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gici
Jean-pierre
provence26
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espace de provence
provence26- Râleur
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- Message n°551
les derniéres fleurs
nicou- Râleur
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- Message n°552
Re: espace de provence
Merci Provence...
provence26- Râleur
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- Message n°553
poésies choisies pour vous
La Bretagne
Dans la brume du matin
Effaçant mon rêve coquin
Mon coeur se ravit du voyage
Evasion nocturne sur ton rivage
De toi je suis sous le charme
Ta beauté me tire une larme
Etendue profonde aux côtes fabuleuses
Abysses insondables et mystérieuses
Quand sur la falaise à toi je fais face
Insignifiante et subjuguée je m'efface
Dans le tumulte de tes ardeurs
Les rochers essuient tes fureurs
Impossible beauté allier au merveilleux
Le malheur tu engendres, périples audacieux
Combien de vies as tu englouties?
Combien de marins pour toi ont péri?
Attirante on te brave sans cesse
Ensorceleuse tu te fais pécheresse
Sur tes rivages mon coeur a jeté l'ancre
Dans mes murmures pour toi j'use d'encre.
Le pont
Elégant et charmant
Aux couleurs fleuries
Invite et accueillant
Te traverser tu donnes envie
Source de ce ru d'été
A l'abysse noire et profonde
Qui l'hiver peut t'emporter
Elle est puits sans fond
Alimenter un vieux moulin
Plus de roue ni de blé
Faire rêver reste ton destin
Car prestance tu as sauvegardé
Petit pont aux vieilles pierres
Enjambant allègrement la Dhuys
A l' allure fringante et fière
Te détruire que jamais ne puisse.
Béatitude
Dans les doux prémices du vent d'octobre
Offrir mon visage aux caresses de la brise
Les paupières closent sur un esprit sobre
L'été à l'agonie pour l'automne lâche prise
Seule et sans but marcher et me sentir libre
Humer les senteurs des feuilles qui se meurent
D'une saison muse insufflatrice du félibre
Et entendre mon coeur sourire à cette langueur
J'aime dans le silence de la forêt dénudée
Me ressourcer dans le délice de la solitude
Instant privilégié que cette balade enchantée
Où mon âme navigue sur un océan de plénitude
Râle de l'été dans le souffle d'une légère rafale
Le voile de la nuit enveloppe cette nature stérile
Songer à rentrer, abandonner cette dame philosophale
L'automne est saison chère à mon coeur fébrile.
Le confident
Contre lui m'adosser
Son murmure écouter
Mon coeur lui confier
Dans l'intimité lui parler
Mes lourdes paupières fermer
Mes pensées il faut rassembler
Mon amour cacher lui avouer
Et mon âme pour un moment déposer
Le bonheur,auprès de lui espérer
A ses mots toujours me fier
Le temps à jamais savourer
Pour cette vie, à genoux prier
Sur l'écorce nos prénoms graver
Eros et sa flèche dessiner
Nos mains et nos corps enlacer
Dans ton ombre,notre passion sceller
Arbre aux secrets souvent solliciter
De larmes tu sais t'abreuver
De baisers et de rires t'enivrer
Car la joie tu peux subodorer
Dans le soir doucement songer
Que mon souhait un jour exaucer
Nous deux revenir remercier
Le chêne qui un jour m'a vu adosser.
En mer
Mon coeur,lourd de toi, chavire
Comme l'allure sabordée, d'un navire
Sur cet océan houleux et noir de larmes
Qui me retient trop loin de tes charmes
Ame en peine, alanguit d'une passion éperdue
Cherchant l'étoile dans cette étendue
Divine brillance qui me guidera vers ce port
Avec un immense espoir comme seul passeport
Dans les reflets azur de l'immensité infinie
Je cherche dans l'écume frappant la coque ternie
Par besoin,le dessin merveilleux de ton image
Unir nos âmes errantes sur cet océan sauvage
Dans mon voyage mystérieux sous dame lune
Où dansent sur mes rêves le paradis de dune
Au delà des lames et de la tempête
Te rejoindre par l'esprit en fête
Bercé dans la solitude de mes ténèbres
Par les sirènes et leurs mélodies célèbres
Appel lugubre et secret dans ma nuit tristesse
D'un amour qui abat la plus lourde forteresse
Graver en ma mémoire ta silhouette dans le vent
Séchant de ton regard les perles du tourment
Au plus vite revoir cette terre où vit l'amour
Et dans mes bras serrer l'astre de mes jours.
Les nuages
Dans le ciel,les nuages
Sont comme des images
Que l'on voit sous différent visages
Et qui laissent des messages
Blanc chargé d'espoir
Cotonneux à souhait
Noir aux reflets désespoir
Qui se veulent laids
Formes données par l'imagination
Dans eux planent des ambitions
Sculpter les rêves sans dérision
Ressurgir d 'anciennes passions
S'évader dans le céleste
Imaginer l'anges qui sieste
Rire,chanter dans l'écrin modeste
S'envoler et la pensée se moleste.
Torpeur d'automne
Dans le gris de l'automne
L'été va mourir
Et dans l'aube monotone
La nature s'endormir
Au souffle du vent scélérat
Les feuilles jaunies frémiront
Résister en vain dans ce combat
Car en danse macabre tomberont.
L'arbre impuissant, pleure son ramage
Dans une morne complainte silencieuse
Dénudée, la forêt revêt l'hivernage
Lente agonie d'une saison fallacieuse
Erigées comme des glaives vainqueurs
Les branches émaciées,spectraux perchoirs
Donnent asile aux noir corbeaux prédateurs.
Image sinistre illustrant les grimoires.
Dans les frimas de l'hiver et de la neige
Les coeurs nus sombrent dans la torpeur
Manteau de silence et bouton perce-neige
Prémices du printemps et de sa douceur.
L'hiver en image
L'hiver et son manteau blanc
Recouvre des ses diamants
La terre engourdit par le froid
Le sapin alourdit de neige
Esseulé dans l'impassible manège
Fier de cette éphémère beauté
Décembre est un miracle de lumière
Illuminé de la rose trémière
Rayon de soleil en cette morne saison
La froidure étale sa sentence
Le monde plongé dans le silence
A mes yeux ravissement du paysage.
Dame nature
Beauté si pure
A l'air si tendre
Regard impure
Laissez vous prendre
Remplir vos yeux
Graver vos coeurs
Merveilles des cieux
Vibrer les choeurs
Amour tu abrites
Sans rien quémander
Louanges tu mérites
Vies tu sais garder
Souvent tu danses
Dans le vent léger
Mais blessure tu panses
Dans la tempête affliger
Senteurs subtiles
L'âme tu enchantes
De peines tu es asiles
Paix dans tes adiantes.
Monde d 'ailleurs
Sur la terre lointaine
Au sol aride de vie
De tes pleures fontaine
Tu suscites l'envie
Déposer la joie en larme
Refleurir cette terre algide
Sourire et offrir le charme
D'un bonheur né de l'abside
Que souffle le vent divin
Apportant l'eau à la drenne
De son aile geste nervin
Que la vie de la terre s'éprenne
Breuvage pur et favorable
Sur la graine encore raffermit
Diffuse sur ce monde affable
Et renaître la dame endormit
Terre lointaine qui abrite les âmes
Soleil brûlant, étale les ombres
Pays de lumière qui endosse le blâme
S'épanouir les fleurs des décombres.
Grande dame
La nature est une dame
La terre est son amour
L'univers son bonheur
Les étoiles ses sourires
Les astres ses yeux
Les beautés qu'elle nous offre
Sont ses cadeaux.
Triste saison
Quand résonne le chant du flavert
Sur la forêt qui s'endort
Dans les prémices de l'hiver
L'automne sème ses feuilles d'or
Valse de tutus mordorés
Le petit rat tourbillonne
Gracieuse voltige élaborée
Du feuillage qui papillonne
Bientôt ne subsisteront
Que de fines silhouettes
Branches lisses où dormiront
Les frêles alouettes
Le souffle glacé de la bise
Hurlera son chant funeste
Dans la froidure,seule l'iphise
Vers une proie odorée,se preste
La nature doucement sommeil
Engrenage du cycle de la vie
Ronde fragile du vert au vermeil
Passé les frimas,la douceur ravie.
