25 000 personnes selon les organisateurs, donc la moitié pour les forces de l'ordre, donc en gros à peine de 15 000 personnes dans les rue de Paris sur une population de presque 15 millions d'habitant si on compte la banlieue.Des milliers de personnes ont défilé hier contre le racisme, lors de manifestations organisées dans toute la France par le monde associatif et syndical, en réaction aux attaques racistes dont a été victime le mois dernier la garde des Sceaux Christiane Taubira.
Le principal cortège a relié à Paris la place de la République à Bastille avec, selon les organisateurs, 25 000 participants derrière la banderole «Ensemble contre le racisme».
«Il était temps de réinvestir la rue pour porter un discours fort, solidaire, collectif», a déclaré la présidente de SOS Racisme, Cindy Leoni, en tête de la marche en compagnie des autres organisateurs : la Ligue des droits de l’Homme, la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples. Pour elle, «la marche d’aujourd’hui doit être un point de départ» avant «d’autres formes de mobilisation».
Dans une ambiance paisible, se côtoyaient de nombreux Antillais, des francs-maçons ou encore des collectifs de sans papiers. Soutenus par les militants syndicaux présents à l’arrière du cortège, les marcheurs chantaient en chœur «Olélé, Olàlà, combattre le racisme, c’est pour ça qu’on est là» au rythme d’un groupe de percussionnistes.
Certains participants ont toutefois déploré une affluence en demi-teinte. «Je suis déçu et n’arrive pas à comprendre pourquoi nous sommes si peu», a dit Steevy Gustave, un Antillais élu de Brétigny-sur-Orge (Essonne), à l’origine d’une pétition «France ressaisis-toi» qui a pourtant recueilli 120 000 signatures. «La participation ne pouvait de toute façon qu’être insuffisante face à la gravité de la situation», a nuancé le président de la LDH, Pierre Tartakowsky. Selon lui, «le poison raciste a pénétré la société» et «il faut être plus courageux pour manifester contre le racisme aujourd’hui qu’il y a trente ans».
Dans la région, le mouvement a été très suivi à Auch, Cahors, Pamiers, Tarbes ou encore Rodez, ou la marche a rassemblé en moyenne entre 100 et 200 personnes. La mobilisation était également importante à Toulouse ou plus de 600 personnes ont défilé de la place du Salin jusqu’à la Préfecture.
Toulouse 45 000 habitants, ils parlent d'une réussite avec 600 personnes et c'est toujours le chiffre des organisateurs donc en gros 350-400 personnes dans les rues en réalité.
A priori je dirais qu'à part les membres des associations personne n'est venus manifester et personne n'a soutenu Taubira sur quoi que ce soit.