit où à l'époque partait l'ancienne route sur la droite. De nos jours, les restes de cette ancienne route se trouve derrière ces arbres. Je vous l'ai fait voir sur mon post précédent.
Sur le plan ci dessous, je vous ai dessiné en pointillés bleus clair, l'ancienne route ou passait aussi la voie Romaine. En rouges, l'ancienne nationale 201 avec tous ses virages, en pointillé les anciens bout devenus parking et en continu, le virage dévié et abandonné dont je vais vous parler plus loin. Au milieu, vous voyez la route actuelle qui délaisse tous les virages qui sont devenus des parking, (sauf ce fameux virage). Les flèches vertes vous donnent la direction que nous suivons.
Sur la droite de cette photo on voit une route qui débouche sur notre route. Cette route c'est le tracé de l'ancienne route. Sur la gauche, c'est un parking, mais avant, c'était une courbe de l'ancienne route que la nouvelle route a coupé. Je vous ai fait voir cet endroit lors de mon post précédent.
Notre route moderne continu tout droit alors que, sur la gauche on voit la sortie du parking, soit, l'ancienne route après la courbe qui a été coupée par la route moderne. Derrière le tas de gravier que l'on voit à droite continuait la route ancienne.
Quelques centaines de mètres plus loin, on voit un parking sur la gauche, c'est un bout redressé de la nationale 201.
Alors que la route actuelle continu toujours tout droit, le bout de route dévié qui sert de parking accueille les usagers qui ont besoin de faire une pause. Ce jour là, un semi remorque Polonais et un camping car Suisse Allemand se trouvaient au repos, preuve que ces parking le long des routes ont encore leur utilité.
A la fin du parking on retrouve la route actuelle.
Sur cette photo, au milieu vous voyez une banderole qui annonce une fête. Derrière cette banderole c'est la tracé d'une ancienne courbe de la N201 que je vais vous faire découvrir.
Après la banderole, on voit ce parapet qui à l'époque longeait l'ancienne N201.
Toujours le parapet et un gros talus qui bloque le passage pour arrivé à ce bout de route délaissé. Derrière le talus vous voyez un bout du bitume de l'époque.
Passé le talus, on arrive sur l'ancienne N201.
Cette ancienne courbe mérite qu'on s'y attarde... Tout à droite de l'image, au milieu dans la hauteur, vous voyez le toit d'une maison. C'est cette fameuse courbe soutenue par un impressionnant mur de soutènement qui passait au dessus des maisons dont je vous ai parlé lors de mon sujet sur l'ancienne route et la voie Romaine. (Et tout à gauche, c'est mon doigt !!!!)
En contrebas de cette courbe abandonnée on voit un jardin. Au dessus de la haie qui cerne ce jardin, on aperçoit l'ancienne route et la voie Romaine dans la combe de Cruseilles.
Là encore on se rend compte que si un véhicule quittait la route il finissait sa course dans le toit des maisons. C'est peut être pour ça que ce bout de route a été dévié, par sécurité. Devant la maison en contrebas, on voit là encore, l'ancienne route et la voie Romaine.
La nature reprend ses droits. Petit à petit le goudron se fait "dévorer" par la verdure. A gauche on voit le talus qui sépare la nouvelle route de ce bout abandonné.
Encore une photo du mur de soutènement qui soutient cette ancienne courbe.
Et voilà, on retrouve la route moderne...
Si l'on revient quelques dizaines de mètre en arrière et que l'on poursuit sur la route moderne, on voit à gauche comme la roche a été taillée pour faire passer le nouveau tracé. Sur la droite, le talus sépare la route moderne de la courbe redressée et abandonnée qui elle, faisait le tour de la roche.
A cet endroit, sur la droite arrivait ce bout dévié. De nos jours, un magnifique panneau de giratoire nous annonce l'arrivée à Cruseilles.
La première maison de Cruseilles. En face de la maison, à droite de la photo, l'ancienne route et l'ex voie Romaine rejoingnent la nouvelle route.
La même photo dans les années 1960. La maison est déjà là, c'était un hôtel, mais il y a un beau panneau Michelin à la place de celui du giratoire et le carrefour est encore comme à l'époque où les élus n'était pas tarés avec leurs conneries d'aménagement des routes !
Voilà pour aujourd'hui...!
Pour plus de clarté dans mon exposé, quand je parle de la route Savoyarde, Sarde ou Impériale (de Napoléon III), je dis "l'ancienne route". Pour les autres, je spécifie "voie Romaine", "nationale 201 ou N201", "départementale 1201 ou D1201 ou route moderne".
Alors donc, nous sommes de nouveau vers ce petit bout de route dévié qui part sur la gauche, qui faisait partie de l'ancienne route et que je vous ai fait voir sur mon post précédent. Là nous suivons tout droit.
En avant sur la D1201, ex N201.
Sur la droite, vous reconnaissez le départ de l'ancienne route que vous avez vu précédemment, celle qui traverse le hameau de Malbuisson.
Nous continuons tout droit cette fois.
Sur la gauche à cette endroit on voit une courbe de l'ex N201 qui a été redressée. De nos jours ce n'est plus qu'un petit chemin en terre.
L'ancienne route passait dans le hameau de Malbuisson que l'on voit sur la droite de la photo, alors que de nos jours, la D1201 contourne ce hameau par la gauche. Ceci dit, il y a déjà très longtemps que la route évite ce hameau.
Juste après ce hameau on se retrouve où l'ancienne route rejoint la route moderne. Nous sommes donc de nouveau sur le tracé de toutes les routes (Sauf la voie Romaine). De l'autre côté de la route se trouve cette maison dont je vous ai déjà parlé. Je vous disais qu'elle réserve une surprise...
...c'est une publicité pour un garage UNIC qui n'existe plus. On voit aussi sur cette photo que la route avant passait juste au pied de la maison.
La pub de plus près.
On reprends la route, et toujours sur ce bout commun à toutes les routes des différentes époques. Sur la gauche, il y a encore une ancienne croix.
On arrive de nouveau à ce giratoire à la con...
Juste après ce giratoire, il y a cette maison. Elle a été repeinte depuis pas très longtemps. Avant, elle avait une belle publicité peinte pour une marque de peinture. Malheureusement, je n'ai pas eu le réflexe de la prendre assez vite...
La voilà avant qu'elle soit repeinte, mais un avant toit avait déjà été construit, je n'ai donc pu prendre cette fresque qu'en deux fois. Une fois la partie supérieur...
...et une fois la partie inférieur qui se trouvait déjà à ce moment, dessous l'avant toit. "Pour Autos, Ripolin, glacis expresse, sèche en 3 H." il était écrit.
On reprends la route. Nous sommes à l'endroit où à l'époque partait l'ancienne route sur la droite. De nos jours, les restes de cette ancienne route se trouve derrière ces arbres. Je vous l'ai fait voir sur mon post précédent.
Sur le plan ci dessous, je vous ai dessiné en pointillés bleus clair, l'ancienne route ou passait aussi la voie Romaine. En rouges, l'ancienne nationale 201 avec tous ses virages, en pointillé les anciens bout devenus parking et en continu, le virage dévié et abandonné dont je vais vous parler plus loin. Au milieu, vous voyez la route actuelle qui délaisse tous les virages qui sont devenus des parking, (sauf ce fameux virage). Les flèches vertes vous donnent la direction que nous suivons.
Sur la droite de cette photo on voit une route qui débouche sur notre route. Cette route c'est le tracé de l'ancienne route. Sur la gauche, c'est un parking, mais avant, c'était une courbe de l'ancienne route que la nouvelle route a coupé. Je vous ai fait voir cet endroit lors de mon post précédent.
Notre route moderne continu tout droit alors que, sur la gauche on voit la sortie du parking, soit, l'ancienne route après la courbe qui a été coupée par la route moderne. Derrière le tas de gravier que l'on voit à droite continuait la route ancienne.
Quelques centaines de mètres plus loin, on voit un parking sur la gauche, c'est un bout redressé de la nationale 201.
Alors que la route actuelle continu toujours tout droit, le bout de route dévié qui sert de parking accueille les usagers qui ont besoin de faire une pause. Ce jour là, un semi remorque Polonais et un camping car Suisse Allemand se trouvaient au repos, preuve que ces parking le long des routes ont encore leur utilité.
A la fin du parking on retrouve la route actuelle.
Sur cette photo, au milieu vous voyez une banderole qui annonce une fête. Derrière cette banderole c'est la tracé d'une ancienne courbe de la N201 que je vais vous faire découvrir.
Après la banderole, on voit ce parapet qui à l'époque longeait l'ancienne N201.
Toujours le parapet et un gros talus qui bloque le passage pour arrivé à ce bout de route délaissé. Derrière le talus vous voyez un bout du bitume de l'époque.
Passé le talus, on arrive sur l'ancienne N201.
Cette ancienne courbe mérite qu'on s'y attarde... Tout à droite de l'image, au milieu dans la hauteur, vous voyez le toit d'une maison. C'est cette fameuse courbe soutenue par un impressionnant mur de soutènement qui passait au dessus des maisons dont je vous ai parlé lors de mon sujet sur l'ancienne route et la voie Romaine. (Et tout à gauche, c'est mon doigt !!!!)
En contrebas de cette courbe abandonnée on voit un jardin. Au dessus de la haie qui cerne ce jardin, on aperçoit l'ancienne route et la voie Romaine dans la combe de Cruseilles.
Là encore on se rend compte que si un véhicule quittait la route il finissait sa course dans le toit des maisons. C'est peut être pour ça que ce bout de route a été dévié, par sécurité. Devant la maison en contrebas, on voit là encore, l'ancienne route et la voie Romaine.
La nature reprend ses droits. Petit à petit le goudron se fait "dévorer" par la verdure. A gauche on voit le talus qui sépare la nouvelle route de ce bout abandonné.
Encore une photo du mur de soutènement qui soutient cette ancienne courbe.
Et voilà, on retrouve la route moderne...
Si l'on revient quelques dizaines de mètre en arrière et que l'on poursuit sur la route moderne, on voit à gauche comme la roche a été taillée pour faire passer le nouveau tracé. Sur la droite, le talus sépare la route moderne de la courbe redressée et abandonnée qui elle, faisait le tour de la roche.
A cet endroit, sur la droite arrivait ce bout dévié. De nos jours, un magnifique panneau de giratoire nous annonce l'arrivée à Cruseilles.
La première maison de Cruseilles. En face de la maison, à droite de la photo, l'ancienne route et l'ex voie Romaine rejoingnent la nouvelle route.
La même photo dans les années 1960. La maison est déjà là, c'était un hôtel, mais il y a un beau panneau Michelin à la place de celui du giratoire et le carrefour est encore comme à l'époque où les élus n'était pas tarés avec leurs conneries d'aménagement des routes !
Voilà pour aujourd'hui...!
Dernière édition par Mario le Lun 30 Avr - 23:21, édité 3 fois
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°35
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
La publicité sur les murs était un art à cette époque-là.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°36
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Les publicités sur les murs ont commencé avant le XIX ème siècle le long des routes, ce qui est assez surprenant vu que peu de gens en ce temps là voyageaient. Ces pub étaient faite par des peintres itinérants qui faisait le tour de la France pour faire leur job. Ils restaient loin de chez eux pendant de longues périodes.
Il y avait tellement de ces pub à la fin, que les gens les ont surnommées "la lèpre de la route". Je ne sais pas si c'est la raison qui a fait qu'en 1971, une loi a été faite pour interdire ces pub.
Pour contourner cette loi, les publicistes ont mis ces pub sur des panneaux fixés aux maisons. Du coup, en effet, il y a moins de murs peint car un panneau n'est pas aussi pratique à installer que de simplement peindre directement sur un mur, mais par contre, il y a de plus en plus d'immenses panneaux le long des routes qui sont autrement plus dégueulasses que ces anciennes pub...!