Le printemps
Le printemps se fait désirer
A un hiver froid et rebelle
L'attente d'un vol d'hirondelle
Semble un cadeau mérité
Voir enfin le perce neige pointer
La jonquille, présenter sa dentelle
De sa couleur , jolie demoiselle
Face au soleil, saura rivaliser
La branche et ses bourgeons éclatés
Dressés comme des sentinelles
Arborant pétales en coupelles
Brillants, en une boule sucrée
Le pinson dans l'aube enchantée
Sifflera sa joie de sa ritournelle
Dans les rayons d'une saison nouvelle
Que les beaux jours sont annoncés
Les longues heures seront oubliées
Les frimas et les soirées de veille
Pour enfin entendre de la tourterelle
Que le printemps est maintenant arrivé
Nature
Belle nature qui aujourd'hui s'éveille.
Et qui nous enchante de sa treille.
Palette innombrable qui m'émerveille.
D'aucun peintre n'avait ta pareille.
Pour partager avec nous l'essentiel
Printemps qui de sa lumière apporte le réveil
L'été! et sa clarté qui vient du ciel.
L'automne! danse des feuilles aux teintes pluriels.
L'hiver! froid et neige , tu es en veille.
Ton arrivée est une joie partielle
Car toutes tes saisons sont démentielles
Dame nature et ta ronde providentielle.
Tu fais de moi une admiratrice inconditionnelle.
Aux inconscients, te salir je déconseille .
Car terre fragile ton équilibre je surveille.
Le jardin
C'est un petit coin de bonheur
Pour les animaux butineurs
Campé sous les saules pleureurs
Il m'offre des moments fraîcheurs
Voltigeant de fleur en fleur
Le papillon se fait chineur
Nous gratifiant de ses couleurs
Par son vol léger et planeur
Sous le souffle du vent effaneur
Sur ma joue, caresse douceur
M'enivrant de fortes senteurs
D'une reine chère à mon coeur
Sérénité et oublie des heures
Le jardin laisse rêveur
Le silence venu d'ailleurs
Invite l'esprit flâneur
Paradis aux parfums charmeurs
Endiguant mes pires humeurs
Loin de la ville et ses clameurs
Son acquisition est pur bonheur.
nicou- Râleur
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- Message n°554
Re: espace de provence
Trop bien à te lire Provence Merci et gros poutous pour toi...Bonne soirée...
provence26- Râleur
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- Message n°555
bonjour ,bonne journée
Ma vie était une feuille blanche sans valeur.
Le vert m'a donné la croissance,
le rouge l'ardeur,
le jaune m'a appris la loyauté et la droiture,
le bleu la pureté,
le rose m'a offert l'espoir,
le gris léger la tristesse.
Pour terminer cette Aquarelle,
le noir m'imposera la mort.
Depuis,
j'adore la vie parce que j'adore ses couleurs.
Wen Yi-to
nicou- Râleur
impénitent - Nombre de messages : 6191
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- Message n°556
Re: espace de provence
Merci gentille Provence...
provence26- Râleur
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- Message n°557
poésies choisies pour vous
Billet doux entre Alfred de Musset ... et George Sand !
====
Un joli poème d'automne ... de Claude Marcel Bréault !
L’automne, une saison riche en couleurs
Une saison qui nous charme par sa douceur
On ne le dit pas assez souvent
Un automne c’est plus beau qu’un printemps
Sans doute la saison la plus joyeuse
Sans nous tromper, la plus généreuse
Elle réunit les meilleures conditions
Pour que l’on puisse faire la moisson
Si hier, c’était la fin de l’été
On fait place à une saison pleine de beautés
On voit tomber les feuilles, elles se transforment
On les voit alors qui tourbillonnent
L’automne, c’est tellement joli
Comme cette autre saison de notre vie
Durant les premières on avait trimé
On peut aujourd’hui nous reposer
Et de la vie voir toutes ces fleurs
Qu’on avait semées dans le bonheur
Bien sur que des feuilles tomberont
Quand de nouvelles apparaitront
Il y aura aussi de belles journées
Ou nous serons très contents d’exister
Durant ces jours on voudra encore sourire
Et nous rappeler plein de souvenirs
Texte Claude Marcel Breault
======
Un air d'octobre ... joli poème de Louis Aragon !
=
Un air d'octobre ...
Un air comme une traîne immense
Un air qui ne finit jamais
Un air d'octobre une romance
Plus douce que le mois de mai
Un air qui toujours recommence
Tes yeux ont le mal d'horizon
Fou qui trouve assez bleu l'azur
A qui le ciel n'est pas prison
Il faut aimer à démesure
Ce n'est pas assez que raison
Bel automne aux mains de velours
C'est la chanson jamais chantée
C'est la chanson de notre amour
C'est la chanson des roses thé
Dont le cœur est couleur du jour
Est-il assez profond sanglot
Pour dire les déserts physiques
Pareils aux ronds qu'on fait dans l'eau
Les mots valent-il la musique
Du long désir au cœur enclos
Un air Elsa de la démence
Un air qui ne finit jamais
Un air d'octobre une romance
Plus doux que n'est le mois de mai
Un air comme une traîne immense.
Louis Aragon
===============
Douceur de la nature : L'Automne !
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur,
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ,
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient,
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
(auteur inconnu)
====
Un joli poème d'automne ... de Claude Marcel Bréault !
L’automne, une saison riche en couleurs
Une saison qui nous charme par sa douceur
On ne le dit pas assez souvent
Un automne c’est plus beau qu’un printemps
Sans doute la saison la plus joyeuse
Sans nous tromper, la plus généreuse
Elle réunit les meilleures conditions
Pour que l’on puisse faire la moisson
Si hier, c’était la fin de l’été
On fait place à une saison pleine de beautés
On voit tomber les feuilles, elles se transforment
On les voit alors qui tourbillonnent
L’automne, c’est tellement joli
Comme cette autre saison de notre vie
Durant les premières on avait trimé
On peut aujourd’hui nous reposer
Et de la vie voir toutes ces fleurs
Qu’on avait semées dans le bonheur
Bien sur que des feuilles tomberont
Quand de nouvelles apparaitront
Il y aura aussi de belles journées
Ou nous serons très contents d’exister
Durant ces jours on voudra encore sourire
Et nous rappeler plein de souvenirs
Texte Claude Marcel Breault
======
Un air d'octobre ... joli poème de Louis Aragon !
=
Un air d'octobre ...
Un air comme une traîne immense
Un air qui ne finit jamais
Un air d'octobre une romance
Plus douce que le mois de mai
Un air qui toujours recommence
Tes yeux ont le mal d'horizon
Fou qui trouve assez bleu l'azur
A qui le ciel n'est pas prison
Il faut aimer à démesure
Ce n'est pas assez que raison
Bel automne aux mains de velours
C'est la chanson jamais chantée
C'est la chanson de notre amour
C'est la chanson des roses thé
Dont le cœur est couleur du jour
Est-il assez profond sanglot
Pour dire les déserts physiques
Pareils aux ronds qu'on fait dans l'eau
Les mots valent-il la musique
Du long désir au cœur enclos
Un air Elsa de la démence
Un air qui ne finit jamais
Un air d'octobre une romance
Plus doux que n'est le mois de mai
Un air comme une traîne immense.
Louis Aragon
===============
Douceur de la nature : L'Automne !
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur,
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ,
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient,
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
(auteur inconnu)
provence26- Râleur
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- Message n°558
c'était en septembre
C' était en Septembre !
