Fléron: Elena, endettée à cause d'un coq qui... chantait!

Elena, la cinquantaine, a dû se séparer de son coq, dernier souvenir qui lui restait de son papa, parce qu’un de ses voisins l’avait pris en grippe. Avec cette histoire de coq, elle se retrouve également avec près d’un millier d’euros de frais de justice, qu’elle va avoir du mal à payer…

En novembre 2013, Elena Osoianu, une Fléronnaise d’une cinquantaine d’années, perdait son papa, auquel elle tenait plus que tout. C’est encore fort émue qu’elle raconte ce chant du coq qui l’a marquée, le jour des funérailles : « tout le village était là, et tout le monde était très silencieux », se souvient-elle. « Puis quand on est passé avec le corps de papa, le coq s’est mis à chanter. Ça m’a marquée… Ce chant, c’était comme un hommage, et c’était la vie ! J’ai voulu pouvoir entendre ce chant à la maison, il me rappellerait papa tous les matins ».

Dans le coin où elle habite, à un quart d’heure de Liège, les maisons sont côte-à-côte, prolongées par des jardins. Au fond de ces lopins de terre, chaque habitant installait, d’antan, coqs et poules dans des poulaillers dont certains sont restés. Elena, tout comme un de ses voisins, possède un poulailler et cela ne posait aucun problème au voisinage. Mais l’arrivée du coq a chamboulé ses relations avec un monsieur qui habite deux maisons plus loin et qui aime dormir avec la fenêtre ouverte : « Évidemment, le coq chantait au lever du soleil… Je n’ai pas reçu de plaintes, hormis de ce voisin qui ne supportait pas le chant du coq », explique-t-elle.