En cas de vol de marchandises confiées à un transporteur, c'est généralement tout l'un ou tout l'autre :Soit les juges retiennent qu'il s'agit d'un cas de force majeure et ils exonèrent alors le transporteur de toute responsabilité.Soit les juges estiment, au contraire, que c'est à cause d'une faute lourde du transporteur que le vol a pu avoir lieu et ils le condamnent à d'importants dédommagements.Dans la pratique, c'est la deuxième solution qui revient le plus souvent. Un récent arrêt de la Cour de cassation en donne une illustration. Une société de transporteur devait véhiculer un chargement de cigarettes. Le camion chargé a été volé dans les locaux de la société de transport. Une enquête permet de démontrer que ce vol n'aurait pas eu lieu si un des salariés du transporteur n'avait pas, par une imprudence verbale, confié des détails de son travail à un inconnu. Les juges concluent à la faute lourde du transporteur qui, en raison de la nature sensible de la marchandise, aurait dû sensibiliser son personnel à une obligation de discrétion.
boursorama.com
IL y a des fois ou je me dis que je rêve, la racaille est partout les flics ne les arrêtent pas ou quand ils les arrêtent les juges les remettent dehors avant même que l'encre du rapport de ne soit sèche et ce sont les transporteurs qui sont lourdement condamné.
On veut quoi de nos jours ? La révolution, l'auto-défense ?