Au moment où le vent du large
Traversait l'océan doucement
Comme un manège
Enveloppant nos âmes
Et que toutes les étoiles du firmament
Attendaient passionnément
Pour toucher nos visages
L'irrésistible envie de voir nos yeux
Se croiser dans un rêve
Infiniment merveilleux
Et tellement beau
Presque inaccessible
Comme si tout l'univers
Faisait la paix autour de nous
Et au-dessus de l'océan
J'ai vu les étoiles danser au firmament
De toute éternité cette nuit-là
Deux âmes meurtries par la vie
Venaient de s'embrasser tendrement
En septembre dernier
Sublime instant de magie
Quand tendrement
Mon plus beau rêve prenait vie
Pour la première fois
Ce soir-là
J'ai pu enfin toucher à l'infini
Et poser mes mains sur lui
En septembre dernier
Dans un merveilleux rêve
Prenant vie
Mais tellement fragile et blessé
On pouvait sentir nos coeurs se déchirer
D'avoir tant espéré et attendu
A trop souffrir en silence mon ange
En douceur, on s'est détruits
Toi et moi on s'est perdus
Simplement
Parce que on a eu peur
C'était en décembre dernier
Que tu prenais ta dernière envolée
Et depuis cette nuit-là
Pas une seule fois champion
Je n'ai levé les yeux au ciel
Sans penser à toi
Je revois toutes les étoiles
Qui dansaient cette nuit là
Je revois même l'éclat de tes yeux
À l'instant où tu m'avais dit
Je t'aime
Et qu'on ignorait encore
Le dur combat
Qui devait nous mettre à mort
C'était en décembre dernier
Et le vent du large pour me consoler
M'a soufflé ce petit message
Entre deux âmes qui se sont touchées
Dorment des liens si profonds
Qu'ils ne meurent jamais
Même quand l'un deux
Disparait
C'était en décembre dernier
Qu'une partie de ma vie
S'était arrêtée
Mais je m'en suis sortie
J'ai ressuscité et depuis
Chaque jour je me réjouis
D'avoir pu toucher mon rêve
Et vécu cet amour infini avec lui
Il y a 10 mois déjà
Et je souris toujours
Si tendrement
Quand je pense à lui.
( CLAIRE DE LA CHEVROTIÈRE)
provence26- Râleur
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- Message n°559
légende de Bretagne
Légendes de Bretagne ... Viviane fée Lac de Brocéliande !
VIVIANE, LA DAME DU LAC.
Viviane est sûrement l’une des fées les plus connues et pourtant on sait très peu de choses d’elle.
Nulle trace de sa mère, quant à son père il pourrait être un souverain breton ou un roi des eaux. Aucun détail non plus sur son enfance …
La légende de Viviane commence le jour où elle rencontre le magicien Merlin, à la fontaine de Barenton, en pleine forêt de Brocéliande. Une chose semble certaine : c’est le coup de foudre pour tous les deux. Même si Merlin est un personnage très occupé par les affaires de la grande et de la petite Bretagne, il prend le temps de filer le parfait amour avec la belle jeune femme rencontrée près de la source. Est-ce à la demande de Viviane ou pour mieux la séduire que l’enchanteur lui enseignera la magie ?
En tout cas, elle est très douée et apprend vite. Bientôt l’élève égalera le maître.
Pour lui plaire, on raconte que Merlin édifia en une nuit un merveilleux palais de cristal dans un lac. Ce sera désormais la demeure de Viviane, qui en garde pour toujours le titre de Dame du Lac.
Comme nul ne sait où se situe ce lac, on lui prête des vertus magiques … il se déplacerait au gré des besoins de Viviane. De Brocéliande en Avalon, la fée ne serait ainsi jamais privée de son domicile préféré.
C’est de ce lac que surgira Excalibur, l’épée mythique, trésor gardé par Viviane pour qu’il puisse être remis au roi Arthur le moment venu. Cette épée est-elle la même que celle qu’Arthur a su extraire du rocher pour prouver qu’il est bien le roi élu ? Si oui, comment est-elle arrivée du lac dans le roc ? Et si non, qu’est-il advenu de l’autre épée ?
Comme tout au long de l’histoire de Viviane la mystérieuse, les questions sont plus nombreuses que les réponses.
A-t-elle vécu à la cour d’Arthur à Camelot ?
Etait-elle grande prêtresse de la Déesse Mère sur l’île d’Avalon ?
Quelles furent ses relations avec Guenièvre ?
Avec Morgane ?
La légende raconte aussi que Viviane aurait enlevé Lancelot, le fils du roi Ban de Benoïc après sa mort, (alors que sa mère Elaine – ou Hélène – vivait encore) et qu’elle l’aurait élevé dans le palais du lac pour en faire un chevalier parfait. Pourtant ce rapt ne vient pas entacher sa légende. Contrairement à Morgane, qui fut souvent malmenée par sa légende, on semble pardonner beaucoup de choses à Viviane la lumineuse.
On ne sait rien de précis non plus de la fin de sa vie. Diverses sources disent que voulant avoir Merlin tout à elle, elle l’aurait enchanté en faisant tourner neuf fois un voile magique autour de lui ou qu’elle aurait profité de son sommeil pour prononcer des formules magiques d’enfermement. Merlin est-il prisonnier pour toujours d’un buisson d’aubépine en Brocéliande, ou du palais du lac ? Nul ne le sait, mais il semble qu’il ait été consentant. Peut être que le vieil enchanteur, fatigué par ses multiples tâches aspirait au repos bien mérité, caché près de sa fée …
Malgré différents points sombres dans sa vie, la légende a retenu de Viviane ses talents de magicienne et son aura protectrice. Elle aura été également une femme érudite (non seulement en magie, mais également en connaissance des astres et des plantes, comme toutes les prêtresses d’Avalon) en ces temps presque barbares. Et elle aura été une femme libre dans un milieu très masculin, réussissant même à s’attacher le plus puissant d’entre eux.
==================
Légendes de Bretagne ... Le cheval enchanté !
Le Cheval Enchanté ... Légendes de Bretagne !
Il était une fois un jeune homme du nom de Tag, qui possédait douze juments qui donnèrent naissance ensemble à onze jolies pouliches alezanes et un affreux gringalet bleu. Mais c’était un poulain qui parlait et Tag subjugé, suivit toutes ses instructions. Bien nourri, le poulain devint un cheval gigantesque. Il était doté de pouvoirs magiques et conseilla à son maître de gagner sur son dos la cour du roi. Les chevaux du roi étaient atteints d’une maladie inconnue et le cheval Tag les guérit par magie. Tag fut nommé chevalier et grand chambellan. Mais une dame de la cour qui le détestait suggéra au roi de l’envoyer lui conquérir le Cheval du Monde. Aidé par son cheval enchanté, Tag y parvint, mais son ennemie suggéra alors de l’envoyer guérir la Princesse aux cheveux d’or. Il y parvint encore, grâce l’aide de la reine des oies sauvages, qu’il avait sauvé de la faim. Le roi voulut épouser la princesse sur le champ, mais elle s’y refusa, parce qu’elle ne pouvait se marier sans avoir avec elle les biens contenus dans le coffre de son château. Tag fut encore chargé ‘aller les chercher et y parvint grâce au roi des poissons à qui il avait rendu service. Alors le roi qui voulait retrouver sa jeunesse lui ordonna de se mettre en quête de l’Eau de Mort et de l’Eau de Vie, car il était possible de rajeunir si l’on était successivement tué puis ressuscité. Tag réussit cette mission moyennant le sacrifice de son cheval, mais dès qu’il eut en sa possession les deux eaux, il arrosa l’animal avec celle de vie et le ressuscita. Quand à la Princesse aux Cheveux d’or, elle versa sur le roi de l’eau de mort…mais se garda bien de l’arroser ensuite d’eau de Vie et put ainsi épouser Tag qu’elle aimait depuis le premier jour.
VIVIANE, LA DAME DU LAC.
Viviane est sûrement l’une des fées les plus connues et pourtant on sait très peu de choses d’elle.
Nulle trace de sa mère, quant à son père il pourrait être un souverain breton ou un roi des eaux. Aucun détail non plus sur son enfance …
La légende de Viviane commence le jour où elle rencontre le magicien Merlin, à la fontaine de Barenton, en pleine forêt de Brocéliande. Une chose semble certaine : c’est le coup de foudre pour tous les deux. Même si Merlin est un personnage très occupé par les affaires de la grande et de la petite Bretagne, il prend le temps de filer le parfait amour avec la belle jeune femme rencontrée près de la source. Est-ce à la demande de Viviane ou pour mieux la séduire que l’enchanteur lui enseignera la magie ?
