Le Parquet de Gand a ouvert dimanche une enquête disciplinaire visant un de ses collaborateurs qui se voir reprocher l’organisation, sans autorisation, au Palais de justice, d’un reportage photographique au centre duquel figurent des modèles posant nus.
“La nudité n’a pas sa place dans notre Palais de justice, nous le disons avec force”, a réagi le Parquet dans les journaux Het Nieuwsblad et De Standaard.
Sans autre ornement qu’un piercing au nombril, les modèles ont été photographiés dans le plus simple appareil, tantôt posant sur les marches du nouveau Palais de justice, tantôt s’allongeant sur des tables parées d’un luminaire verdâtre rappelant un programme bien connu de la télévision flamande, ou encore, frottant leur poitrine contre une imposante verrière dans le bâtiment, un spectacle visible à travers les vitres surplombant l’une des artères les plus empruntées de la ville.
Sur une des photos, on aperçoit même l’une des jeunes filles, en lingerie, prendre la pose dans le fauteuil en cuir d’un magistrat qui ne se doutant de rien y posa le lendemain son séant pour rendre sentence.
Le collaborateur au penchant artistique a été invité à s’expliquer.
sudinfo.be
Il faudra que j'aille plus souvent dans les beaux quartiers moi
Il y a des gens qui ont des idées bizarres quand même, sans être particulièrement prude je me demande bien l'intérêt de faire ce genre de photos dans un tel endroit.