Il y avait tellement de ces pub à la fin, que les gens les ont surnommées "la lèpre de la route". Je ne sais pas si c'est la raison qui a fait qu'en 1971, une loi a été faite pour interdire ces pub.
Pour contourner cette loi, les publicistes ont mis ces pub sur des panneaux fixés aux maisons. Du coup, en effet, il y a moins de murs peint car un panneau n'est pas aussi pratique à installer que de simplement peindre directement sur un mur, mais par contre, il y a de plus en plus d'immenses panneaux le long des routes qui sont autrement plus dégueulasses que ces anciennes pub...!
Mario- Défoulé actif
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- Message n°37
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Nous voilà donc à Cruseilles.
Comme dans tous village des environs de Genève, les autorités de ces communes reçoivent beaucoup d'argent de la part des autorités Suisses qui reversent une partie des impôts retenus aux travailleurs frontaliers...
Du coup, vu que ces communes sont riches par rapport à d'autres de la France profonde, ils ont prit l'habitude de gaspiller du pognon à la pelle. C'est sur les routes que l'on se rend compte de tout ce pognon gaspillé par les élus et de cette débauche de connerie qu'ils mettent sur les routes.
Ces gens n'ont pas encore comprit qu'une route sert à circuler, que ce n'est pas un terrain de jeu pour élu en mal de notoriété ! Je vous montrerai ça dans un moment, en attendant, voilà déjà le premier giratoire dès l'entrée du village.
A Cruseilles, il y a l'ex N201 qui traverse ce village et, parallèlement, il y a une rue où se trouve d'anciennes maisons. J'ai toujours pensé que c'était l'ancienne route vu qu'à l'époque, les routes passaient dans les centres même des villages. Le tracé dans ce village de la D1201, ex N201, est bordé de maison qui me semblent trop récentes.
J'ai donc regardé sur les cartes d'état major d'époque impériale, mais il semblerai que déjà à cette époque la route passait sur le tracé actuel. Mais je continu de croire qu'il fût un temps, forcément plus ancien que l'époque de Napoléon III, où la route passait entre ces anciennes maisons. Je vous fais donc voir les rues du centre historique avant de revenir sur la D1201.
Sur ce plan ci dessous, en jaune continu, la D1201, en pointillés verts, je vous ai dessiné la rue du centre historique où je suis presque sûr que passait la route très ancienne. La flèche rouge en haut de l'image est l'entrée dans le village et la flèche bleue, c'est la sortie. Et nous sommes toujours dans le sens nord - sud.
Voilà le centre historique. Celle que je pense être l'ancienne route principale... Elle s'appelle d'ailleurs, rue "de la charrière", ça fait bien penser aux chariots de l'époque quand même !
La rue à côté de l'église.
L'église... Très jolie.
Sur la gauche de cette rue il y a un bistrot. Et sur ce bistrot, en hauteur, une superbe relique de l'époque...
... un panneau qui attire l'attention des automobilistes sur le fait qu'il y a des enfants. Ce panneau offert par Peugeot date forcément d'avant 1941, puisque c'est en cette année que la loi a défendu d'installer des panneaux routiers avec de la publicité.
La rue ancienne passait devant la mairie.
Il y a un autre panneau sympa dans ce village. Sans vraie valeur, mais qui rappelle qu'avant 2005, la route actuelle était une nationale.
Nous allons suivre ce que nous indique cette flèche et se retrouver sur la route actuelle. Nous revenons pour ce faire au giratoire d'entrée du village. Vous allez pouvoir vous rendre compte du nombre de saloperie qu'ont installé les autorités de cette commune sur cette route...
Bordures de trottoir, potelets, bacs à fleur, lignes de couleur, et autres daubes en veux tu en voilà... Il n'y a que les pavés au sol qui me plaisent, ça fait comme à l'époque où tous les centres ville et village étaient pavés...
On suit la route.
Et toujours ces saloperies qui nous accompagnent. Refuges, arbustes, rebords de trottoir, etc. Sur la droite, vous voyez un joli bâtiment...
Le voilà de plus près. C'était à l'époque une station service. C'était mon arrêt obligatoire quand je descendais dans le sud. Avant l'autoroute, c'était l'itinéraire obligatoire. Malheureusement, je n'ai pas fait de photo à l'époque. Ce serait superbe maintenant de voir mon Volvo F12 camion remorque arrêté dans cette station pour faire le plein.
Après un moment d'abandon, cette station est devenue l'office du tourisme. Depuis un ou deux ans, cet office a été déplacé, je vous le ferais voir un peu plus loin dans mon exposé, et ce bâtiment est de nouveau à l'abandon. Vu la vitesse où se construisent les immeubles dans cette région, je parierai pas que cette ancienne station résiste encore longtemps aux rapaces de promoteurs immobiliers... Espérons que je me trompe.
Nous sommes presque à la sortie du village. Il n'y a plus grand chose d'intéressant... Il est consternant de constater que tout ce qu'ont construit les anciens est beau et que tout ce que font de nos jours les architectes, promoteurs immobiliers, élites communales, etc. n'est que de la merde...!
Sur cette photo, vous voyez une camionnette bleue. A cet endroit se séparaient de nouveau les anciennes routes et l'ex N201. La camionnette vient de la droite, sur la route actuelle D1201, ex N201. Les routes anciennes, montaient où vous voyez des maisons, soit, tout droit derrière cette camionnette...
Je vous en parlerai en détail une prochaine fois...
Comme dans tous village des environs de Genève, les autorités de ces communes reçoivent beaucoup d'argent de la part des autorités Suisses qui reversent une partie des impôts retenus aux travailleurs frontaliers...
Du coup, vu que ces communes sont riches par rapport à d'autres de la France profonde, ils ont prit l'habitude de gaspiller du pognon à la pelle. C'est sur les routes que l'on se rend compte de tout ce pognon gaspillé par les élus et de cette débauche de connerie qu'ils mettent sur les routes.
Ces gens n'ont pas encore comprit qu'une route sert à circuler, que ce n'est pas un terrain de jeu pour élu en mal de notoriété ! Je vous montrerai ça dans un moment, en attendant, voilà déjà le premier giratoire dès l'entrée du village.
A Cruseilles, il y a l'ex N201 qui traverse ce village et, parallèlement, il y a une rue où se trouve d'anciennes maisons. J'ai toujours pensé que c'était l'ancienne route vu qu'à l'époque, les routes passaient dans les centres même des villages. Le tracé dans ce village de la D1201, ex N201, est bordé de maison qui me semblent trop récentes.
J'ai donc regardé sur les cartes d'état major d'époque impériale, mais il semblerai que déjà à cette époque la route passait sur le tracé actuel. Mais je continu de croire qu'il fût un temps, forcément plus ancien que l'époque de Napoléon III, où la route passait entre ces anciennes maisons. Je vous fais donc voir les rues du centre historique avant de revenir sur la D1201.
Sur ce plan ci dessous, en jaune continu, la D1201, en pointillés verts, je vous ai dessiné la rue du centre historique où je suis presque sûr que passait la route très ancienne. La flèche rouge en haut de l'image est l'entrée dans le village et la flèche bleue, c'est la sortie. Et nous sommes toujours dans le sens nord - sud.
Voilà le centre historique. Celle que je pense être l'ancienne route principale... Elle s'appelle d'ailleurs, rue "de la charrière", ça fait bien penser aux chariots de l'époque quand même !
La rue à côté de l'église.
L'église... Très jolie.
Sur la gauche de cette rue il y a un bistrot. Et sur ce bistrot, en hauteur, une superbe relique de l'époque...
... un panneau qui attire l'attention des automobilistes sur le fait qu'il y a des enfants. Ce panneau offert par Peugeot date forcément d'avant 1941, puisque c'est en cette année que la loi a défendu d'installer des panneaux routiers avec de la publicité.
La rue ancienne passait devant la mairie.
Il y a un autre panneau sympa dans ce village. Sans vraie valeur, mais qui rappelle qu'avant 2005, la route actuelle était une nationale.
Nous allons suivre ce que nous indique cette flèche et se retrouver sur la route actuelle. Nous revenons pour ce faire au giratoire d'entrée du village. Vous allez pouvoir vous rendre compte du nombre de saloperie qu'ont installé les autorités de cette commune sur cette route...
Bordures de trottoir, potelets, bacs à fleur, lignes de couleur, et autres daubes en veux tu en voilà... Il n'y a que les pavés au sol qui me plaisent, ça fait comme à l'époque où tous les centres ville et village étaient pavés...
On suit la route.
Et toujours ces saloperies qui nous accompagnent. Refuges, arbustes, rebords de trottoir, etc. Sur la droite, vous voyez un joli bâtiment...
Le voilà de plus près. C'était à l'époque une station service. C'était mon arrêt obligatoire quand je descendais dans le sud. Avant l'autoroute, c'était l'itinéraire obligatoire. Malheureusement, je n'ai pas fait de photo à l'époque. Ce serait superbe maintenant de voir mon Volvo F12 camion remorque arrêté dans cette station pour faire le plein.
Après un moment d'abandon, cette station est devenue l'office du tourisme. Depuis un ou deux ans, cet office a été déplacé, je vous le ferais voir un peu plus loin dans mon exposé, et ce bâtiment est de nouveau à l'abandon. Vu la vitesse où se construisent les immeubles dans cette région, je parierai pas que cette ancienne station résiste encore longtemps aux rapaces de promoteurs immobiliers... Espérons que je me trompe.
Nous sommes presque à la sortie du village. Il n'y a plus grand chose d'intéressant... Il est consternant de constater que tout ce qu'ont construit les anciens est beau et que tout ce que font de nos jours les architectes, promoteurs immobiliers, élites communales, etc. n'est que de la merde...!
Sur cette photo, vous voyez une camionnette bleue. A cet endroit se séparaient de nouveau les anciennes routes et l'ex N201. La camionnette vient de la droite, sur la route actuelle D1201, ex N201. Les routes anciennes, montaient où vous voyez des maisons, soit, tout droit derrière cette camionnette...
Je vous en parlerai en détail une prochaine fois...
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°38
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Mario a écrit:l est consternant de constater que tout ce qu'ont construit les anciens est beau et que tout ce que font de nos jours les architectes, promoteurs immobiliers, élites communales, etc. n'est que de la merde...!
Malheureusement, je ne peux qu'être d'accord avec toi.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°39
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Pour continuer notre route, il faut que je vous fasse voir les différents tracés... En effet, au fil du temps, entre Cruseilles que nous venons de traverser et Allonzier la Caille, le prochain village, la route a subit de nombreuses modifications. Pas moins de 5 itinéraires différents et divers autres déviations de moindre importance ont été construits. Il faut dire que, entre ces deux villages, il se trouve comme obstacle les falaises de la Cailles et la rivière des Usses qui coule 147 mètres en dessous du sommet de ces falaises.
Déjà, dans le village même de Cruseilles, on pense que la route romaine descendait tout droit direction sud en passant par le hameau des Fourches. C'est le nom de ce hameau qui fait penser que la route pouvait à l'époque passer par là vu que, à l'époque du moyen âge, les "fourches patibulaires" étaient le nom des gibets et qu'ils étaient toujours plantés au bord des routes comme avertissement à d'éventuels malfrats !
En regardant le plan du village de Cruseilles, on ne comprend pas bien où passait l'ancienne route si à la sortie du village elle partait direction le Noiret. Si on considère qu'elle partait après Cruseilles direction les Fourches, alors ça donne un sens à la disposition des rues du village. Mais ceci n'est qu'hypothèse…
Voilà sur ce plan ci dessous en pointillés bleus le tracé de l'ancienne route si toutes ces hypothèses sont exactes !