En tout cas, elle est très douée et apprend vite. Bientôt l’élève égalera le maître.
Pour lui plaire, on raconte que Merlin édifia en une nuit un merveilleux palais de cristal dans un lac. Ce sera désormais la demeure de Viviane, qui en garde pour toujours le titre de Dame du Lac.
Comme nul ne sait où se situe ce lac, on lui prête des vertus magiques … il se déplacerait au gré des besoins de Viviane. De Brocéliande en Avalon, la fée ne serait ainsi jamais privée de son domicile préféré.
C’est de ce lac que surgira Excalibur, l’épée mythique, trésor gardé par Viviane pour qu’il puisse être remis au roi Arthur le moment venu. Cette épée est-elle la même que celle qu’Arthur a su extraire du rocher pour prouver qu’il est bien le roi élu ? Si oui, comment est-elle arrivée du lac dans le roc ? Et si non, qu’est-il advenu de l’autre épée ?
Comme tout au long de l’histoire de Viviane la mystérieuse, les questions sont plus nombreuses que les réponses.
A-t-elle vécu à la cour d’Arthur à Camelot ?
Etait-elle grande prêtresse de la Déesse Mère sur l’île d’Avalon ?
Quelles furent ses relations avec Guenièvre ?
Avec Morgane ?
La légende raconte aussi que Viviane aurait enlevé Lancelot, le fils du roi Ban de Benoïc après sa mort, (alors que sa mère Elaine – ou Hélène – vivait encore) et qu’elle l’aurait élevé dans le palais du lac pour en faire un chevalier parfait. Pourtant ce rapt ne vient pas entacher sa légende. Contrairement à Morgane, qui fut souvent malmenée par sa légende, on semble pardonner beaucoup de choses à Viviane la lumineuse.
On ne sait rien de précis non plus de la fin de sa vie. Diverses sources disent que voulant avoir Merlin tout à elle, elle l’aurait enchanté en faisant tourner neuf fois un voile magique autour de lui ou qu’elle aurait profité de son sommeil pour prononcer des formules magiques d’enfermement. Merlin est-il prisonnier pour toujours d’un buisson d’aubépine en Brocéliande, ou du palais du lac ? Nul ne le sait, mais il semble qu’il ait été consentant. Peut être que le vieil enchanteur, fatigué par ses multiples tâches aspirait au repos bien mérité, caché près de sa fée …
Malgré différents points sombres dans sa vie, la légende a retenu de Viviane ses talents de magicienne et son aura protectrice. Elle aura été également une femme érudite (non seulement en magie, mais également en connaissance des astres et des plantes, comme toutes les prêtresses d’Avalon) en ces temps presque barbares. Et elle aura été une femme libre dans un milieu très masculin, réussissant même à s’attacher le plus puissant d’entre eux.
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Légendes de Bretagne ... Le cheval enchanté !
Le Cheval Enchanté ... Légendes de Bretagne !
Il était une fois un jeune homme du nom de Tag, qui possédait douze juments qui donnèrent naissance ensemble à onze jolies pouliches alezanes et un affreux gringalet bleu. Mais c’était un poulain qui parlait et Tag subjugé, suivit toutes ses instructions. Bien nourri, le poulain devint un cheval gigantesque. Il était doté de pouvoirs magiques et conseilla à son maître de gagner sur son dos la cour du roi. Les chevaux du roi étaient atteints d’une maladie inconnue et le cheval Tag les guérit par magie. Tag fut nommé chevalier et grand chambellan. Mais une dame de la cour qui le détestait suggéra au roi de l’envoyer lui conquérir le Cheval du Monde. Aidé par son cheval enchanté, Tag y parvint, mais son ennemie suggéra alors de l’envoyer guérir la Princesse aux cheveux d’or. Il y parvint encore, grâce l’aide de la reine des oies sauvages, qu’il avait sauvé de la faim. Le roi voulut épouser la princesse sur le champ, mais elle s’y refusa, parce qu’elle ne pouvait se marier sans avoir avec elle les biens contenus dans le coffre de son château. Tag fut encore chargé ‘aller les chercher et y parvint grâce au roi des poissons à qui il avait rendu service. Alors le roi qui voulait retrouver sa jeunesse lui ordonna de se mettre en quête de l’Eau de Mort et de l’Eau de Vie, car il était possible de rajeunir si l’on était successivement tué puis ressuscité. Tag réussit cette mission moyennant le sacrifice de son cheval, mais dès qu’il eut en sa possession les deux eaux, il arrosa l’animal avec celle de vie et le ressuscita. Quand à la Princesse aux Cheveux d’or, elle versa sur le roi de l’eau de mort…mais se garda bien de l’arroser ensuite d’eau de Vie et put ainsi épouser Tag qu’elle aimait depuis le premier jour.
provence26- Râleur
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- Message n°560
poésies choisies pour vous
Amitié
Badjawe, toi mon amie qui parfois se perd dans le noir.
Ecoute et perçoit ce message comme une étincelle d 'espoir.
Soudain l'orage a grondé ,mais en moi point de rancune.
Subsiste juste éthérée une sensation d 'amertume .
Amère et affligée de te voir perdue dans ta déroute .
Désemparée, qui t 'apporte questions et moments de doutes.
Regarde au fond de toi et ne perd jamais de vue cette lueur,
Que moi , ton amie , peut apporter dans ton coeur .
Amitié, présence et sentiments purs et sincères.
Mots et mains tendus pour te guider dans ces ténèbres.
Redoutables moments où tu te sents abandonnée,
Qui font naître paroles et attitudes déraisonnées.
Rassure toi ,je sais que tout ceci n 'est que rage .
Et jamais je ne prendrais cet état comme sensé et sage.
Mon amie ne craint pas ces moments où dans ton esprit ,
S' installe le désarroi qui ne te laisse aucun répit.
Car tant qu 'en moi restera un souffle de vie .
Tu trouveras en ma personne ce qu'on appelle une amie .
Ami d'Alger
Tu vis à Alger la blanche
Moi je suis de France.
Médecin du corps est ton devoir
Soigner mon âme tu voudrais pouvoir
Ton coeur est pur et bon
Parfois un peu brouillon
Souvent tu uses d 'humour
A ce jeu 'oui ' je dis toujours.
L'incompréhension parfois s'installe
Entre deux cultures je dis ' normal'
Tu fais de l'islam ta dévotion
Pour elle tu me demandes attention
J'aime t'écouter et de toi apprendre
Car ta religion je veux comprendre.
Tu m 'apportes des réponses ,
Aux questions que je t énonce.
Des orages ont éclaté quelques fois
Mais à notre amitié pas de loi .
Ami virtuel de la ville blanche
Et la contacte sincère de France.
Un ami
Un ami c'est la bouée qui t'empêche de couler,
quand tu sombres dans un océan de larmes.
Un ami c'est l'étoile qui te guide ,quand ta nuit
devient ténèbres et te soutient jusqu'aux aurores
Un ami c'est l'ange qui veille sur toi,toujours présent
et te protège sans jamais faillir .
Un ami c'est la pluie qui vient redonner vie dans ton coeur,
que le vent du désert a asséché et laissé sans joie.
Un ami c'est le vieux chêne, qui résiste aux pires intempéries
qui plie mais reste debout pour toujours t'abriter .
Un ami c'est la personne qui te vient en tête quand tout va mal ,
quand tu as besoin de parler ,d'entendre,ou juste avoir une présence.
Un ami c est la confiance partagée, sans retenue aucune,la personne
que tu laisses entrer dans ton jardin secret.
Un ami c'est pas seulement un mot , un ami sait être un ami
et de donner des preuves que tu sauras reconnaitre
Un ami est un besoin de tous moments quand la vie te blesse
et te plonge dans l'incertitude .
