Me voici dans l'arène, jeté à la foule d'aise
Loin du calme vert où j'ai grandi; la fournaise!
Que me veulent ces lanciers, perchés sur leurs chevaux?
Leurs traîtresses lames d'acier vont me couper le dos
Pour mieux affaiblir la force de ma mère-nature
Et se faire croire qu'ils l'abattent à plate-couture
Ils prétextent mon courage et ma gloire élevés
Mais c'est pour mieux vaincre, et se les approprier
Je comprends maintenant qu'ils aient fermé les portes
La souffrance et le sang, c'est cela qui importe
Tout autour là-haut, les bien-assis hurlent et rient,
Les priver de mon martyre, les rendrait aigris
Déjà leurs ancêtres invoquaient Art et Culture
Pour que ce spectacle-torture, longtemps perdure
Pas question ici d'amender quoi que ce soit
Vivre avec son temps oui, mais pas en rabat-joie
Qui sait que près devant, et en face, je ne vois ?!
Le "héros" s'y place pour bien se jouer de moi
A part son chiffon gris qu'il agite de côté
Peu de risques pour lui et son intégrité
Quand les graves blessures infligées par-dessus
M'incitent fort à cesser de répondre à l'intrus
Il se plante devant moi, en plein angle mort
Se cachant tel un voleur, soudain pique à mort !
Les médias participent aux menteries éhontées
Ne montrant le taureau qu'avant son dos tranché
Un Ministre a cru bon d'apporter son soutien
Cela fit trois nouveaux mensonges mitterrandiens !
Ni "Patrimoine", ni "Culturel", pas même "Français"
Une exception déragotoire, comme seul étai
Cabrel a écrit qu'ils dansent quand je succombe,
Ils jouissent de s'amuser autour d'une tombe!
Mais figés dans leurs certitudes illimitées,
Même lui le Poète, ils refusent de l'écouter.
Balavoine aussi avait décrit l'agression
Sans atteindre même une part, de cette démolition...
hombre hombre... ombre ombre !
hombre hombre... sombre sombre !
Loin du calme vert où j'ai grandi; la fournaise!
Que me veulent ces lanciers, perchés sur leurs chevaux?
Leurs traîtresses lames d'acier vont me couper le dos
Pour mieux affaiblir la force de ma mère-nature
Et se faire croire qu'ils l'abattent à plate-couture
Ils prétextent mon courage et ma gloire élevés
Mais c'est pour mieux vaincre, et se les approprier
Je comprends maintenant qu'ils aient fermé les portes
La souffrance et le sang, c'est cela qui importe
Tout autour là-haut, les bien-assis hurlent et rient,
Les priver de mon martyre, les rendrait aigris
Déjà leurs ancêtres invoquaient Art et Culture
Pour que ce spectacle-torture, longtemps perdure
Pas question ici d'amender quoi que ce soit
Vivre avec son temps oui, mais pas en rabat-joie
Qui sait que près devant, et en face, je ne vois ?!
Le "héros" s'y place pour bien se jouer de moi
A part son chiffon gris qu'il agite de côté
Peu de risques pour lui et son intégrité
Quand les graves blessures infligées par-dessus
M'incitent fort à cesser de répondre à l'intrus
Il se plante devant moi, en plein angle mort
Se cachant tel un voleur, soudain pique à mort !
Les médias participent aux menteries éhontées
Ne montrant le taureau qu'avant son dos tranché
Un Ministre a cru bon d'apporter son soutien
Cela fit trois nouveaux mensonges mitterrandiens !
Ni "Patrimoine", ni "Culturel", pas même "Français"
Une exception déragotoire, comme seul étai
Cabrel a écrit qu'ils dansent quand je succombe,
Ils jouissent de s'amuser autour d'une tombe!
Mais figés dans leurs certitudes illimitées,
Même lui le Poète, ils refusent de l'écouter.
Balavoine aussi avait décrit l'agression
Sans atteindre même une part, de cette démolition...
hombre hombre... ombre ombre !
hombre hombre... sombre sombre !