Vu que je n'ai pas de certitude au niveau de ce tracé, je ne vais pas m'appesantir sur cette route. Ce que par contre on sait de source sûre, c'est que cette route a été utilisée jusqu'à tard dans le temps. Elle descendait jusqu'au bord de la rivière à l'est des falaises et utilisait le pont romain jusqu'à la renaissance.
En 1780, suite à l'effondrement du pont romain, une nouvelle route fut construite sur l'ordre du roi de Sardaigne avec un nouveau pont. Puis, suite à l'effondremnet de ce nouveau pont, la route a été allongée en direction de la rivière et un autre pont fut onstruit en 1818. Plus tard, en 1839, la route fut complêtement déviée et un pont suspendu fut construit au sommet des falaises de la Caille. C'est le pont Charles - Albert du nom du roi de Sardaigne qui régnait à cette époque. Et pour finir, un nouveau pont sera construit à côté du pont suspendu en 1929 pour le trafic moderne.
Entre temps, la route nationale changeat radicalement de tracé à la sortie même de Cruseilles jusqu'au nouveau pont.
Voyons tout ça sur un plan !
- En pointillés bleus foncés, je vous ai fait la route ancienne, soit romaine, burgonde, franque, etc. Elle descend directement à la rivière qu'elle traverse par un pont romain et remonte sur Allonzier en ligne droite.
- La flèche et le gros trait orange sont le pont romain.
- En pointillé jaunes, je vous ai fait la route que le roi de Sardaigne, Victor - Amédée III de Savoie fit construire en 1780 suite à l'effondrement du pont romain.
- La flèche et le gros trait blanc sont le pont de 1780.
- Les pointillés roses, sont la route construite en 1818 suite à l'effondrement du pont de 1780.
- La flèche et le gros trait en violet, sont le pont de 1818.
- En pointillés bleus clairs, c'est la route sarde voulue par le roi de Sardaigne, Charles-Albert de Savoie avec le pont suspendu et inaugurée en 1839. Vous voyez que déjà là, le nouveau tracé faisait économiser beaucoup de kilomètre. Cette route deviendra la route impériale lors de l'annexion de la Savoie par Napoléon III.
- En pointillés rouges, c'est l'ex N201 devenue en 2005 la D1201 et qui passe sur le pont de 1929.
- Et pour finir, le cerle blanc est l'endroit où se trouve les deux ponts "récents". Le suspendu en dessous sur ce plan et en dessus, celui de 1929.
- Les deux flèches vertes claires, sont pour vous donner la direction nord - sud. J'ai retourné le plan ouest - est pour plus de facilité.
La voie romaine, vu que je ne suis pas sûr de son tracé, nous la verrons que plus bas, vers les ruines du pont, si je les trouve ?!?!
Nous allons donc emprunter l'ancienne route sarde pour quitter Cruseilles et nous reviendrons plus tard à ce carrefour pour reprendre l'ex N201. Nous sommes à la sortie de Cruseilles. Sur la droite part la D1201 que nous suivrons plus tard, et sur la gauche, le tracé des anciennes routes.
Ce carrefour a déjà été pas mal transformé... Sur ce plan ci dessous, en jaune, la vieille route, en rouge la nouvelle et en bleu, la nouvelle liaison entre l'ancienne et la nouvelle route.
A ce carrefour, il y a cette belle croix, souvenir d'une mission ecclésiastique de 1908.
Il n'y a rien de vraiment intéressant sur cette route (du moins pour la première partie), c'est juste pour faire le trajet de l'époque. Sauf qu'à l'époque, il n'y avait ni maison ni goudron...
La route redevient plus conforme à l'époque, mis à part le bithume... Et la vue sur les montagnes est superbe. Il est clair que par beau temps c'est encore plus beau !
L'ancien tracé surplombe la route récente.
Nous arrivons dans le hameau du Noiret, toujours sur la commune de Cruseilles. Là nous retrouvons aussi le tracé de la voie romaine.
Là aussi les aménagements routiers ont fait des ravages !
Nous sortons du hameau.
A cet endroit, la route a été retouchée pour faire passer l'autoroute. elle a été légèrement redressée et un pont a été construit...
Il faut passer ce arrefour tout droit pour retrouver la vieille route et passer sur le pont de l'autoroute...
Si on regarde en bas du pont, voilà ce que l'on voit... Je ne comprendrais jamais pourquoi les constructeurs de ces autoroutes ne font pas des tunnels plutôt que de massacrer le paysage avec ce genre d'aménagement.
Continuons notre route...
Nous sommes toujours sur le tracé de l'ancienne route, mais nous la retrouvons comme avant la dernière rectification due à l'autoroute.
Là nous arrivons a un carrefour. La route à l'époque continuait certainement tout droit, donc, à travers champs de nos jours.
Sur ce plan ci dessous, je vous ai dessiné en pointillés rouges, la route actuelle qui passe sur un pont. Le pont se situe à l'endroit où j'ai mit une flèche rouge.
Le tracé antique, est signalé par les pointillés jaunes, donc comme vous voyez, un bout se trouve de nos jours sous les champs.
En pointillé bleus, c'est la route voulue par le roi de Sardaigne inaugurée en 1839. Elle passait aussi sur un pont dont je vous montre l'emplacement grâce à la flèche bleue.
En pointillés blancs, c'est l'ancien tracé antique qui a été légèrement corrigé pour les besoins du trafic actuelle.
Retenez bien en mémoire cet endroit, nous y reviendrons plusieurs fois pour visiter la route sarde et les ponts. C'est à cet endroit en outre, que ce trouve l'obstacle qui a été longtemps infranchissable, les falaises de la Caille !
Après avoir bifurqué à droite, nous allons tourner devant le chalet sur la gauche de la photo.
Nous y voilà. Nous allons reprendre d'ici quelques dizaines de mètre, la route antique, donc de l'époque Romaine à celle du duché de Savoie.
Nous y revoilà... Là aussi, il n'y a rien de très intéressant... C'est juste une route. La seule chose intéressante, est de savoir que ce tracé existe depuis l'antiquité.
Le pont au fond de l'image, c'est l'autoroute. Notre route tourne sur la droite.
Nous arrivons à une bifurcation.
Sur la droite, ce chemin agricole est l'ancienne route. A cet endroit, elle n'a jamais connu le goudron.
Nous retrouvons ici un peu d'ambiance de l'époque.
Quelque part sur la droite se détache l'ancienne voie romaine. Je ne l'ai pas encore trouvée, dès que j'aurais trouvé cette route et les ruines du pont, je continuerai cette histoire...
Déjà, dans le village même de Cruseilles, on pense que la route romaine descendait tout droit direction sud en passant par le hameau des Fourches. C'est le nom de ce hameau qui fait penser que la route pouvait à l'époque passer par là vu que, à l'époque du moyen âge, les "fourches patibulaires" étaient le nom des gibets et qu'ils étaient toujours plantés au bord des routes comme avertissement à d'éventuels malfrats !
En regardant le plan du village de Cruseilles, on ne comprend pas bien où passait l'ancienne route si à la sortie du village elle partait direction le Noiret. Si on considère qu'elle partait après Cruseilles direction les Fourches, alors ça donne un sens à la disposition des rues du village. Mais ceci n'est qu'hypothèse…
Voilà sur ce plan ci dessous en pointillés bleus le tracé de l'ancienne route si toutes ces hypothèses sont exactes !
Vu que je n'ai pas de certitude au niveau de ce tracé, je ne vais pas m'appesantir sur cette route. Ce que par contre on sait de source sûre, c'est que cette route a été utilisée jusqu'à tard dans le temps. Elle descendait jusqu'au bord de la rivière à l'est des falaises et utilisait le pont romain jusqu'à la renaissance.
En 1780, suite à l'effondrement du pont romain, une nouvelle route fut construite sur l'ordre du roi de Sardaigne avec un nouveau pont. Puis, suite à l'effondremnet de ce nouveau pont, la route a été allongée en direction de la rivière et un autre pont fut onstruit en 1818. Plus tard, en 1839, la route fut complêtement déviée et un pont suspendu fut construit au sommet des falaises de la Caille. C'est le pont Charles - Albert du nom du roi de Sardaigne qui régnait à cette époque. Et pour finir, un nouveau pont sera construit à côté du pont suspendu en 1929 pour le trafic moderne.
Entre temps, la route nationale changeat radicalement de tracé à la sortie même de Cruseilles jusqu'au nouveau pont.
Voyons tout ça sur un plan !
- En pointillés bleus foncés, je vous ai fait la route ancienne, soit romaine, burgonde, franque, etc. Elle descend directement à la rivière qu'elle traverse par un pont romain et remonte sur Allonzier en ligne droite.
- La flèche et le gros trait orange sont le pont romain.
- En pointillé jaunes, je vous ai fait la route que le roi de Sardaigne, Victor - Amédée III de Savoie fit construire en 1780 suite à l'effondrement du pont romain.
- La flèche et le gros trait blanc sont le pont de 1780.
- Les pointillés roses, sont la route construite en 1818 suite à l'effondrement du pont de 1780.
- La flèche et le gros trait en violet, sont le pont de 1818.
- En pointillés bleus clairs, c'est la route sarde voulue par le roi de Sardaigne, Charles-Albert de Savoie avec le pont suspendu et inaugurée en 1839. Vous voyez que déjà là, le nouveau tracé faisait économiser beaucoup de kilomètre. Cette route deviendra la route impériale lors de l'annexion de la Savoie par Napoléon III.
- En pointillés rouges, c'est l'ex N201 devenue en 2005 la D1201 et qui passe sur le pont de 1929.
- Et pour finir, le cerle blanc est l'endroit où se trouve les deux ponts "récents". Le suspendu en dessous sur ce plan et en dessus, celui de 1929.
- Les deux flèches vertes claires, sont pour vous donner la direction nord - sud. J'ai retourné le plan ouest - est pour plus de facilité.
La voie romaine, vu que je ne suis pas sûr de son tracé, nous la verrons que plus bas, vers les ruines du pont, si je les trouve ?!?!
Nous allons donc emprunter l'ancienne route sarde pour quitter Cruseilles et nous reviendrons plus tard à ce carrefour pour reprendre l'ex N201. Nous sommes à la sortie de Cruseilles. Sur la droite part la D1201 que nous suivrons plus tard, et sur la gauche, le tracé des anciennes routes.
Ce carrefour a déjà été pas mal transformé... Sur ce plan ci dessous, en jaune, la vieille route, en rouge la nouvelle et en bleu, la nouvelle liaison entre l'ancienne et la nouvelle route.
A ce carrefour, il y a cette belle croix, souvenir d'une mission ecclésiastique de 1908.
Il n'y a rien de vraiment intéressant sur cette route (du moins pour la première partie), c'est juste pour faire le trajet de l'époque. Sauf qu'à l'époque, il n'y avait ni maison ni goudron...
La route redevient plus conforme à l'époque, mis à part le bithume... Et la vue sur les montagnes est superbe. Il est clair que par beau temps c'est encore plus beau !
L'ancien tracé surplombe la route récente.
Nous arrivons dans le hameau du Noiret, toujours sur la commune de Cruseilles. Là nous retrouvons aussi le tracé de la voie romaine.
Là aussi les aménagements routiers ont fait des ravages !
Nous sortons du hameau.
A cet endroit, la route a été retouchée pour faire passer l'autoroute. elle a été légèrement redressée et un pont a été construit...
Il faut passer ce arrefour tout droit pour retrouver la vieille route et passer sur le pont de l'autoroute...
Si on regarde en bas du pont, voilà ce que l'on voit... Je ne comprendrais jamais pourquoi les constructeurs de ces autoroutes ne font pas des tunnels plutôt que de massacrer le paysage avec ce genre d'aménagement.
Continuons notre route...
Nous sommes toujours sur le tracé de l'ancienne route, mais nous la retrouvons comme avant la dernière rectification due à l'autoroute.
Là nous arrivons a un carrefour. La route à l'époque continuait certainement tout droit, donc, à travers champs de nos jours.