A badjawe
Un jour sur le net on s 'est croisé,
En quelques dialogues quelque chose est né.
Depuis ce soir là, jamais on ne s'est quitté,
Car ce qui nous lie, est sans conteste l'Amitié.
Elle est un sentiment vrai et pure.
Et toujours exempté d'idées impures.
Tout au cours de la vie je te le jure,
A jamais, pour toi je serais là c est sur.
Souvent on a parlé des heures entières
A chacune son tour de parler sans manière.
Même la distance n est pas une barrière,
Et te voir ,en fait une journée particulière.
L'Amitié est un lien d' exception,
Qu'il faut préserver sans restriction.
Perdre ta confiance est une exclusion ,
Car mon AMIE tu es sans condition .
Rencontre
Je n' avais pas le moral ,il était tard.
Mais dans ma nuit point de retard.
A moi tu es venu non par hasard.
Contrairement à toujours , j'ai dit salut. Bizarre!!
On a parlé longtemps dans le soir .
L'humour m'a enchanté,et plus d 'idée noire.
L' amitié s'est installée sans crier gare.
Tu es je crois bien un oiseau rare.
Agonie d'une amitié
L'amitié serait elle utopique ?
Une chimère sous des airs bucoliques?
Non c'est un sentiment noble et véridique
Qui en fait une relation atypique .
Tu m'as dit"je vais me faire plus épisodique"!
Dans mon coeur un sentiment chaotique
Tu as pris ma réaction pour une rancoeur illogique
Mais ce n'était qu'une crainte anarchique .
Le temps, en son cours pathétique
Use l'amitié pour la rendre générique
Ne laisse pas cette relation devenir historique
car nos sentiments sont purs et authentiques.
A cette affection rien de romantique
Juste une présence, un lien axiomatique.
Une écoute , du réconfort hypothétique.
Que ne sonne la fin de cette amitié symbolique.
La vie est parfois problématique.
Mais ,elle ne peut détruire cette politique
De cette amitié rare et unique.
Avec patiente j'attendrais ........
Charte de l'amitié
L amitié j 'espère un jour tu connaitras.
De ton ami soin tu prendras .
A son écoute toujours tu seras.
Ton aide sans condition tu offriras.
Jamais devant les autres tu ne calomnieras.
Du temps sans compter tu lui consacreras.
Toujours à ton appel tu répondras.
A ton dévouement jamais tu ne failliras.
Ton pardon toujours tu lui accorderas
Sincérité jamais tu n'oublieras.
En cette relation toujours tu croiras.
Pour ça la vie chaque jour tu remercieras.
Ode à l'amitié
Te connaître me ravit
Cadeau par le temps soumit
Pauline mon amie
Tu ensoleilles ma vie
De la douceur de tes mots
Nait la brise dans le rameau
Doux plumage du moineau
Gazouillant dans ton dos
Ton attention tu sais donner
Ta main vers moi tendue
Mes paroles toujours entendues
Tes heures jamais comptées
Ton amitié est un présent
Précieuse tu me conseilles
Tu es devenu mon essentiel
Te peiner je m en défend
Cette relation est importante
Dans mon coeur tu es lovée
Mes humeurs tu sais pardonner
Ton amitié est réconfortante.
L'amireux
Toi qui dans le soir venait me dire bonsoir
Sourire dans tes mots à ce plaisir sans maux
Civilité d'usage échangé paroles légères et moins sages.
Confidences partagées pour rendre son coeur plus léger
M'apportant alors agrément et parfois délassement
Toujours dans le noir le sérieux apportait désespoir
Que le plaisir d'être deux éloignait vers les cieux
Ami des heures perdues tu les rendaient bonheur
Les jours n'étaient qu'attente, ton arrivée était une chance
Quand la vie te retenait et que l'absence se faisait
Un manque d 'humour marquait le déclin du jour
Ta venue était l'étoile transformant ma nuit sans voile
Fleurissant mon coeur d'une once de douceur
Mon ami,mon amoureux, mon amour, mon amireux.
L'amitié oubliée
Il est des silences
Pesants, cristallins
Brisant la clémence
Des coeurs chagrins
Des questions se posent
Idées suspicieuses
Vision plus morose
Heures pernicieuses
Prononcer des phrases
S'unissant au vent
Sons qui embrasent
Etre vil qui ment
User de mensonges
Et quel but atteindre?
Sans soucis qui rongent
Mais de peine teindre
Partir sans mots dire
Sentiments bafoués
Le silence maudire
Pour l'amitié oubliée.
Trahison
Tu te disais mon amie
Sans vergogne tu m'a trahie
Ma confiance je t'ai donné
Sans scrupule tu l'a bafoué
Mon coeur à mal , il pleure
Ma joie, dans la nuit demeure
Pourquoi gâcher cette amitié ?
Pourquoi sans appel la renier?
Aveugle je livrais mes confidences
Pour toi je débordais de patience
Hier ma foi était sans doute
Aujourd'hui te parler je redoute
Une lame me traverse le dos
Les lamentations sont mon crédo
La colère parcours mes veines
Du mensonge tu es devenue reine
Cette déception me blesse
Sur ma vie plane la tristesse
Notre amitié m'était précieuse
Mais tu l'a rendue pernicieuse
Prétendre à l'amitié est aisé
Quand elle est vaine de sincérité
T'oublier est mon envie
Toi qui te disait mon amie .
Pauline
A toi qui passe toujours dans le soir
Sans bruit dans le silence du noir
Lit ces mots d'amitié écris pour toi
Teintes pastels de sincérité et d'émoi
En ce jour spécifique et même magique
Evènement que le hasard a voulu tragique
Partage d'une amitié , partage d'une date
Echange d 'une relation pure et délicate
Mon amie en ces mots tout simple
Reçoit mes voeux d'une plume humble
En ce jour qui est ton anniversaire
Reçoit mes mots écris pour te plaire
Petit texte sans prétention
Petit texte plein d'affection
Loin de moi mais proche dans mon coeur
Pauline mon amie tu es comme ma soeur
nicou- Râleur
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- Message n°561
Re: espace de provence
Merci Provence c'est bien beau sur l'amitié...
provence26- Râleur
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- Message n°562
humour pour tous
C'est l'histoire de toto qui veut voir la culotte de sa copine. La copine rentre chez elle en disant à sa mère :
- Maman ! Toto, il m'a demandé de monter en haut de l'échelle et il a dit que si je le faisais, il me donnerait 20 € !
- Et tu l'as fait .
- Non-maman, mais demain oui.
- Tu ne devrais pas, il fait juste ça pour voir ta culotte.
Le lendemain dans la cour de récré, Toto demande encore une fois de monter à l'échelle. La fille rentre a nouveau chez elle.
- Maman ! Je suis monté à l'échelle et j'ai gagné 20 € !
- Je t'ai dit que c'était juste pour voir ta culotte !
- Mais là, il n'a pas pu la voir ! J'en ai pas mis ce matin !
Toto est amoureux de sa maîtresse et tout le monde le savait, même la maîtresse. Un jour, la maîtresse fait un jeu de devinettes. Et à chaque fois qu'elle pose une devinette Toto intervient. Mais toutes ses réponses sont fausses. Pour le consoler, elle lui répond gentiment chaque fois :
- Ce n'est pas la bonne réponse Toto, mais c'est quand même bien d'avoir essayé !
À la fin de la classe, Toto vient voir la maîtresse et lui dit :
- Moi aussi, j'ai une devinette pour vous mademoiselle.
- Oui Toto, quelle est-elle ?
- J'ai dans mon pantalon une petite tige, assez dure, avec un bout tout rouge, et qui peut vous mettre le feu. Qu'est-ce que c'est ?
SLASH!!! La maîtresse lui donne une de ces paires de claques. Toto, alors tout en larme, sort de sa poche une allumette, et dit :
- Ce n'était pas la bonne réponse mademoiselle, mais c'est quand même bien d'avoir essayé !
Toto va voir sa maman :
- Maman, Maman... je me suis fait mal !
- Où sa ?
- Là bas !
