Répondant aux questions du Point le 14 avril dernier à propos de son livre "Ce que je ne pouvais pas dire" sortie le 21 Avril 2016, aux éditions Robert Lafont , Jean-Louis Debré a livré quelques confidences sur la corruption et la chienlit au Conseil constitutionnel :
« Au sommet de l’Etat, certains se croient tout permis. J’ai vu des choses inouïes au Conseil constitutionnel. Par exemple, un ancien membre a pu racheter sa voiture officielle pour un euro symbolique en quittant son poste. Et il a continué à nous envoyer ses contraventions après son départ… »
« Un jour nous avons fait des travaux. Les commerçants [du quartier] se plaignaient d’être dans le noir. C’est ainsi que j’ai découvert que tous les restaurants du quartier s’était branchés sur le secteur électrique du Conseil. Tous étaient alimentés gratuitement par le Conseil depuis trente ans ! »
Information : Alain Léger pour Dreuz.info.