Sur ce plan ci dessous, je vous ai dessiné en pointillés rouges, la route actuelle qui passe sur un pont. Le pont se situe à l'endroit où j'ai mit une flèche rouge.
Le tracé antique, est signalé par les pointillés jaunes, donc comme vous voyez, un bout se trouve de nos jours sous les champs.
En pointillé bleus, c'est la route voulue par le roi de Sardaigne inaugurée en 1839. Elle passait aussi sur un pont dont je vous montre l'emplacement grâce à la flèche bleue.
En pointillés blancs, c'est l'ancien tracé antique qui a été légèrement corrigé pour les besoins du trafic actuelle.
Retenez bien en mémoire cet endroit, nous y reviendrons plusieurs fois pour visiter la route sarde et les ponts. C'est à cet endroit en outre, que ce trouve l'obstacle qui a été longtemps infranchissable, les falaises de la Caille !
Après avoir bifurqué à droite, nous allons tourner devant le chalet sur la gauche de la photo.
Nous y voilà. Nous allons reprendre d'ici quelques dizaines de mètre, la route antique, donc de l'époque Romaine à celle du duché de Savoie.
Nous y revoilà... Là aussi, il n'y a rien de très intéressant... C'est juste une route. La seule chose intéressante, est de savoir que ce tracé existe depuis l'antiquité.
Le pont au fond de l'image, c'est l'autoroute. Notre route tourne sur la droite.
Nous arrivons à une bifurcation.
Sur la droite, ce chemin agricole est l'ancienne route. A cet endroit, elle n'a jamais connu le goudron.
Nous retrouvons ici un peu d'ambiance de l'époque.
Quelque part sur la droite se détache l'ancienne voie romaine. Je ne l'ai pas encore trouvée, dès que j'aurais trouvé cette route et les ruines du pont, je continuerai cette histoire...
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°40
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Mario a écrit:Je ne comprendrais jamais pourquoi les constructeurs de ces autoroutes ne font pas des tunnels plutôt que de massacrer le paysage avec ce genre d'aménagement.
Parce que ça coûte moins cher et qu'ils se foutent des paysages du moment qu'ils font passer leur saloperie d'autoroute.
Mario a écrit:
C'est juste une route. La seule chose intéressante, est de savoir que ce tracé existe depuis l'antiquité.
Finalement dans certains domaines nous n'inventons pas grand chose !!!
Mario- Défoulé actif
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- Message n°41
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Nous allons continuer notre route... Il y a une éternité que j'entend dire qu'il y a les ruines d'un pont romain sur la rivière "les Usses" en dessous des falaises. J'ai cherché ces ruines et j'en ai trouvé, mais au final, ces ruines ne m'apparaissaient pas romaines. J'ai donc pris contact avec des gens connaissant bien l'histoire de ces ponts et de ces anciennes routes qui ont eux même été surpris de savoir qu'il y avait un pont à cet endroit et qui, suite à mes trouvailles, ont cherché des renseignements. On m'a dit que le pont romain était plus en aval que les ruines que j'ai trouvé. Je les ai cherchée comme un dingue, et j'ai trouvé l'emplacement de ce pont.
Puis, j'ai appris qu'il y avait encore un autre pont sarde. Je suis retourné à l'endroit du premier pont et j'ai trouvé les ruines d'un deuxième pont 100 mètres plus en amont. Bref, au final, il y a bien eu un pont romain à une époque et deux ponts sardes. Voilà ce que ça donne sur un plan !
-En pointillés noirs, c'est la route romaine.
-Le gros trait noir, c'est le pont romain que j'ai cherché même dans la rivière.
-En pointillés rouges, c'est la route voulue par Victor-Amédée III de Savoie roi de Sardaigne en 1780.
-Le gros trait rouge, c'est le pont construit pour passer cette nouvelle route. Il se peut que, cette route et son pont étaient déjà existant à l'époque romaine et que en 1780 les Sardes ont simplement amélioré la route de l'époque.
-Les pointillés bleus, c'est la route construite par les autorités Sardes suite à l'effondrement du pont de 1780 en 1818.
-Le gros trait bleu, c'est le pont de 1818.
-Les pointillés oranges à gauche de l'image, c'est le pont de 1839 batisé Charles Albert du nom du roi de Sardaigne de cette époque.
-Les pointillés bruns aussi à gauche de l'image, c'est le pont de 1929 qui supporte encore de nos jours le trafic.
-La route en blanc appelée route Napoléon où toutes les routes se retrouvent c'est la montée sur Allonzier, le prochain village. Je vous ferais voir tout ça prochainement
A l'endroit où passait la route romaine, j'ai trouvé cette empreinte de vieille route !
J'ai aussi trouvé quelques rares traces de pavage...
Continuons sur cette vieille route...
Au fond on voit le pont de l'autoroute !
A cet endroit la route se "dilue" dans les champs et on ne sait plus trop bien où elle allait...
Etait-ce la route romaine ? J'en suis presque sûr. Il y avait ici à l'époque une "maladerie" et une chapelle qui ont été entièrement démolit en 1460. La route romaine a donc été utilisée jusqu'à cette date pour accéder à ces bâtiments. L'ancienne route aujourd'hui chemin agricole, descend près de la rivière pour ensuite continuer plus loin sont tracé. Mais, près de la rivière, j'ai repéré un reste d'empreinte de route qui descendait jusque sur la berge et, au bout de cette empreinte, à l'endroit où elle atteint la berge, il y a un espèce de morceau manquant sur la rive qui pourrait très bien avoir été l'endroit où se trouvait la pile du pont. A l'époque, il était courant de récupérer les pierre des anciens édifices, et donc, je n'ai rien retrouvé du tout comme reste du pont. Quand à la rive gauche, en face de cet endroit, on ne peut plus rien voir du tout vu qu'une usine de recyclage des eaux a été construite. Je manque encore un peu de preuve, mais malgré cela, je suis persuadé d'être dans le juste. Cet automne, j'irai encore là bas car j'ai quelques idées pour encore pouvoir étayer mon hypothèse sur l'emplacement de ce pont.
Pour que ce soit plus clair, voilà un plan de l'endroit.
-Les pointillés rouges sont le chemin agricole, ancienne route romaine.
-Les pointillé noirs sont l'empreinte du bout de cette route qui descendait sur le pont. A noter que le chemin agricole existant de nos jours continu son chemin sur la droite de l'image ce qui à l'époque n'existait pas.
-Le trait bleu indique le morceau manquant de la rive ou le pont était "accroché" au terrain.
Vu qu'il ne reste rien du pont je m'arrête là pour la voie romaine et la prochaine fois, je vous emmènerai sur la route sarde et sur les ruines du pont de 1780 qui elles, sont bien visibles !
Puis, j'ai appris qu'il y avait encore un autre pont sarde. Je suis retourné à l'endroit du premier pont et j'ai trouvé les ruines d'un deuxième pont 100 mètres plus en amont. Bref, au final, il y a bien eu un pont romain à une époque et deux ponts sardes. Voilà ce que ça donne sur un plan !
-En pointillés noirs, c'est la route romaine.
-Le gros trait noir, c'est le pont romain que j'ai cherché même dans la rivière.
-En pointillés rouges, c'est la route voulue par Victor-Amédée III de Savoie roi de Sardaigne en 1780.
-Le gros trait rouge, c'est le pont construit pour passer cette nouvelle route. Il se peut que, cette route et son pont étaient déjà existant à l'époque romaine et que en 1780 les Sardes ont simplement amélioré la route de l'époque.
-Les pointillés bleus, c'est la route construite par les autorités Sardes suite à l'effondrement du pont de 1780 en 1818.
-Le gros trait bleu, c'est le pont de 1818.
-Les pointillés oranges à gauche de l'image, c'est le pont de 1839 batisé Charles Albert du nom du roi de Sardaigne de cette époque.
-Les pointillés bruns aussi à gauche de l'image, c'est le pont de 1929 qui supporte encore de nos jours le trafic.
-La route en blanc appelée route Napoléon où toutes les routes se retrouvent c'est la montée sur Allonzier, le prochain village. Je vous ferais voir tout ça prochainement
A l'endroit où passait la route romaine, j'ai trouvé cette empreinte de vieille route !
J'ai aussi trouvé quelques rares traces de pavage...
Continuons sur cette vieille route...
Au fond on voit le pont de l'autoroute !
A cet endroit la route se "dilue" dans les champs et on ne sait plus trop bien où elle allait...
Etait-ce la route romaine ? J'en suis presque sûr. Il y avait ici à l'époque une "maladerie" et une chapelle qui ont été entièrement démolit en 1460. La route romaine a donc été utilisée jusqu'à cette date pour accéder à ces bâtiments. L'ancienne route aujourd'hui chemin agricole, descend près de la rivière pour ensuite continuer plus loin sont tracé. Mais, près de la rivière, j'ai repéré un reste d'empreinte de route qui descendait jusque sur la berge et, au bout de cette empreinte, à l'endroit où elle atteint la berge, il y a un espèce de morceau manquant sur la rive qui pourrait très bien avoir été l'endroit où se trouvait la pile du pont. A l'époque, il était courant de récupérer les pierre des anciens édifices, et donc, je n'ai rien retrouvé du tout comme reste du pont. Quand à la rive gauche, en face de cet endroit, on ne peut plus rien voir du tout vu qu'une usine de recyclage des eaux a été construite. Je manque encore un peu de preuve, mais malgré cela, je suis persuadé d'être dans le juste. Cet automne, j'irai encore là bas car j'ai quelques idées pour encore pouvoir étayer mon hypothèse sur l'emplacement de ce pont.
Pour que ce soit plus clair, voilà un plan de l'endroit.
-Les pointillés rouges sont le chemin agricole, ancienne route romaine.
-Les pointillé noirs sont l'empreinte du bout de cette route qui descendait sur le pont. A noter que le chemin agricole existant de nos jours continu son chemin sur la droite de l'image ce qui à l'époque n'existait pas.
-Le trait bleu indique le morceau manquant de la rive ou le pont était "accroché" au terrain.
Vu qu'il ne reste rien du pont je m'arrête là pour la voie romaine et la prochaine fois, je vous emmènerai sur la route sarde et sur les ruines du pont de 1780 qui elles, sont bien visibles !
Dernière édition par Mario le Jeu 19 Juil - 16:10, édité 2 fois
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°42
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Elle est encore bien tracée pour une ancienne route et si c'était une voie romaine, je pense qu'on trouverait plus de trace de pavage.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°43
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Pour continuer la route, je vous remets ici le plan pour une meilleure compréhension... Donc, nous allons suivre la route rouge maintenant.
Revenons au début du chemin agricole. Ce chemin fut peut être la voie romaine et, par extension, les routes suivantes jusqu'à l'époque du royaume de Sardaigne. Mais c'est en 1780 que Victor-Amédée de Savoie voulu faire un nouveau pont sur les Usses et améliorer la route qui y conduisait.
Je vais donc vous faire voir la route 1780 et son pont. C'est de nos jours un simple chemin agricole.
A cet endroit, en 1780 la route n'allait pas plus loin et elle faisait un coude très serré pour descendre sur le pont. Vous voyez sur la gauche de l'image le bout de route totalement abandonné et oublié de nos jours.
On trouve encore quelques pierres de mur de soutènement... Imaginez que ces pierres sont là depuis 250 ans si ce n'est pas depuis l'antiquité déjà !
Ce bout de chemin est noyé sous la végétation !
Nous voilà arrivé au pont. Je vous fais voir ces ruines depuis leurs profils car il est de nos jours impossible de monter sur ce qu'il reste de ce pont.
Sur cette photo, on voit que les ruines ont été coupées pour faire passer un chemin agricole.
Les ruines du côtés gauche du chemin...
