Au bout du rouleau, Jean-Luc Mélenchon. Le coprésident du Parti de Gauche veut prendre ses distances avec la vie politique. « À un moment, il faut s’arrêter de courir. Parce que si on court tout le temps, on va finir par se mettre dans le vide. Et là, j’ai besoin de dormir, de ne rien faire, de bayer aux corneilles », explique-t-il mardi dans une longue interview sur le’ site Hexagones.fr, ajoutant qu’il souhaite que « le niveau de pression baisse ».
Jean-Luc Mélenchon prévient toutefois : « Pour moi, ce n’est pas de me mettre en retrait, c’est m’utiliser autrement (...) Après il y aura à travailler pour donner un contenu concret à des idées assez générales ». Sur le devant de la scène depuis la campagne pour la présidentielle de 2012, le fondateur du Parti de Gauche, lassé sans doute par les turbulences en interne, souhaite passer le relais à d’autres et préparer la relève. « «Il faut aussi que le grand arbre n’empêche pas le reste de la forêt de pousser (...) Je ne vais pas jouer tous les rôles (...) J’ai besoin de temps, je ne peux plus continuer comme cela», explique-t-il.
Le Front de Gauche "décrédibilisé" aux municipales
Jean-Luc Mélenchon reconnaît également « l’échec » du Front de Gauche et s’en prend à ses alliés communistes. «Ce que je n’avais pas envisagé, c’est que cette force puisse être étouffée par le poids du retour aux vieilles traditions partiaires, aux arrangements, aux accords électoraux. (...) Tout ça a été planté pour une poignée de postes aux municipales », s’indigne-t-il.
Sans les nommer, il met en cause Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste ainsi que Ian Brossat, adjoint communiste d’Anne Hidalgo, responsables d’une stratégie d’alliance qui a « complètement décrédibilisé ce qu’était le Front de Gauche, explosé entre ceux qui ne voulaient pas d’alliance avec le PS et ceux qui se sont vautrés dans cette alliance.»
Se montrant très critique sur la ligne adoptée par le Parti communiste « plus institutionnelle, plus traditionnelle, où on continue à penser que la gauche est une réalité partiaire, organisée et qu’on peut rectifier le tir du Parti socialiste », Jean-Luc Mélenchon estime que les dissensions au sein du Front de Gauche font le jeu du Front National. « On ne doit pas faire d’alliance avec des gens qu’on combat, juge-t-il. Et aussi longtemps qu’on fera ça, les gens, qui se disent qu’ils en ont ras-le-bol, se diront qu’on est comme les autres. »
Pour 2017, Jean-Luc Mélenchon estime ainsi que sa rivale Marine Le Pen, à laquelle il reconnaît du «talent », a toutes les chances de son côté. « Bien sûr qu’elle a une chance, elle va y arriver. (...) Parce que la société est en train de se vider de l’intérieur. Parce que la société est en train de se diriger vers le point ‘qu’ils s’en aillent tous’. Et quand le point ‘qu’ils s’en aillent tous’ est atteint, tout saute en même temps», déplore-t-il. Jean-Luc Mélenchon se représentera-t-il en 2017 ? Là dessus, pas un mot
lesechos.fr
C'est dommage nous perdons l'un des plus grand clown de la politique française, il n'était pas aussi marrant que Marchais mais pas loin quand même et les média vont perdre l'un de leur plus grands amuseurs mais je suppose qu'ils en ont eu marre de ses idioties et qu'ils l'ont moins invité et c'est pour ça qu'il dit qu'il veut prendre du recul.
En fait il a réussi à ce faire beaucoup d'ennemi et son idéologie dangereuse font qu'il est complètement décrédibilisé dans le monde de la politique et des médias et il n'a pas d'autre choix que de se retirer de la vie politique.
Pour ma par je ne vais certainement pas regretter ce traître à ses idées et ce suppo de l'idéologie la plus dangereuse du monde.