Un fils à sa mère :
- Maman !
- Oui chéri ?
- Qui a acheté les fauteuils ?
- C'est ton oncle.
- Et la télé ?
- C'est mon ami de Paris.
- Et le tapis ?
- Un cousin.
- La voiture quand même, c'est papa ?
- Non mon chéri, c'est mon parrain.
- Donc mon père n'a rien acheté dans cette maison ?
- Mon fils, si je voulais compté sur ton père, toi-même tu ne serais pas encore né... Dis merci au voisin.
Un belge fait le trajet Paris-Lyon en voiture. Il prend une auto-stoppeuse en minijupe à la sortie de Paris.
Celle-ci lui fait du charme tout au long du trajet.
À l'entrée de Lyon, le belge lui frôle la jambe par mégarde en changeant de vitesse. La fille le regarde droit dans les yeux et lui dit: "Tu peux aller plus loin tu sais ?"
Et le Belge continue alors jusqu'à Marseille...
Une blonde et une brune parlent de leur petit ami respectif:
La brune :
- La nuit dernière, j'ai eu trois orgasmes tu te rends compte!
La blonde :
- Ce n'est rien ça, moi la nuit dernière j'en ai eu plus de vingt !
La brune :
- Wouaw, je ne pensais pas que ton mec était aussi bon au lit...
La blonde :
- Ah, tu voulais dire avec un seul gars...
Toto, dort avec sa maman alors que papa est parti en déplacement :
- Dis maman on joue au papa et à la maman ?
- Non !!
- Dis maman on joue au papa et à la maman ?
- Non !!
Après une demi heure d'insistance la maman finit par céder et dit oui. Alors le gamin s'étirant, mettant ses mains derrière la nuque dit:
- Dis Chérie, tu ne penses pas qu'il faudrait acheter un nouveau vélo au gamin
Deux fous dans le désert :
- Je meurt de soif ! Dit l'un.
- Il faut sucer des cailloux quand on a soif, dit l'autre.
- Non ! Ce qu'il faut, c'est trouver une rivière !
- Ah oui pas bête ! Dans une rivière il y a toujours des cailloux !
Une femme énervée dit à son mari :
- Change de ton s'il te plait !
- Pourquoi ?! Je suis bien avec toi
Un touriste belge est en Provence au mois de mai.
Il demande à un paysan s'il peut cueillir quelques cerises.
Le paysan est d'accord mais remarque que le touriste prend les cerises sans la queue.
Il lui dit :
- Mais cueillez-les donc avec la queue !
Le touriste belge lui répond:
- Avec la queue ? Moi qui avais déjà du mal avec les mains !
Un petit garçon demande à son père :
- Papa, il y a quoi entre les jambes de maman ?
Le père lui répond :
- Le paradis fiston.
- Et entre les tiennes ?
- Les clés du paradis.
- Et ben tu devrais faire attention papa parce que le voisin il a le double de tes clés !
Michel- Se défoule à fond
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- Message n°563
Re: espace de provence
provence26 a écrit:
Une femme énervée dit à son mari :
- Change de ton s'il te plait !
- Pourquoi ?! Je suis bien avec toi
nicou- Râleur
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- Message n°564
Re: espace de provence
Super tes blagues Provence merci...
Michel- Se défoule à fond
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- Message n°565
Re: espace de provence
C'est vrai Simone , superbe , chaque fois je suis mort de rire .
provence26- Râleur
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- Message n°566
les plus beaux sites de France (la chute des feuilles)
nicou- Râleur
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- Message n°567
Re: espace de provence
Que c'est beau merci Provence...Et quelle musique!!!
provence26- Râleur
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- Message n°568
poésies choisies pour vous
Dormez
Reposez-vous, les belles fleurs,
Dormez, dormez !
Les bruits des bois déjà se taisent,
Dormez, dormez !
La nuit va ternir vos couleurs.
Le soir descends,
La nuit va ternir vos couleurs
Au vent du soir
La nuit va ternir vos couleurs
Les nids se taisent.
Reposez-vous, les belles fleurs
Dormez, dormez !
L'astre d'argent veille sur vous,
Dormez, dormez !
Demain vous brillerez encor,
Dormez, dormez !
Le rossignol au chant si doux
Viendra chanter. De vos cœurs
Chassez les pleurs !
Le rossignol au chant si doux
Viendra chanter avec l'aurore,
Viendra chanter avec l'aurore.
Reposez-vous les belles fleurs !
Dormez, dormez !
Cultiver le jardin des émotions
L'amour est singulier
Surtout au pluriel
Quelquefois les rosiers
Ont comme un goût de ciel
Le destin invisible
Songe impossible
Silence invincible
Cible inaccessible
Une rose au teint de lait
Une rose au cœur tendre
Est né au mois de mai
Il fallait s'y attendre
Rose de sable
Rose des vents
Rose de table
Rose de sang
Conjuguer au présent
Aujourd'hui comme hier
Oublier les absents
Etre seule sur la terre
La vie est une aquarelle
A chaque coup de pinceau
La rose devient plus belle
Le bouton sera plus beau
J'arracherai les caresses
Au vent frileux du matin
Je dénouerai mes tresses
Pour y lover mes mains
Cultiver le jardin des émotions
Pour réchauffer les mortes saisons
Dans les fleurs et sur nos âmes
Plane toujours du vague à l'âme
Pour que nos lendemains
S'appellent enfin toujours
Et que sur nos chemins
Fleurissent un peu d'amour.
Arlette Février-Muzard.
Le pot de fleurs
Parfois un enfant trouve une petite graine
Et tout d'abord, charmé de ses vives couleurs,
Pour la planter il prend un pot de porcelaine
Orné de dragons bleus et de bizarres fleurs.
Il s'en va. La racine en couleuvres s'allonge,
Sort de terre, fleurit et devient arbrisseau ;
Chaque jour, plus avant, son pied chevelu plonge,
Tant qu'il fasse éclater le ventre du vaisseau.
L'enfant revient ; surpris, il voit la plante grasse
Sur les débris du pot brandir ses verts poignards ;
Il la veut arracher, mais la tige est tenace ;
Il s'obstine, et ses doigts s'ensanglantent aux dards.
Ainsi germa l'amour dans mon âme surprise ;
Je croyais ne semer qu'une fleur de printemps :
C'est un grand aloès dont la racine brise
Le pot de porcelaine aux dessins éclatants.
Théophile Gautier.
===========
J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline
J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline.
Dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline,
Que l'aigle connaît seul et seul peut approcher,
Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.
L'ombre baignait les flancs du morne promontoire ;
Je voyais, comme on dresse au lieu d'une victoire
Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil,
À l'endroit où s'était englouti le soleil,
La sombre nuit bâtir un porche de nuées.
Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ;
Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir,
Semblaient craindre de luire et de se laisser voir.
J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée,
Sa racine n'a pris sur la crête des monts
Que l'amère senteur des glauques goémons ;
Moi, j'ai dit: Pauvre fleur, du haut de cette cime,
Tu devais t'en aller dans cet immense abîme
Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont.
Va mourir sur un coeur, abîme plus profond.
Fane-toi sur ce sein en qui palpite un monde.
Le ciel, qui te créa pour t'effeuiller dans l'onde,
Te fit pour l'océan, je te donne à l'amour. -
Le vent mêlait les flots; il ne restait du jour
Qu'une vague lueur, lentement effacée.
Oh! comme j'étais triste au fond de ma pensée
Tandis que je songeais, et que le gouffre noir
M'entrait dans l'âme avec tous les frissons du soir !
Victor Hugo.
La violette
Dans les prés verts où le ruisseau
Passe et murmure,
Tu mires au cristal de l'eau
Ta tête pure;
Petite fleur qu'un souffle suit,
Si parfumée,
Par toi la brise de la nuit
Est embaumée.
Lorsque l'étoile, à l'horizon,
Pâle s'allume,
Sur ta corolle son rayon
Blanc se parfume;
Quand tu fuis les regards de tous,
Humble et discrète,
Ton doux parfum, ô Violette,
Monte vers nous.