La rivière des Usses est la limite entre les communes de Cruseilles sur la rive droite et celle d'Allonzier la Caille sur la rive gauche.
J'ai donc traversé la rivière et j'ai fait cette photo de l'autre rive des Usses pour vous montrer la pile du pont.
Il reste de la pile de droite de ce pont, de gros blocs rectangulaires...
Maintenant, ce qu'il reste de la pile gauche vu de la rivière...
...et vu de la rive.
Là aussi, pour faire passer la route, les ruines ont été coupées en deux. Nous sommes maintenant rive gauche, sur la commune de Allonzier la Caille et sur la route Napoléon... Je vous en reparlerai !
Et là, nous voyons ce qu'il reste de cette ruine de l'autre côté de la route.
C'est à cet endroit que la route après être sortie du pont remontait en direction du village d'Allonzier.
Cette route s'appelle la "route Napoléon". Lorsque Napoléon III annexa la Savoie, ce pont n'était plus en usage, et donc, ce ne peut faire référence qu'à Napoléon Bonaparte, certainement en souvenir de la bataille que des troupes Françaises ont gagné face aux Autrichiens ici même en 1814.
La prochaine fois, nous verrons ce qui reste de la route de 1818 !
Revenons au début du chemin agricole. Ce chemin fut peut être la voie romaine et, par extension, les routes suivantes jusqu'à l'époque du royaume de Sardaigne. Mais c'est en 1780 que Victor-Amédée de Savoie voulu faire un nouveau pont sur les Usses et améliorer la route qui y conduisait.
Je vais donc vous faire voir la route 1780 et son pont. C'est de nos jours un simple chemin agricole.
A cet endroit, en 1780 la route n'allait pas plus loin et elle faisait un coude très serré pour descendre sur le pont. Vous voyez sur la gauche de l'image le bout de route totalement abandonné et oublié de nos jours.
On trouve encore quelques pierres de mur de soutènement... Imaginez que ces pierres sont là depuis 250 ans si ce n'est pas depuis l'antiquité déjà !
Ce bout de chemin est noyé sous la végétation !
Nous voilà arrivé au pont. Je vous fais voir ces ruines depuis leurs profils car il est de nos jours impossible de monter sur ce qu'il reste de ce pont.
Sur cette photo, on voit que les ruines ont été coupées pour faire passer un chemin agricole.
Les ruines du côtés gauche du chemin...
La rivière des Usses est la limite entre les communes de Cruseilles sur la rive droite et celle d'Allonzier la Caille sur la rive gauche.
J'ai donc traversé la rivière et j'ai fait cette photo de l'autre rive des Usses pour vous montrer la pile du pont.
Il reste de la pile de droite de ce pont, de gros blocs rectangulaires...
Maintenant, ce qu'il reste de la pile gauche vu de la rivière...
...et vu de la rive.
Là aussi, pour faire passer la route, les ruines ont été coupées en deux. Nous sommes maintenant rive gauche, sur la commune de Allonzier la Caille et sur la route Napoléon... Je vous en reparlerai !
Et là, nous voyons ce qu'il reste de cette ruine de l'autre côté de la route.
C'est à cet endroit que la route après être sortie du pont remontait en direction du village d'Allonzier.
Cette route s'appelle la "route Napoléon". Lorsque Napoléon III annexa la Savoie, ce pont n'était plus en usage, et donc, ce ne peut faire référence qu'à Napoléon Bonaparte, certainement en souvenir de la bataille que des troupes Françaises ont gagné face aux Autrichiens ici même en 1814.
La prochaine fois, nous verrons ce qui reste de la route de 1818 !
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°44
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Ben, il y a des chances que je lise trop Astérix le gaulois.
Ceci-dit c'est logique et il en est toujours de même de nos jours, les grandes routes aux abords des villes sont relativement bien faites et entretenues mais celles plus éloignées le sont beaucoup moins.
Ceci-dit c'est logique et il en est toujours de même de nos jours, les grandes routes aux abords des villes sont relativement bien faites et entretenues mais celles plus éloignées le sont beaucoup moins.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°45
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Nous allons suivre maintenant la route de 1818. Sur le plan ci dessous, (toujours le même) c'est la route en pointillés bleu et le gros trait bleu c'est le pont sur laquelle passait cette route.
Comme vous le voyez, cette route nouvelle - pour l'époque - n'était qu'une prolongation de l'ancienne et, passé le pont, elle rejoignait là aussi l'ancienne route un peu plus haut.
Donc, nous repartons de l'endroit où la route de 1780 faisait ce coude très serré pour descendre sur le vieux pont. Vous reconnaissez l'endroit ? Mais là, nous continuons tout droit sur la "nouvelle" route de 1818.
Imaginez vous conducteur d'attelage à l'époque... Vous êtes dans l'ambiance, sauf que peut être la route était pavée, mais rien ne le laisse présager et hormis ça, le payssage est toujours le même.
Cette route fait elle aussi un grand coude.
Le coude est cependant moins serré que celui de 1780... C'est aussi à ce genre de détail que l'on peut voir les évolutions d'une époque à une autre !
Le pont de l'autoroute est homniprésent sur ces photos malheureusement, mais c'est quand même assez "parlant" de voir que, les ingénieurs des années 2000 ont choisi le même endroit pour traverser cette vallée que les ingénieurs romains et sardes !
Le dernier bout avant d'atteindre les ruines du pont. Vous voyez une caravane dans le fond de cette photo. La route de 1818 passait à droite de l'endroit où est posée cette caravane. Sur sa gauche passe un nouveau chemin fait par les constructeurs de l'autoroute pour accèder au travaux des piles du pont. Inintéressant donc.
Nous sommes derrière la caravane. Les tout derniers mètres de cette ancienne route ont disparus sous l'herbe.
Là nous rentrons sur les ruines du pont. On ne peut pas aller plus loin vu que le pont s'est effondré il y a déjà très longtemps.
Par contre, dans la rivière, on voit les restes de la pile du pont côté droit.
Une fois avoir traversé la rivière (à gué) on voit la pile gauche.
Et admettons que nous ayons traversé sur le pont comme à l'époque, voilà notre ancienne route qui en ressort !
La route sur ses premiers mètres après le pont ne se voit plus, elle est sous un champs. Mais plus haut, elle retrouve le nouveau chemin appelé "route Napoléon", vous la voyez grâce aux rochers du mur de soutènement.
Nous retrouvons cette ancienne route.
Plus haut, cette ancienne route a été goudronnée à l'époque moderne. C'est la fameuse route qui s'appelle "Napoléon" et dont je vous ai déjà parlé.
A cet endroit, sur la droite de la route, se trouvait la sortie du pont 1780. Les deux routes sardes, 1818 et 1780, sont de nouveau réunies.
Depuis cette ancienne route on voit les nouveaux ponts au dessus des falaises, ceux dont je vous palerai plus tard.
A cet endroit, nos deux routes sardes se retrouvent sur le tracé de l'ancienne voie romaine. Les trois routes sont donc réunies pour un long bout de chemin ensembles.
La montée terminée, nous arrivons à l'entrée de Allonzier la Caille.
A la fin de la montée, on peut voir le nom de la route que nous venons de parcourir.
La route ancienne continuait tout droit à travers le village, à quelques dizaines de mètres sur la gauche de l'actuelle départementale.
A ce carrefour, à l'époque la route continuait tout droit. De nos jours, mégalomanie oblige, le carrefour a été aménagé à la con !
Passons de l'autre côté du carrefour.
Et nous voilà au bout de l'ancienne route. De nos jours, elle fini en cul de sac dans cette cour.
La prochaine fois, nos pas nous porteront sur la route de 1839 avec le magnifique pont suspendu Charles Albert.
Une fois passé en revue toutes ces routes jusqu'après Allonzier la Caille, je vous ferais un aide mémoire pour mieux visualiser tous ces changements survenus au cours des siècles. Je pense que ce ne doit pas être facile de tout suivre quand on ne connais pas les lieus !
Comme vous le voyez, cette route nouvelle - pour l'époque - n'était qu'une prolongation de l'ancienne et, passé le pont, elle rejoignait là aussi l'ancienne route un peu plus haut.
Donc, nous repartons de l'endroit où la route de 1780 faisait ce coude très serré pour descendre sur le vieux pont. Vous reconnaissez l'endroit ? Mais là, nous continuons tout droit sur la "nouvelle" route de 1818.
Imaginez vous conducteur d'attelage à l'époque... Vous êtes dans l'ambiance, sauf que peut être la route était pavée, mais rien ne le laisse présager et hormis ça, le payssage est toujours le même.
Cette route fait elle aussi un grand coude.
Le coude est cependant moins serré que celui de 1780... C'est aussi à ce genre de détail que l'on peut voir les évolutions d'une époque à une autre !
Le pont de l'autoroute est homniprésent sur ces photos malheureusement, mais c'est quand même assez "parlant" de voir que, les ingénieurs des années 2000 ont choisi le même endroit pour traverser cette vallée que les ingénieurs romains et sardes !
Le dernier bout avant d'atteindre les ruines du pont. Vous voyez une caravane dans le fond de cette photo. La route de 1818 passait à droite de l'endroit où est posée cette caravane. Sur sa gauche passe un nouveau chemin fait par les constructeurs de l'autoroute pour accèder au travaux des piles du pont. Inintéressant donc.
Nous sommes derrière la caravane. Les tout derniers mètres de cette ancienne route ont disparus sous l'herbe.
Là nous rentrons sur les ruines du pont. On ne peut pas aller plus loin vu que le pont s'est effondré il y a déjà très longtemps.
Par contre, dans la rivière, on voit les restes de la pile du pont côté droit.
Une fois avoir traversé la rivière (à gué) on voit la pile gauche.
Et admettons que nous ayons traversé sur le pont comme à l'époque, voilà notre ancienne route qui en ressort !
La route sur ses premiers mètres après le pont ne se voit plus, elle est sous un champs. Mais plus haut, elle retrouve le nouveau chemin appelé "route Napoléon", vous la voyez grâce aux rochers du mur de soutènement.
Nous retrouvons cette ancienne route.
Plus haut, cette ancienne route a été goudronnée à l'époque moderne. C'est la fameuse route qui s'appelle "Napoléon" et dont je vous ai déjà parlé.
A cet endroit, sur la droite de la route, se trouvait la sortie du pont 1780. Les deux routes sardes, 1818 et 1780, sont de nouveau réunies.
Depuis cette ancienne route on voit les nouveaux ponts au dessus des falaises, ceux dont je vous palerai plus tard.
A cet endroit, nos deux routes sardes se retrouvent sur le tracé de l'ancienne voie romaine. Les trois routes sont donc réunies pour un long bout de chemin ensembles.
La montée terminée, nous arrivons à l'entrée de Allonzier la Caille.
A la fin de la montée, on peut voir le nom de la route que nous venons de parcourir.
La route ancienne continuait tout droit à travers le village, à quelques dizaines de mètres sur la gauche de l'actuelle départementale.
A ce carrefour, à l'époque la route continuait tout droit. De nos jours, mégalomanie oblige, le carrefour a été aménagé à la con !
Passons de l'autre côté du carrefour.
Et nous voilà au bout de l'ancienne route. De nos jours, elle fini en cul de sac dans cette cour.
La prochaine fois, nos pas nous porteront sur la route de 1839 avec le magnifique pont suspendu Charles Albert.
Une fois passé en revue toutes ces routes jusqu'après Allonzier la Caille, je vous ferais un aide mémoire pour mieux visualiser tous ces changements survenus au cours des siècles. Je pense que ce ne doit pas être facile de tout suivre quand on ne connais pas les lieus !
