Casablanca – Farouk Ksentini, Président de la Commission consultative nationale d’Algérie pour la protection et la promotion des droits humains, a fait une déclaration sujette à controverse au quotidien algérien Essawt El Akher à propos des migrants et réfugiés arrivant chaque jour en Algérie.
Le 5 décembre dernier, Farouk Ksentini a déclaré au journal algérien Essawt El Akher que « la présence de migrants et réfugiés dans diverses parties du pays pouvait causer des problèmes aux Algériens », ajoutant que leur présence « apportait le risque de propagation du SIDA et d’autres maladies sexuellement transmises ».
« Cette maladie est très répandue » au sein de cette communauté, a-t-il continué, disant que les migrants africains devraient être déportés « afin d’arrêter cette catastrophe qu’ils nous imposent ».
Cette déclaration a fait pousser des hauts cris et a été critiquée dans le pays et à l’étranger, en particulier du fait que les réfugiés et migrants africains se trouvent en grand nombre en Algérie.
Selon HRW (Human Rights Watch – Défense des droits humains), le nombre de migrants subsahariens en Algérie est de l’ordre de 60 000 à 100 000. Tout dernièrement, le HRW a publié un rapport demandant que les pouvoirs algériens arrêtent les déportations massives actuellement en cours. « Les pouvoirs algériens, depuis le 1er décembre 2016 », dit le rapport « ont arrêté plus de 1 400 migrants subsahariens et en ont déporté plusieurs centaines au Niger ».
Selon la même source, les migrants ont été arrêtés « à Alger et dans les environs, et reconduits par autocars jusqu’à un camp établi à Tamanrasset, à 1 900 km au sud, à partir duquel camp ils ont été conduits, toujours par autocars, à la frontière du Niger ».
Dans ses efforts de déporter des réfugiés et autres migrants subsahariens du territoire algérien, la pays va à l’encontre d’une convention internationale sur les réfugiés et de la protection et des droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles remontant à 1951, les deux textes protégeant les droits des réfugiés et des migrants.
Dans les mêmes moments, la directrice de HRW pour la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA), Sarah Leah Whitson, a dit : « Le droit d’un pays à contrôler ses frontières n’est pas une licence pour l’illégalité »
Le 5 décembre dernier, Farouk Ksentini a déclaré au journal algérien Essawt El Akher que « la présence de migrants et réfugiés dans diverses parties du pays pouvait causer des problèmes aux Algériens », ajoutant que leur présence « apportait le risque de propagation du SIDA et d’autres maladies sexuellement transmises ».
« Cette maladie est très répandue » au sein de cette communauté, a-t-il continué, disant que les migrants africains devraient être déportés « afin d’arrêter cette catastrophe qu’ils nous imposent ».
Cette déclaration a fait pousser des hauts cris et a été critiquée dans le pays et à l’étranger, en particulier du fait que les réfugiés et migrants africains se trouvent en grand nombre en Algérie.
Selon HRW (Human Rights Watch – Défense des droits humains), le nombre de migrants subsahariens en Algérie est de l’ordre de 60 000 à 100 000. Tout dernièrement, le HRW a publié un rapport demandant que les pouvoirs algériens arrêtent les déportations massives actuellement en cours. « Les pouvoirs algériens, depuis le 1er décembre 2016 », dit le rapport « ont arrêté plus de 1 400 migrants subsahariens et en ont déporté plusieurs centaines au Niger ».
Selon la même source, les migrants ont été arrêtés « à Alger et dans les environs, et reconduits par autocars jusqu’à un camp établi à Tamanrasset, à 1 900 km au sud, à partir duquel camp ils ont été conduits, toujours par autocars, à la frontière du Niger ».
Dans ses efforts de déporter des réfugiés et autres migrants subsahariens du territoire algérien, la pays va à l’encontre d’une convention internationale sur les réfugiés et de la protection et des droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles remontant à 1951, les deux textes protégeant les droits des réfugiés et des migrants.
Dans les mêmes moments, la directrice de HRW pour la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA), Sarah Leah Whitson, a dit : « Le droit d’un pays à contrôler ses frontières n’est pas une licence pour l’illégalité »