Le premier souffle du printemps
Te fait éclore.
Et l'hiver qui blanchit nos champs
Te voit encore;
Dans la mansarde, ô douce fleur,
À la souffrance
Tu portes l'agréable odeur
Et l'espérance.
Quand nos larmes tombent sur toi,
Triste rosée,
Tu consoles dans son émoi
L'âme brisée;
Lorsque ton calice fermé
Devient tout pâle,
Ton dernier souffle qui s'exhale
Est parfumé.
provence26- Râleur
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- Message n°569
petits contes differents pays
trois contes de la selva
trois contes courts
Le Chasseur (d'après un récit de David Rios Saavedra)
Un jour, un homme va chasser dans la forêt. Il met un singe en joue, mais celui-ci bouge tellement vite dans les arbres que le tireur n'a aucune chance de le viser correctement. Cependant, ne souhaitant pas laisser échapper l'animal, le chasseur se met à le poursuivre dans toute la forêt jusqu'à ce qu'il arrive à une clairière dans laquelle se trouve une maison faite dans un arbre.
Là, au milieu d'une multitude d'animaux, il voit apparaître un vieil homme qui lui dit que, puisqu'il est arrivé jusque là, il pourra y revenir tant qu'il veut et y chasser à volonté, à condition de rester raisonnable dans ses prises.
Grâce à cette manne providentielle, les conditions de vie du chasseur s'améliorent grandement, à tel point qu'il commence à être jalousé par ses camarades. Un soir, deux d'entre le font boire et parviennent à lui arracher son secret. Les deux hommes l'obligent à les guider jusqu'à l'endroit où il trouve toutes ses proies.
Parvenus à la clairière, les nouveaux arrivants sont tellement excités par la multitude d'animaux qu'ils se mettent à tirer sans s'arrêter, tuant et tuant encore. Lorsqu'ils repartent, traînant des dizaines de proies derrière eux, le vieil homme réapparaît au premier chasseur, qui n'a rien pu faire pour empêcher le massacre.
- Ces brutes, dit-il, ne retrouveront jamais le chemin de leur maison et finiront par périr dans la forêt. Quant à toi je te laisse partir, car cela n'est pas vraiment ta faute, mais puisque tu t'es montré faible, tu ne seras plus jamais capable de revenir jusqu'ici...
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Le Bateau et les Lucioles (d'après un récit des élèves de l'Alliance Française de Iquitos)
Il est dit que parfois, on peut voir un bien étrange bateau naviguer sur l'Amazone. Sur cette embarcation fantôme, on peut voir un boa lové dans un hamac, et des poissons à forme humaine (à moins que ce ne soit l'inverse).
Se trouver sur sa propre barque et croiser ce terrifiant bateau peut signifier la mort, une mystérieuse disparition dans le fleuve. Sauf si les lucioles sont là. Car bien souvent, si l'on voit un groupe de lucioles suivre une barque, ce sont en fait les esprits des parents décédés des occupants de l'embarcation. Les lumières protègent, éloignent les forces de la nuit. Mais elles ne sont pas toujours là...
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L'oiseau Aymama (d'après un récit de Edwin, de la Tribu Chayawita)
Dans la tribu Chayawita, il est de tradition que les femmes qui ont leurs premières règles s'enferment pendant huit jours, à la fin desquels les autres femmes de la famille lui coupent les cheveux. Il se dit que si ce rite n'est pas respecté, des pluies torentielles peuvent se déclencher, ou bien que des groupes d'animaux sauvages peuvent venir attaquer le village.
Une fois, il y a longtemps, la fille du chef du village a refusé de suivre la coutume car elle estimait que son rang pouvait l'en préserver. A la fin de ce qui aurait dû être les huit jours de réclusion, un terrible déluge s'est déclenché, noyant tous les habitants du village à l'exception d'un seul et unique survivant qui avait réussi à monter sur un arbre.
Il lui a fallu attendre une semaine dans l'arbre que le niveau de l'eau finisse par baisser. Quand il est descendu de son arbre, il a été tellement triste de voir tous ces morts qu'il a preféré remonter sur son arbre, ce qu'il a fait sous la forme d'un oiseau que l'on appelle encore aujourd´hui aymama, et qui chante tristement, le soir, au coucher du soleil.
la Camanchaca
Conte ... Chilien!
Ce n'est pas un conte péruvien à proprement parler, mais je l'ai quand même ajouté parce qu'il montre bien que les fins de conte sont très différentes de ce à quoi nous sommes habitués en Europe
Dans la province de Coquimbo, le Chili change peu à peu de physionomie. Ce n'est plus le nord aride et désertique, et pas encore la verte vallée du centre. Les nuits sont froide, humides et les journées douces et tempérées. Un brouillard épais monte du sol chaque soir. Il part des portes du désert et s'arrête sur Coquimbo. Ce brouillard les gens du nord le nomment "la Camanchaca".
Il était une fois un mineur jeune et beau qui arriva monté sur sa mule de mineur. Il venait des plaines du centre où il n'avait trouvé à débroussailler que des terres à graine. Or, il ne se sentait pas une âme d'horticulteur, et encore moins de fermier. Il ne rêvait que de "derroteros" (mines enfouies) qui le rendraient riche du jour au lendemain.
Il s'installa donc dans la bonne ville de Coquimbo et se mit en devoir d'interroger les passants:
- Où puis-je trouver un bon gisement? Je suis fort, regardez! - et il faisait jouer les muscles de ses bras.
- Je puis marcher des jours entiers, regardez! - et il remontait le bas de son pantalon pour faire voir ses jambes fortes et poilues.
- Je peux charger des sacs de plus de 100 kilos, regardez! - et il enlevait sa chemise découvrant ses épaules bronzées par le soleil de la côte. Les habitants de Coquimbo le regardaient sans rien dire, bougeaient la tête et portaient l'index à leur tempe pour signifier qu'il était cinglé.
Il se promena ainsi plusieurs jours, tirant sa mule d'un endroit à un autre.
Alors, venant des terres arides du désert, un indien loqueteux et taciturne arriva aussi dans la ville. Comme il ne savait pas où aller, ni pour boire ni pour manger, il s'arrêta et regarda le manège du futur mineur. Celui-ci le vit et l'interrogea à son tour:
- Connais-tu un gisement quelconque où je puisse aller travailler?
L'indien lui demanda: - Pour quoi?
- Mais, pour devenir riche, pardi!
- Et, pour quoi veux-tu devenir riche?
- Pour avoir enfin tout ce que je veux!
- Et qu'est ce que tu veux?
- Tout! Je veux tout! Du vin à volonté, des femmes, des maisons, être riche quoi!
Et l'indien lui répondit : - Je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un d'autre, qui à son tour connaît quelqu'un qui possède un gisement d'or et d'argent.
- Alors l'ami, qu'attends-tu pour me présenter ce quelqu'un?
- Mais avant, je voudrais que tu me donnes à boire et à manger.
Et ainsi fut fait. Quand l'indien fut repu, il emmena le gaillard en dehors de la ville. Ils traversèrent une plaine, grimpèrent sur une colline, descendirent sur le versant d'un fleuve asséché et finirent par s'arrêter à la porte d'une cabane.
- Camanchaca! - cria l'indien - Camanchaca, où es-tu?
La porte de la cabane s'ouvrit et sur le seuil apparut la plus belle femme que l'on puisse imaginer. Le jeune mineur resta béat d'admiration. Quand il eut reprit ses esprits, il demanda en bégayant: - je...cher...che quel...qu'un qui possède...une...mi...ne. Et la beauté lui répondit en souriant: - Je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un... Mais entre d'abord, nous parlerons à l'intérieur. Elle lui prit la main et l'entraîna à sa suite. Le gaillard tourna la tête pour remercier l'indien, mais celui-ci avait disparu.