Dernière édition par Mario le Dim 15 Juil - 20:29, édité 1 fois
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°46
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Mario a écrit:Imaginez vous conducteur d'attelage à l'époque... Vous êtes dans l'ambiance, sauf que peut être la route était pavée,
Je veux bien mais pas trop longtemps, mon dos n'y résisterait pas.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°47
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Après tant d'année d'effort pour construire des routes et des ponts et tant de difficulté et souffrance pour passer d'un côté et de l'autre de ces gorges et de cette rivière, à la fin des années 1830, les autorités d'Annecy et du royaume de Sardaigne ont commencé a réfléchir à construire une nouvelle route plus directe et plus facile.
Depuis peu, les ponts suspendus avaient fait leur apparition et donc, il fut décidé d'en construire un au dessus des gorges de la Caille. Pour ce faire, une nouvelle route a été construite tout en gardant la partie qui passait par le Noiret depuis Cruseilles. C'est en 1839 que fut inauguré cette nouvelle route et son pont. Elle fut construite alors que la Savoie faisait partie du royaume de Sardaigne. C'est donc une route Sarde.
C'est celle en pointillés bleus clair sur ce plan.
Vous reconnaissez ce plan avec les différentes routes ? C'est dans le cercle gris que va se situer notre prochaine promenade.
Sur ce deuxième plan, vous voyez l'endroit d'où partait cette nouvelle route en 1839. Elle se séparait des anciennes routes que je vous ai dessiné en pointillés blancs et jaunes. La nouvelle, je l'ai représentée en bleu clair et la flèche bleue c'est le nouveau pont. La flèche grise c'est l'endroit où nous allons reprendre le cour de notre ballade.
Reconnaissez vous l'endroit ? Pour récupérer le tracé initial des anciennes routes qui ont été légèrement déplacées depuis l'époque, il fallait partir à gauche juste après les containers. La nouvelle route de 1839 partait de cet endroit mais au lieu de tourner à gauche, elle allait tout droit...
Avançons sur cette route !
Au bout, on voit qu'elle a été interrompue par des blocs de béton. C'est parce que la dernière route, encore plus récente la coupe en deux... Nous en reparlerons.
Passé de l'autre côté des blocs, la route la plus récente nous passe devant alors que la route 1839 allait tout droit. Ce parking que vous voyez à droite de la route actuelle, c'était la route sarde de 1839.
Il y a très peu de temps, la communauté de commune de ce coin, a décidé de valoriser l'endroit. Comme d'habitude, ils ont fait de la merde…! Il y avait à cet endroit un hôtel qui avait été construit à la fin du 19ème siècle, ces abrutis l'ont démoli. Et ce n'est pas le seul bâtiment qu'ils aient tiré en bas. Je vous en reparlerai ! Sur cette photo prise sur Google Maps (car je n'ai pas pensé à prendre une photo avant qu'ils ne casse tout), vous voyez cet hôtel sur la droite.
Une photo d'époque. Cet hôtel s'appelait "Charles Albert" car c'est le nom du pont suspendu que l'on va voir dans un petit moment. je vous expliquerai tout ça en détail ! Cette ancienne photo a été prise en sens inverse de notre ballade, soit, depuis le sud. Vous voyez la route 1839 qui monte en haut à droite de l'image.
Nous revoilà dans le parking, soit l'ancienne route. Passez l'endroit où se trouvait l'hôtel Charles - Albert, vous appercevez une maison derrière les arbres. C'était le "bistrot des ponts". Aujourd'hui, c'est l'office du tourisme. Il vient d'être refait lors de la revalorisation du site, mais ce devait être de nouveau un bistrot ! D'après ce que l'on m'a dit, ce serait de nouveau "grâce" aux "grands chefs" de ce projet que ce bistrot n'a pas pu reprendre du service, mais comme je n'ai pas vraiment su toute l'histoire, je préfère ne rien dire, sauf que, pour changer, c'est encore un beau "raté" !
Le voilà de plus près avec toujours le tracé de la route qui passait devant. On commence à appercevoir le pont en arrière plan.
Voilà une superbe vue d'époque. Le bistrot juste au bord de la route avec une pompe à essence à bijeaugeur. Vous voyez bien sur cette photo où passait la route. Par contre, elle ne passait déjà plus sur le pont suspendu mais sur le dernier pont toujours en activité. Comme ce nouveau pont à été créé en 1929, la photo ne peut être plus ancienne ! Je vous en reparlerai.
Cette superbe photo m'a été donnée par Mr Maurice Sublet que je remerie beaucoup de m'avoir permis de l'utiliser ici !
Encore une autre photo fantastique bien que plus récente. La route ne passait déjà plus au pied du bistrot. Pourquoi au fait le bistrot "des" ponts ? Parce que justement, comme on le voit déjà sur la photo d'avant, il y a à cet endroit deux ponts juste à côté l'un de l'autre.
Et le voilà aujourd'hui... Ils ont quand même ré-écrit "bistrot des ponts" sur les côtés de cette maison heureusement. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il était largement plus beau à l'époque !!!
Passé ce bistrot, on arrive au pont…. Je vous présente le pont Charles Albert.
Le nom vient du fait que ce pont a été construit à l'époque où les Savoies faisaient partie du royaume de Sardaigne et que le roi était Charles Albert de Savoie. C'est en son honneur que ce pont prit ce nom.
Admirez l'architecture...
Les gros blocs devant l'entrée son les points d'encrage des câbles. Dommage, il y a mon doigt sur la photo !
Vu du pont, 147 mètres plus bas coule la rivière Les Usses. On voit aussi les attaches du tablier !
En voyant ces photos, je pense que vous comprendrez pourquoi cet endroit a donné tant de difficulté aux constructeurs de route et de pont à l'époque et tant de difficulté aux conducteurs d'attelage !?
On se dirige vers la sortie...
Une photo d'époque pour vous donner une idée de la hardiesse de cette constrution pour l'époque !
Voilà la sortie. Une fois passé entre les deux tours, la route bifurquait sur la gauche et passait devant cette maison que vous voyez au pied des tours pour s'en aller direction Allonzier la Caille, soit, en s'éloignant de l'endroit où j'ai fait cette photo.
Cette maison a heureusement été restaurée, car vu le nombre de bâtiment qu'ils ont détruit lors de cette mise en valeur ratée de cet endroit, c'est une chance qu'ils n'aient pas aussi cassé cette maison.
Cette bâtisse était un temps la douane française. En 1860, lorsque Napoléon III annexa la Savoie, il demanda au peuple savoyard par un plébiscite s'ils voulaient devenir Français. Comme certains Savoyards auraient voulu être rattaché plutôt à la Suisse, pour décider les récalcitrants à voter "oui" à la France, il donna un certain nombre d'avantage aux Savoyards.
Entre autres, la création d'une zone franche où les Savoyards et les Genevois pouvaient commercer sans avoir de douane à franchir et surtout, sans devoir payer de frais de douane. L'histoire des zones franches est trop compliquée pour que je vous la raconte ici, mais sachez seulement, qu'un certain temps, elle allait jusqu'à ce pont. Ce qui explique la présence de la douane car, passé ce pont, les taxes douanières reprenaient leurs droits.
De nos jours, cette maison est un magasin de souvenir qui sert aussi des boissons.
Voilà une photo d'époque où l'on voit les douaniers devant cette maison.
Une autre photo plus ou moins de la même époque que la précédente où l'on voit la route qui sort du pont et s'en va direction d'Allonzier la Caille !
Nous reprenons la route...
Sur la droite de la route, presque en face du pont suspendu il y a ce joli bâtiment, le "chalet des ponts"... Je ne sais pas si ce n'était pas un hôtel à l'époque, mais ça y ressemble.
200 mètres plus loin, la route ancienne retrouve l'actuelle D1201 à ce carrefour. L'actuelle D1201, n'est autre que la continuation de la route sarde de 1839. Je vous expliquerai tout ça lors de notre prochaine ballade.
Avant de partir sur la dernière route qu'il nous reste à voir, je vais vous montrer tout ce que les concepteurs du projet de revalorisation de ce site ont démolit... Sur cette vue Google, c'est donc le site des deux ponts.
-Le carré rouge sur la gauche, c'est l'endroit où se trouvait un bar spécialisé dans les crêpes qui n'était plus en activité depuis longtemps.
-Le carré noir légèrement plus à gauche, c'est l'endroit où se trouvait l'hôtel Charles Albert. Cet hôtel était lui aussi abandonné depuis longtemps.
-Le carré vert, presque au centre, c'était un petit châlet qui vendait des souvenirs. Abandonné lui aussi.
-Le carré bleu à droite, c'était une maison particulière qui était à vendre depuis quelques temps.
Voilà le bar crêperie avant démolition…
L'hôtel Charles Albert.
Le chalet qui vendait des souvenirs
Et la maison après les ponts...
Je ne sais pas pourquoi ces crétins ont démolit tout ça alors que dans notre région, il y a une demande pas possible pour des logements !
Depuis peu, les ponts suspendus avaient fait leur apparition et donc, il fut décidé d'en construire un au dessus des gorges de la Caille. Pour ce faire, une nouvelle route a été construite tout en gardant la partie qui passait par le Noiret depuis Cruseilles. C'est en 1839 que fut inauguré cette nouvelle route et son pont. Elle fut construite alors que la Savoie faisait partie du royaume de Sardaigne. C'est donc une route Sarde.
C'est celle en pointillés bleus clair sur ce plan.
Vous reconnaissez ce plan avec les différentes routes ? C'est dans le cercle gris que va se situer notre prochaine promenade.
Sur ce deuxième plan, vous voyez l'endroit d'où partait cette nouvelle route en 1839. Elle se séparait des anciennes routes que je vous ai dessiné en pointillés blancs et jaunes. La nouvelle, je l'ai représentée en bleu clair et la flèche bleue c'est le nouveau pont. La flèche grise c'est l'endroit où nous allons reprendre le cour de notre ballade.
Reconnaissez vous l'endroit ? Pour récupérer le tracé initial des anciennes routes qui ont été légèrement déplacées depuis l'époque, il fallait partir à gauche juste après les containers. La nouvelle route de 1839 partait de cet endroit mais au lieu de tourner à gauche, elle allait tout droit...
Avançons sur cette route !
Au bout, on voit qu'elle a été interrompue par des blocs de béton. C'est parce que la dernière route, encore plus récente la coupe en deux... Nous en reparlerons.
Passé de l'autre côté des blocs, la route la plus récente nous passe devant alors que la route 1839 allait tout droit. Ce parking que vous voyez à droite de la route actuelle, c'était la route sarde de 1839.
Il y a très peu de temps, la communauté de commune de ce coin, a décidé de valoriser l'endroit. Comme d'habitude, ils ont fait de la merde…! Il y avait à cet endroit un hôtel qui avait été construit à la fin du 19ème siècle, ces abrutis l'ont démoli. Et ce n'est pas le seul bâtiment qu'ils aient tiré en bas. Je vous en reparlerai ! Sur cette photo prise sur Google Maps (car je n'ai pas pensé à prendre une photo avant qu'ils ne casse tout), vous voyez cet hôtel sur la droite.
Une photo d'époque. Cet hôtel s'appelait "Charles Albert" car c'est le nom du pont suspendu que l'on va voir dans un petit moment. je vous expliquerai tout ça en détail ! Cette ancienne photo a été prise en sens inverse de notre ballade, soit, depuis le sud. Vous voyez la route 1839 qui monte en haut à droite de l'image.
Nous revoilà dans le parking, soit l'ancienne route. Passez l'endroit où se trouvait l'hôtel Charles - Albert, vous appercevez une maison derrière les arbres. C'était le "bistrot des ponts". Aujourd'hui, c'est l'office du tourisme. Il vient d'être refait lors de la revalorisation du site, mais ce devait être de nouveau un bistrot ! D'après ce que l'on m'a dit, ce serait de nouveau "grâce" aux "grands chefs" de ce projet que ce bistrot n'a pas pu reprendre du service, mais comme je n'ai pas vraiment su toute l'histoire, je préfère ne rien dire, sauf que, pour changer, c'est encore un beau "raté" !
