Une mère s'accuse d'avoir voulu tuer son fils de 5 ans dans la baignoire : l'enfant est dans un état critique
vendredi 09.09.2011, 05:21 - ALEXIS CONSTANT
Lorsque les secours se sont présentés devant l'immeuble, la mère s'est accusée d'avoir voulu tuer son fils. Lorsque les secours se sont présentés devant l'immeuble, la mère s'est accusée d'avoir voulu tuer son fils.
Dans la soirée de mercredi, à Bourbourg, près de Dunkerque, une jeune mère s'est accusée d'avoir voulu tuer son fils de cinq ans, en le noyant dans la baignoire de son domicile. C'est elle qui a appelé les secours. ...
Lorsque les sapeurs-pompiers et le SMUR sont arrivés devant le 49, rue des Remparts, la femme, très agitée et visiblement perturbée, leur a répété qu'elle avait voulu tuer son enfant. Le garçonnet a effectivement été retrouvé inconscient dans la baignoire.
Coma artificiel
Placé sous assistance respiratoire, l'enfant a été transporté par hélicoptère à l'hôpital pédiatrique Jeanne-de-Flandre, à Lille.
Les médecins étaient encore réservés, hier, sur ses chances de survie et les séquelles qui pourraient résulter de cette noyade. La petite victime a été placée dans un coma artificiel.
La mère de famille a été rapidement placée en garde à vue par les gendarmes de la brigade de recherches de Dunkerque chargés de l'enquête. Jusqu'à présent, devant les enquêteurs, la mère n'a pas eu d'autre version que celle d'avoir voulu noyer son fils, sans pour autant expliquer clairement les raisons de son geste.
Malgré tout, le procureur de la République de Dunkerque, Philippe Muller, veut rester prudent.
« Il arrive que lors d'un accident domestique, un parent déboussolé perde la tête et se sente responsable de la mort de son enfant, donnant à un geste de maladresse une connotation criminelle. Nous avons encore des éléments à vérifier pour accréditer ou non la thèse d'un acte intentionnel. »
Un divorce conflictuel
Selon les premiers éléments de l'enquête, la Bourbourgeoise était seule avec son fils au moment des faits. Le magistrat ne cache pas que la jeune femme se trouvait dans un état psychologique très fragile.
La maman n'a pas d'antécédents psychiatriques ni judiciaires. Mais elle vivait une procédure de divorce très conflictuelle.
Si la thèse criminelle se confirmait - « Il est encore trop tôt pour l'affirmer », a déclaré le procureur - la mère de famille pourrait être présentée aujourd'hui devant un juge d'instruction pour une éventuelle mise en examen.
Dans ce cas, le parquet ouvrirait une information judiciaire pour tentative d'infanticide, voire infanticide si l'enfant venait à décéder. Des faits réprimés par la réclusion criminelle à perpétuité. •
la voix du nord
vendredi 09.09.2011, 05:21 - ALEXIS CONSTANT
Lorsque les secours se sont présentés devant l'immeuble, la mère s'est accusée d'avoir voulu tuer son fils. Lorsque les secours se sont présentés devant l'immeuble, la mère s'est accusée d'avoir voulu tuer son fils.
Dans la soirée de mercredi, à Bourbourg, près de Dunkerque, une jeune mère s'est accusée d'avoir voulu tuer son fils de cinq ans, en le noyant dans la baignoire de son domicile. C'est elle qui a appelé les secours. ...
Lorsque les sapeurs-pompiers et le SMUR sont arrivés devant le 49, rue des Remparts, la femme, très agitée et visiblement perturbée, leur a répété qu'elle avait voulu tuer son enfant. Le garçonnet a effectivement été retrouvé inconscient dans la baignoire.
Coma artificiel
Placé sous assistance respiratoire, l'enfant a été transporté par hélicoptère à l'hôpital pédiatrique Jeanne-de-Flandre, à Lille.
Les médecins étaient encore réservés, hier, sur ses chances de survie et les séquelles qui pourraient résulter de cette noyade. La petite victime a été placée dans un coma artificiel.
La mère de famille a été rapidement placée en garde à vue par les gendarmes de la brigade de recherches de Dunkerque chargés de l'enquête. Jusqu'à présent, devant les enquêteurs, la mère n'a pas eu d'autre version que celle d'avoir voulu noyer son fils, sans pour autant expliquer clairement les raisons de son geste.
Malgré tout, le procureur de la République de Dunkerque, Philippe Muller, veut rester prudent.
« Il arrive que lors d'un accident domestique, un parent déboussolé perde la tête et se sente responsable de la mort de son enfant, donnant à un geste de maladresse une connotation criminelle. Nous avons encore des éléments à vérifier pour accréditer ou non la thèse d'un acte intentionnel. »
Un divorce conflictuel
Selon les premiers éléments de l'enquête, la Bourbourgeoise était seule avec son fils au moment des faits. Le magistrat ne cache pas que la jeune femme se trouvait dans un état psychologique très fragile.
La maman n'a pas d'antécédents psychiatriques ni judiciaires. Mais elle vivait une procédure de divorce très conflictuelle.
Si la thèse criminelle se confirmait - « Il est encore trop tôt pour l'affirmer », a déclaré le procureur - la mère de famille pourrait être présentée aujourd'hui devant un juge d'instruction pour une éventuelle mise en examen.
Dans ce cas, le parquet ouvrirait une information judiciaire pour tentative d'infanticide, voire infanticide si l'enfant venait à décéder. Des faits réprimés par la réclusion criminelle à perpétuité. •
la voix du nord