Camanchaca connaissait tant et tant de choses, que le mineur y resta enfermé pendant des mois et des mois. Il ne se lassait jamais de la regarder et de l'écouter raconter: - Je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un... Il était tellement sous le charme de Camanchaca qu'à la fin il oublia le pour quoi de sa présence dans la cabane. Tous les jours lorsque le soleil pointait à l'horizon, il le regardait par les fentes de planches qui servaient de murs, mais il n'avait pas envie de sortir pour en recevoir la caresse, il ne voulait qu'entendre la voix de Camanchaca qui disait: - Je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un...
Petit à petit les beaux muscles de ses bras, dont il était si fier, se mirent à fondre. Il en fut de même pour ses jambes, ses épaules, son port de tête altier.
Sa mule, qui était restée dehors, se lassa d'attendre et s'en alla en emportant tous ses bagages. Lui, il ne voyait rien, il ne pensait plus, il ne faisait que regarder et écouter Camanchaca.
Dan la ville, les gens virent déambuler la mule solitaire qui s'arrêtait pour brouter les brindilles qui poussaient parmi les pierres du chemin. Quelqu'un en fut surpris. Puis, de bouche à oreille, de porte à porte, la rumeur se répandit: - Le cinglé qui montrait ses muscles à tout le monde, savez-vous ce qu'il est devenu? - et tout bas ils chuchotaient pour que le vent ne puisse les entendre : - il est enfermé chez Camanchaca...
La rumeur roula, sauta de pierre en pierre et finit par aterrir aux portes de la chapelle. Monsieur le curé qui ne se lassait pas de tonner à l'adresse de gens qui vivaient en concubinage: - Vous serez punis! La luxure est un pêché mortel! Même les indiens sont obligés de se plier à la règle sacrée! Il faut bénir votre union! Et monsieur le curé en fut épouvanté: - Comment? Quelqu'un qui s'appelait Camanchaca avait osé enfreindre sa loi? Et ce fameux mineur, venu d'on ne sait où, se prêtait à ses jeux? Il organisa une battue en bonne et due forme pour arracher le malheureux mineur des bras de la pécheresse.
Les gens de la ville, armés des pelles, des piques et des pioches, avec Monsieur le curé à leur tête, traversèrent la plaine, montèrent sur la colline et descendirent sur le versant du fleuve asséché, pour s'arrêter devant la porte de la cabane.
- Camanchaca! Camanchaca! - crièrent-ils - Rends sa liberté au mineur! Mais personne ne répondit. Quelqu'un enfonça la porte, mais la cabane était vide. Déconfits ils s'en retournèrent en ville. La nuit tombait doucement, et avec la nuit un brouillard épais commençait à monter vers le ciel. Le vent hulula. Il jeta sur leurs visages son haleine chaude et froide et on entendit très nettement: - Je connais quelqu'un, qui connaît quelqu'un
Michel- Se défoule à fond
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- Message n°570
Re: espace de provence
Toujours égale à toi même Simone , bravo et merci .
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°571
Re: espace de provence
Superbe comme d'habitude, merci Simone.
nicou- Râleur
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- Message n°572
Re: espace de provence
Merci Provence...
provence26- Râleur
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- Message n°573
humour pour tous
Avant les vacances, les parents attendent impatiemment leurs enfants devant l'école. Après quelques minutes, Toto sort seul endisant fièrement:
- Les autres sont tous punis!
Il s'éloigne avec ses parents et rajoute:
- Et moi, je suis renvoyé
La maman de Toto gronde :
-Comme tu es ingrat avec ta tante ;Comment as-tu pu dire qu'elle était si bête ? Vas vite la retrouver et lui dire que tu regrettes !
Toto s'exécute et va voir sa tante :
- Tante, je regrette que tu sois si bête !
Après l'examen, la maman de toto aperçoit le bulletin de son fils. En colère, elle convoque le pauvre et l'interroge :
- qu'as-tu fait à l'école cette année ? Tu as vu tes notes, Toto?! Je me demande si Jenny rentre chez elle avec des notes de 0 à 6 ?
Toto: - Non, mais quand même, on n'est pas pareil, ses parents sont intelligents
Le nouvel instituteur a envie d'introduire des notions de psychologie à ses élèves.
Elle commence avec :
- Que celui qui a l'impression d'être stupide par moment se lève !
Après un laps de temps, Toto se lève...de mauvaise humeur.
L'instituteur:
- Alors comme ça, tu penses que de temps en temps tu peux être stupide ?
- Non monsieur, mais ça me faisait de la peine de vous voir tout seul debout.
L'institutrice est furieuse à max :
- Mais, Toto, tu ne fais que copier ton problème sur ton voisin ?
- Non, madame, je ne copie que la solution !
Toto a une bonne idée pour sécher les cours :
Toto
Allo, c'est la maîtresse de toto? Je vous téléphone pour vous dire qu'il est malade.
Maitresse
Qui est à l'appareil ?
Toto
C'est mon papa !
Une vieille dame se fait renverser sur un passage clouté. Un témoin interpelle le conducteur de la voiture
- Vous auriez pu klaxonner tout de même !
- C'est que je ne voulais pas l'effrayer
Deux fermiers belges sont en train de discuter :
- Eh, tu savais qu'il fallait deux moutons pour faire un pull?
Le second étonné :
- A bon? Un mouton ça sait tricoter?
Un maître dit a un fou :
- J'ai perdu mes deux oiseaux l'un et rouge et l'autre et vert, peux tu me les ramener?
Le fou dit
- Je vais vous les retrouver, c'est pas grave !
Le fou les retrouve tous les deux dans un pommier, il va donc les chercher.
Le maître lui dit :
- Mais il manque le vert ? Le fou répond alors :
- Ben ouais ! il était pas mûr alors je ne l'ai pas pris !
Dakar
C'est deux fous en plein désert qui font le Paris Dakar.
- Il vient de neiger, dit le premier.
- Tu crois, demande le deuxième?
- Ben oui, regarde, ils ont sablé la route!
Corsica- Chef
râleur - Nombre de messages : 1030
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- Message n°574
Re: espace de provence
nicou- Râleur
impénitent - Nombre de messages : 6191
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- Message n°575
Re: espace de provence
Merci Provence...
provence26- Râleur
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- Message n°576
poésies choisies pour vous
ls ont tous une âme comme nous,
Animaux domestiques, sauvages,
Que l'on utilisé comme atout,
Depuis et au travers tous les âges,
Tous unique et chacun leur genre,
Ils nous apportent beaucoup d'affection,
Plumes, poils, peau, et d'autres encore,
A prendre soin avec tant d'attention,
Pourtant un grand nombre souffrent,
La maltraitence perdure,
Trop d'espèces disparaissent,
Devant des hommes si dure,
Et je crie: où va le monde,
Pourquoi tant de méchanceté,
Devant ces esprits, ces êtres,
Qui sont ici pour exister,
Il est grand temps de changer leurs destins,
De cohabiter avec ces bêtes,
Et de dire NON à l'être humain,
Quand il s'agit de toutes sornettes.
Chris touts droits réservés...
Si je devais renaître de mes cendres,
J'aimerais être ce joli papillon,
Sur mes ailes voir ces couleurs s’étendre,
Voltiger de mille et une façons,
N'avoir qu'une journée pour explorer,
Toutes les merveilles de la Terre,
Du désert, des océans aux forêts,
Faisant de ce monde l'inventaire,
Scruter chaque plante, chaque fleur,
A la recherche de ces richesses,
Peuplant l'univers de cette douceur,
Goûter la sève jusqu'à l'ivresse,
Me pavaner sur un coquelicot,
En attendant enfin cette heure,
Au couché du soleil sonné ce fléau,
Qu'il advienne à me couper les ailes.
A l'encre de mes mots ?
Mon stylo, le meilleur des compagnons,
Toujours présent au fond de ma poche,
De ci, de là, transcrit mes opinions,
Devant l'air ébailli de mes proches,
Sublimant mes maux avec son encre,
Et déguisant les mots par ses couleurs,
Il libère de ce fardeau mon être,
En m'offrant un doux moment de bonheur,
Écrivant mes embarras et mes joies,
Il fait paraître toutes mes larmes,
Qui me dessine soudain une voie,
Apaisant et délivrant mon âme.
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