Le voilà de plus près avec toujours le tracé de la route qui passait devant. On commence à appercevoir le pont en arrière plan.
Voilà une superbe vue d'époque. Le bistrot juste au bord de la route avec une pompe à essence à bijeaugeur. Vous voyez bien sur cette photo où passait la route. Par contre, elle ne passait déjà plus sur le pont suspendu mais sur le dernier pont toujours en activité. Comme ce nouveau pont à été créé en 1929, la photo ne peut être plus ancienne ! Je vous en reparlerai.
Cette superbe photo m'a été donnée par Mr Maurice Sublet que je remerie beaucoup de m'avoir permis de l'utiliser ici !
Encore une autre photo fantastique bien que plus récente. La route ne passait déjà plus au pied du bistrot. Pourquoi au fait le bistrot "des" ponts ? Parce que justement, comme on le voit déjà sur la photo d'avant, il y a à cet endroit deux ponts juste à côté l'un de l'autre.
Et le voilà aujourd'hui... Ils ont quand même ré-écrit "bistrot des ponts" sur les côtés de cette maison heureusement. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il était largement plus beau à l'époque !!!
Passé ce bistrot, on arrive au pont…. Je vous présente le pont Charles Albert.
Le nom vient du fait que ce pont a été construit à l'époque où les Savoies faisaient partie du royaume de Sardaigne et que le roi était Charles Albert de Savoie. C'est en son honneur que ce pont prit ce nom.
Admirez l'architecture...
Les gros blocs devant l'entrée son les points d'encrage des câbles. Dommage, il y a mon doigt sur la photo !
Vu du pont, 147 mètres plus bas coule la rivière Les Usses. On voit aussi les attaches du tablier !
En voyant ces photos, je pense que vous comprendrez pourquoi cet endroit a donné tant de difficulté aux constructeurs de route et de pont à l'époque et tant de difficulté aux conducteurs d'attelage !?
On se dirige vers la sortie...
Une photo d'époque pour vous donner une idée de la hardiesse de cette constrution pour l'époque !
Voilà la sortie. Une fois passé entre les deux tours, la route bifurquait sur la gauche et passait devant cette maison que vous voyez au pied des tours pour s'en aller direction Allonzier la Caille, soit, en s'éloignant de l'endroit où j'ai fait cette photo.
Cette maison a heureusement été restaurée, car vu le nombre de bâtiment qu'ils ont détruit lors de cette mise en valeur ratée de cet endroit, c'est une chance qu'ils n'aient pas aussi cassé cette maison.
Cette bâtisse était un temps la douane française. En 1860, lorsque Napoléon III annexa la Savoie, il demanda au peuple savoyard par un plébiscite s'ils voulaient devenir Français. Comme certains Savoyards auraient voulu être rattaché plutôt à la Suisse, pour décider les récalcitrants à voter "oui" à la France, il donna un certain nombre d'avantage aux Savoyards.
Entre autres, la création d'une zone franche où les Savoyards et les Genevois pouvaient commercer sans avoir de douane à franchir et surtout, sans devoir payer de frais de douane. L'histoire des zones franches est trop compliquée pour que je vous la raconte ici, mais sachez seulement, qu'un certain temps, elle allait jusqu'à ce pont. Ce qui explique la présence de la douane car, passé ce pont, les taxes douanières reprenaient leurs droits.
De nos jours, cette maison est un magasin de souvenir qui sert aussi des boissons.
Voilà une photo d'époque où l'on voit les douaniers devant cette maison.
Une autre photo plus ou moins de la même époque que la précédente où l'on voit la route qui sort du pont et s'en va direction d'Allonzier la Caille !
Nous reprenons la route...
Sur la droite de la route, presque en face du pont suspendu il y a ce joli bâtiment, le "chalet des ponts"... Je ne sais pas si ce n'était pas un hôtel à l'époque, mais ça y ressemble.
200 mètres plus loin, la route ancienne retrouve l'actuelle D1201 à ce carrefour. L'actuelle D1201, n'est autre que la continuation de la route sarde de 1839. Je vous expliquerai tout ça lors de notre prochaine ballade.
Avant de partir sur la dernière route qu'il nous reste à voir, je vais vous montrer tout ce que les concepteurs du projet de revalorisation de ce site ont démolit... Sur cette vue Google, c'est donc le site des deux ponts.
-Le carré rouge sur la gauche, c'est l'endroit où se trouvait un bar spécialisé dans les crêpes qui n'était plus en activité depuis longtemps.
-Le carré noir légèrement plus à gauche, c'est l'endroit où se trouvait l'hôtel Charles Albert. Cet hôtel était lui aussi abandonné depuis longtemps.
-Le carré vert, presque au centre, c'était un petit châlet qui vendait des souvenirs. Abandonné lui aussi.
-Le carré bleu à droite, c'était une maison particulière qui était à vendre depuis quelques temps.
Voilà le bar crêperie avant démolition…
L'hôtel Charles Albert.
Le chalet qui vendait des souvenirs
Et la maison après les ponts...
Je ne sais pas pourquoi ces crétins ont démolit tout ça alors que dans notre région, il y a une demande pas possible pour des logements !
Mario- Défoulé actif
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Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Pour notre ultime visite sur la route, la plus récente, entre Cruseilles et Allonzier la Caille, nous devons revenir jusqu'à la sortie de Cruseilles une fois de plus.
Sur ce plan ci dessous que je vous ai déjà fait voir, la dernière route construite, celle qui sera la N201 et depuis 2006 la D1201, vous la voyez en pointillés rouges.
Vous reconnaissez l'endroit ? Sur cette photo que je vous ai aussi déjà fait voir, la N201 part sur la droite en laissant les anciennes routes sur la gauche. Je ne sais pas quand a été construite cette route. Sur les cartes d'état major jusqu'en 1866 elle n'existait pas, c'est donc obligatoirement le gouvernement français qui l'a créée, mais sous quel régime, je ne le sais pas. Nous partons donc sur la droite...
Cette route elle même a subit des déviations. Sur ce plan ci dessous, je vous ai dessiné les 4 endroits qui ont été retouchés en rouge, vert, bleu et violet.
Voilà le premier bout dévié. Vous voyez le voyez au centre de l'image, sur la droite de la route actuelle. C'est celui en rouge sur le plan.
C'est un parking de nos jours. Heureusement, les platanes qui la bordaient sont encore là...
Reprenons la route...
Voilà sur la gauche le deuxième bout dévié, celui en vert. Vraiment rien d'intéressant.
Après la déviation on retrouve la route actuelle.
Le bout dévié suivant est celui en bleu sur mon plan... Celui là est bien plus intéressant. De nos jours, il y a des arbres qui bordent la départementale et qui interdit le passage sur cet ancien morceau de ce qui était la N201. On voit donc sur cette photo que pour retrouver l'ancien tracé il faut traverser le rideau d'arbre où l'on voit une maison.
Passons derrière les arbres... Voilà ce qu'il reste de ce bout de route ! On a de la peine à croire que passait ici un trafic énorme. On y accède maintenant par un autre chemin venant du centre du hameau "Le Noiret".
Sur ce morceau de route on peut encore voir cette jolie publicité peinte.
Après la maison où se trouve cette pub, on retrouve la départementale de nos jours et là, Ô surprise, un magnifique giratoire de merde !
Après ce giratoire nous descendons le dernier bout de route avant d'arriver aux ponts de La Caille.
Nous arrivons à l'endroit des ponts. Sur ce plan ci dessous;
-En pointillés bleus, c'est la route de 1839 faite par les autorités sardes qui passait sur le pont suspendu, celle que je vous ai fait voir lors de mon dernier sujet
-En pointillés rouges, c'est le nouveau tracé créé après l'annexion de la Savoie par la France. Ce tracé, depuis 1929 passait toujours devant le bistrot des ponts mais était dévié juste devant le pont suspendu pour empreinter le nouveau pont que je vais vous faire voir.
-Ee pointillés jaunes, c'est les dernières années de la N201 et depuis 2006 la D1201. Entre 1952 et 1961 (je ne peux être plus précis) les déviations de la N201 étaient déjà toutes construites et pour le dernier bout avant les ponts ont a créé une large courbe qui entrait directement sur le pont de 1929.
-La flèche bleu c'est le pont suspendu.
-La flèche rouge le pont de 1929.
Nous voilà en vue des ponts. La route ancienne reste sur la droite et est de nos jours un parking.
Nous voilà devant le "nouveau" pont, l'ancien restant sur la droite lui aussi. C'est de nos jours un monument très visité.
Juste avant et entre ces deux ponts il y a ce superbe panneau Michelin qui a bien failli mal finir pendant les travaux de revalorisation du site.
Ce "nouveau" pont a été construit en 1929. Il s'appele le "pont Caquot" du nom de son architecte. Le pont suspendu commençait à montrer ses limites en ce début de 19ème siècle du fait de l'augmentation du trafic et des véhicules motorisés ce qui a motivé la construction d'un nouveau pont. A la base, ce devait être un pont pour un tramway, mais le projet ne s'étant pas concrétisé, c'est le trafic automobile qui a profité de ce pont. Le voilà vu de profil.
Sur le pont !
Nous voilà à la sortie du pont Caquot et la route qui passe dessus rejoint à cet endroit la route de 1839. Ces deux routes vont faire tracé commun pour un grand bout de chemin à partir de là.
Ce carrefour était tout équipé en panneaux Michelin à l'époque. Petit à petit ils ont été remplacés. Le dernier était encore en place il y a quelques années... Heureusement, certaines personnes commencent à prendre conscience qu'il faut sauver ce genre de chose et ce panneau a été récupéré par les ouvriers de la DDE du Mt Sion. Je vous l'ai fait voir plus haut dans mon récit.
On reprends la route. Ce passage a donc été créé en 1839 et depuis il a toujours été utilisé et de nos jours encore.
Sur la gauche, on voit une ancienne station service. Elle a été reconvertie en magasin de poterie. Je ne me rappelle pas d'avoir vu cette station en service. J'ai commencé l'inter en 1983 et c'était déjà un magasin de poterie. Si je l'ai vu en service, ce ne peux être qu'avec mon père mais je n'en ai pas de souvenir.
Encore quelques centaines de mètre et nous arrivons à Allonzier la Caille.
L'entrée d'Allonzier, comme par hasard, se fait par un giratoire... C'est original ne trouvez vous pas ? Sur la droite de l'image, derrière ce giratoire, vous pouvez voir une maison.
Sur cette maison, on peut voir les restes d'une publicité murale pour une station service Azur. Azur est une ancienne marque d'essence qui est devenue Total.
Allonzier la Caille est un bled à la con qui n'a rien d'intéressant, surtout depuis que les élus locaux ont là aussi rivalisé d'imagination pour mettre plein de saloperie sur la route.
Sur cette photo, la maison sur la droite juste après l'arbre a une spécialité.
Une publicité peinte pour les gorges du Fier près d'Annecy. Heureusement qu'il y a encore quelques anciennes reliques pour voir des trucs intéressants sur cette route, parce que, avec toutes les pourritures qu'ils ont installées, c'est plutôt dégueulasse et insipide.
Nous sommes arrivé au bout de Allonzier la Caille qui se termine, devinez comment ? Avec un giratoire... Oui mÒssieur ! qui pouvait le deviner ? Surtout de nos jours où tous les idiots font les même conneries dans chaque bled.
après ce giratoire, toutes les routes anciennes et plus modernes se retrouvent pour faire tronc commun.
Sur ce plan ci dessous, en noir je vous ai fait les anciennes routes, en bleu la route 1839, en rouge, la route nationale et départementale. La flèche noire vous montre le cul de sac où se terminent de nos jours les anciennes routes et le cercle vert est l'endroit où elles se retrouvaient toutes.
