Des vents soufflant à 150 km/h sur l’île de Porquerolles (Var), des vagues de 6 m de haut le long du littoral, des routes coupées, des plages dévastées et des trombes d’eau équivalant à plusieurs mois de pluie… Balayés cette semaine par un véritable ouragan, le Var et les Alpes-Maritimes vont-ils devoir s’habituer au passage de ces tempêtes à caractère tropical?
C’est ce que suggèrent de nombreux météorologistes, qui estiment que le réchauffement climatique risque d’accroître à l’avenir les phénomènes de « medicane » le long des côtes françaises. Ce terme barbare est la contraction de l’anglais « mediterranean hurricane » (ouragan méditerranéen), un déchaînement des intempéries que la France n’avait pas connu depuis au moins vingt ans.
« Mais il y en a en moyenne tous les deux ans en Méditerranée, le long des côtes algériennes, dans le sud de l’Italie, en Grèce et près des Baléares, explique le président de l’Observatoire français des tornades et des orages violents, Emmanuel Wesolek. Le réchauffement climatique risque d’accroître ces phénomènes et les côtes françaises devraient en subir les conséquences plus fréquemment. » Si les orages méditerranéens et les pluies cévenoles, connus pour leur violence, sont fréquents chaque automne, ce que le Var a subi mardi dernier n’a rien à voir avec ces phénomènes météo « classiques ». « Nourrie de l’air chaud et humide de la Méditerranée, une dépression caractéristique des tropiques s’est formée en mer, est allée se confronter en altitude à un air polaire, et est ensuite restée bloquée comme une toupie, ce qui a généré une sorte de tourbillon », explique Cyrille Duchesne, météorologue à Météo Consult. « Comme dans un ouragan, on pouvait deviner une sorte d’œil au cœur de cette dépression, autour de laquelle se sont organisées des cellules orageuses », détaille Patrick Gallois, prévisionniste à Météo France. Une vingtaine de medicanes ont été observés depuis une trentaine d’années. S’ils n’ont pas autant de vigueur qu’un cyclone, qui peut souffler à 300 km/h, ils se forment de la même manière. « Ce sont de petits ouragans qui se comportent comme ceux que l’on voit en Asie du Sud-Est ou dans le golfe du Mexique, ajoute Emmanuel Wesolek. D’un diamètre de 200 à 300 km, ces dépressions provoquent souvent une très forte houle et des pluies orageuses intenses. »
« Cela n’a en aucun cas la puissance d’un ouragan, mais un medicane avait en 2007 ravagé la région de Naples, rappelle Cyrille Duchesne. Les dépressions étant plus actives depuis quelques années en Méditerranée et la mer étant un peu plus chaude, on peut donc s’attendre à ce que ce genre de phénomène devienne à l’avenir plus fréquent. »
Le Parisien
!!!Eh ben j'espére qu'ils se trompent ! Ce serait cher payer leur soleil toute l'année !!!
Je savais déja que cette région etait soumise a des tremblements de terre mais ca c'est une autre catastrophe
supplémentaire
[center]Trop de constructions ..c'est ca la cause des inondations ????? Il y a trop de béton la bas ..je préfére
le pays basque moi !! C'est vert mais...c'est souvent arrosé
C’est ce que suggèrent de nombreux météorologistes, qui estiment que le réchauffement climatique risque d’accroître à l’avenir les phénomènes de « medicane » le long des côtes françaises. Ce terme barbare est la contraction de l’anglais « mediterranean hurricane » (ouragan méditerranéen), un déchaînement des intempéries que la France n’avait pas connu depuis au moins vingt ans.
« Mais il y en a en moyenne tous les deux ans en Méditerranée, le long des côtes algériennes, dans le sud de l’Italie, en Grèce et près des Baléares, explique le président de l’Observatoire français des tornades et des orages violents, Emmanuel Wesolek. Le réchauffement climatique risque d’accroître ces phénomènes et les côtes françaises devraient en subir les conséquences plus fréquemment. » Si les orages méditerranéens et les pluies cévenoles, connus pour leur violence, sont fréquents chaque automne, ce que le Var a subi mardi dernier n’a rien à voir avec ces phénomènes météo « classiques ». « Nourrie de l’air chaud et humide de la Méditerranée, une dépression caractéristique des tropiques s’est formée en mer, est allée se confronter en altitude à un air polaire, et est ensuite restée bloquée comme une toupie, ce qui a généré une sorte de tourbillon », explique Cyrille Duchesne, météorologue à Météo Consult. « Comme dans un ouragan, on pouvait deviner une sorte d’œil au cœur de cette dépression, autour de laquelle se sont organisées des cellules orageuses », détaille Patrick Gallois, prévisionniste à Météo France. Une vingtaine de medicanes ont été observés depuis une trentaine d’années. S’ils n’ont pas autant de vigueur qu’un cyclone, qui peut souffler à 300 km/h, ils se forment de la même manière. « Ce sont de petits ouragans qui se comportent comme ceux que l’on voit en Asie du Sud-Est ou dans le golfe du Mexique, ajoute Emmanuel Wesolek. D’un diamètre de 200 à 300 km, ces dépressions provoquent souvent une très forte houle et des pluies orageuses intenses. »
« Cela n’a en aucun cas la puissance d’un ouragan, mais un medicane avait en 2007 ravagé la région de Naples, rappelle Cyrille Duchesne. Les dépressions étant plus actives depuis quelques années en Méditerranée et la mer étant un peu plus chaude, on peut donc s’attendre à ce que ce genre de phénomène devienne à l’avenir plus fréquent. »
Le Parisien
!!!Eh ben j'espére qu'ils se trompent ! Ce serait cher payer leur soleil toute l'année !!!
Je savais déja que cette région etait soumise a des tremblements de terre mais ca c'est une autre catastrophe
supplémentaire
[center]Trop de constructions ..c'est ca la cause des inondations ????? Il y a trop de béton la bas ..je préfére
le pays basque moi !! C'est vert mais...c'est souvent arrosé