Sur ce plan ci dessous que je vous ai déjà fait voir, la dernière route construite, celle qui sera la N201 et depuis 2006 la D1201, vous la voyez en pointillés rouges.
Vous reconnaissez l'endroit ? Sur cette photo que je vous ai aussi déjà fait voir, la N201 part sur la droite en laissant les anciennes routes sur la gauche. Je ne sais pas quand a été construite cette route. Sur les cartes d'état major jusqu'en 1866 elle n'existait pas, c'est donc obligatoirement le gouvernement français qui l'a créée, mais sous quel régime, je ne le sais pas. Nous partons donc sur la droite...
Cette route elle même a subit des déviations. Sur ce plan ci dessous, je vous ai dessiné les 4 endroits qui ont été retouchés en rouge, vert, bleu et violet.
Voilà le premier bout dévié. Vous voyez le voyez au centre de l'image, sur la droite de la route actuelle. C'est celui en rouge sur le plan.
C'est un parking de nos jours. Heureusement, les platanes qui la bordaient sont encore là...
Reprenons la route...
Voilà sur la gauche le deuxième bout dévié, celui en vert. Vraiment rien d'intéressant.
Après la déviation on retrouve la route actuelle.
Le bout dévié suivant est celui en bleu sur mon plan... Celui là est bien plus intéressant. De nos jours, il y a des arbres qui bordent la départementale et qui interdit le passage sur cet ancien morceau de ce qui était la N201. On voit donc sur cette photo que pour retrouver l'ancien tracé il faut traverser le rideau d'arbre où l'on voit une maison.
Passons derrière les arbres... Voilà ce qu'il reste de ce bout de route ! On a de la peine à croire que passait ici un trafic énorme. On y accède maintenant par un autre chemin venant du centre du hameau "Le Noiret".
Sur ce morceau de route on peut encore voir cette jolie publicité peinte.
Après la maison où se trouve cette pub, on retrouve la départementale de nos jours et là, Ô surprise, un magnifique giratoire de merde !
Après ce giratoire nous descendons le dernier bout de route avant d'arriver aux ponts de La Caille.
Nous arrivons à l'endroit des ponts. Sur ce plan ci dessous;
-En pointillés bleus, c'est la route de 1839 faite par les autorités sardes qui passait sur le pont suspendu, celle que je vous ai fait voir lors de mon dernier sujet
-En pointillés rouges, c'est le nouveau tracé créé après l'annexion de la Savoie par la France. Ce tracé, depuis 1929 passait toujours devant le bistrot des ponts mais était dévié juste devant le pont suspendu pour empreinter le nouveau pont que je vais vous faire voir.
-Ee pointillés jaunes, c'est les dernières années de la N201 et depuis 2006 la D1201. Entre 1952 et 1961 (je ne peux être plus précis) les déviations de la N201 étaient déjà toutes construites et pour le dernier bout avant les ponts ont a créé une large courbe qui entrait directement sur le pont de 1929.
-La flèche bleu c'est le pont suspendu.
-La flèche rouge le pont de 1929.
Nous voilà en vue des ponts. La route ancienne reste sur la droite et est de nos jours un parking.
Nous voilà devant le "nouveau" pont, l'ancien restant sur la droite lui aussi. C'est de nos jours un monument très visité.
Juste avant et entre ces deux ponts il y a ce superbe panneau Michelin qui a bien failli mal finir pendant les travaux de revalorisation du site.
Ce "nouveau" pont a été construit en 1929. Il s'appele le "pont Caquot" du nom de son architecte. Le pont suspendu commençait à montrer ses limites en ce début de 19ème siècle du fait de l'augmentation du trafic et des véhicules motorisés ce qui a motivé la construction d'un nouveau pont. A la base, ce devait être un pont pour un tramway, mais le projet ne s'étant pas concrétisé, c'est le trafic automobile qui a profité de ce pont. Le voilà vu de profil.
Sur le pont !
Nous voilà à la sortie du pont Caquot et la route qui passe dessus rejoint à cet endroit la route de 1839. Ces deux routes vont faire tracé commun pour un grand bout de chemin à partir de là.
Ce carrefour était tout équipé en panneaux Michelin à l'époque. Petit à petit ils ont été remplacés. Le dernier était encore en place il y a quelques années... Heureusement, certaines personnes commencent à prendre conscience qu'il faut sauver ce genre de chose et ce panneau a été récupéré par les ouvriers de la DDE du Mt Sion. Je vous l'ai fait voir plus haut dans mon récit.
On reprends la route. Ce passage a donc été créé en 1839 et depuis il a toujours été utilisé et de nos jours encore.
Sur la gauche, on voit une ancienne station service. Elle a été reconvertie en magasin de poterie. Je ne me rappelle pas d'avoir vu cette station en service. J'ai commencé l'inter en 1983 et c'était déjà un magasin de poterie. Si je l'ai vu en service, ce ne peux être qu'avec mon père mais je n'en ai pas de souvenir.
Encore quelques centaines de mètre et nous arrivons à Allonzier la Caille.
L'entrée d'Allonzier, comme par hasard, se fait par un giratoire... C'est original ne trouvez vous pas ? Sur la droite de l'image, derrière ce giratoire, vous pouvez voir une maison.
Sur cette maison, on peut voir les restes d'une publicité murale pour une station service Azur. Azur est une ancienne marque d'essence qui est devenue Total.
Allonzier la Caille est un bled à la con qui n'a rien d'intéressant, surtout depuis que les élus locaux ont là aussi rivalisé d'imagination pour mettre plein de saloperie sur la route.
Sur cette photo, la maison sur la droite juste après l'arbre a une spécialité.
Une publicité peinte pour les gorges du Fier près d'Annecy. Heureusement qu'il y a encore quelques anciennes reliques pour voir des trucs intéressants sur cette route, parce que, avec toutes les pourritures qu'ils ont installées, c'est plutôt dégueulasse et insipide.
Nous sommes arrivé au bout de Allonzier la Caille qui se termine, devinez comment ? Avec un giratoire... Oui mÒssieur ! qui pouvait le deviner ? Surtout de nos jours où tous les idiots font les même conneries dans chaque bled.
après ce giratoire, toutes les routes anciennes et plus modernes se retrouvent pour faire tronc commun.
Sur ce plan ci dessous, en noir je vous ai fait les anciennes routes, en bleu la route 1839, en rouge, la route nationale et départementale. La flèche noire vous montre le cul de sac où se terminent de nos jours les anciennes routes et le cercle vert est l'endroit où elles se retrouvaient toutes.
Dernière édition par Mario le Jeu 28 Mar - 23:46, édité 1 fois
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°49
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Ils auraient pu restaurer le panneau, ce n'est pas ce que ça coûte et ça ferait quand même bien plus joli.
Mario- Défoulé actif
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- Message n°50
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
D'habitude, je m'arrête l'hiver de vous faire visiter ces anciennes routes, mais, le temps execptionnellement beau de ce mois de février et le fait que cette ancinne N201 arrive à un endroit qui n'a pas vraiment d'intérêt, me pousse à continuer notre voyage malgré le fait que les arbres sont nus et les près privé de fleurs et de culture.
Donc, nous étions resté à la sortie d'Allonzier la Caille. Nous voyons ici la route qui continu son chemin en direction de l'entrés de l'autoroute pour se rendre à Annecy.
Sur la droite, l'autoroute et sur la gauche, la route passe au dessus. C'est là que nous allons ...
Le pont au dessus de l'autoroute et au fond, bien sûr, un giratoire... C'est le genre de chose qui ne manque jamais ça !
La route reprend son cour normal. Pour peu de temps, après le dernier giratoire, le tracé est le même qu'à l'époque de la nationale, la route impériale, la route sarde et romaine.
Nous arrivons encore à un giratoire (si si, je vous assure) à ce giratoire, en prenant à gauche, on reprend l'ancienne route qui a été déviée pour éviter Saint Martin Bellevue.
Sur le plan ci dessous, en pointillé rouge, l'actuelle départementale qui était aussi avant 2006, la nationale (mais sans ces saloperies de giratoires). En pointillés verts, l'ancienne route impériale, sarde et romaine qui passait dans le village.
Il n'y a plus rien de spécial sur cet ancien bout de route. Toutes les reliques de l'époque ont disparues. Quand à la route actuelle, je ne vous la ferais même pas voir tant elle est inintéressante!
Nous voilà à Saint Martin Bellevue. La route franchit deux ponts dans ce village... Ils ont tellement été dénaturés par l'adjonction de tuyaux et autres horreur que je ne les ai pas prit en photo. Un de ces ponts se voit au fond de cette photo.
Sur le bord de la route trône encore cette ancienne croix.
Le deuxième ponts
La dernière chose un peu sympa dans ce bled, c'est cet ancien restau qui n'est plus en fonction de nos jours !
Nous arrivons à un nouveau giratoire (de merde... Un de plus) et c'est la sortie du village et l'endroit où on retrouve la route actuelle.
Après le giratoire, on se retrouve sur la route actuelle qui est aussi le tracé des routes anciennes juste pour quelques centaines de mètres.
juste un peu plus loin, les routes se séparent de nouveau du fait des correction de tracé qui ont eu lieu au cours des siècles... Mais ce sera pour la prochaine fois !
Donc, nous étions resté à la sortie d'Allonzier la Caille. Nous voyons ici la route qui continu son chemin en direction de l'entrés de l'autoroute pour se rendre à Annecy.
Sur la droite, l'autoroute et sur la gauche, la route passe au dessus. C'est là que nous allons ...
Le pont au dessus de l'autoroute et au fond, bien sûr, un giratoire... C'est le genre de chose qui ne manque jamais ça !
La route reprend son cour normal. Pour peu de temps, après le dernier giratoire, le tracé est le même qu'à l'époque de la nationale, la route impériale, la route sarde et romaine.
Nous arrivons encore à un giratoire (si si, je vous assure) à ce giratoire, en prenant à gauche, on reprend l'ancienne route qui a été déviée pour éviter Saint Martin Bellevue.
Sur le plan ci dessous, en pointillé rouge, l'actuelle départementale qui était aussi avant 2006, la nationale (mais sans ces saloperies de giratoires). En pointillés verts, l'ancienne route impériale, sarde et romaine qui passait dans le village.
Il n'y a plus rien de spécial sur cet ancien bout de route. Toutes les reliques de l'époque ont disparues. Quand à la route actuelle, je ne vous la ferais même pas voir tant elle est inintéressante!
Nous voilà à Saint Martin Bellevue. La route franchit deux ponts dans ce village... Ils ont tellement été dénaturés par l'adjonction de tuyaux et autres horreur que je ne les ai pas prit en photo. Un de ces ponts se voit au fond de cette photo.
Sur le bord de la route trône encore cette ancienne croix.
Le deuxième ponts
La dernière chose un peu sympa dans ce bled, c'est cet ancien restau qui n'est plus en fonction de nos jours !
Nous arrivons à un nouveau giratoire (de merde... Un de plus) et c'est la sortie du village et l'endroit où on retrouve la route actuelle.
Après le giratoire, on se retrouve sur la route actuelle qui est aussi le tracé des routes anciennes juste pour quelques centaines de mètres.
juste un peu plus loin, les routes se séparent de nouveau du fait des correction de tracé qui ont eu lieu au cours des siècles... Mais ce sera pour la prochaine fois !
Dernière édition par Mario le Lun 25 Mar - 18:51, édité 1 fois
Mario- Défoulé actif
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Localisation : Genève
Date d'inscription : 07/10/2006
- Message n°51
Re: Histoire de la route de Genève à Chambéry.
Jean-pierre a écrit:Ils auraient pu restaurer le panneau, ce n'est pas ce que ça coûte et ça ferait quand même bien plus joli.
Tu penses, il n'en ont rien à foutre de ces anciennes pubs... Les giratoires et autres saloperies c'est plus à la mode !!!
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