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Le Défouloir
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    un peu de tout

    provence26
    provence26
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    Message par provence26 Dim 27 Mar - 17:04


    Le diable et le vieillard








    > > Une petite drôle....
    > >
    > > L'église était pleine.
    > >
    > > Les bancs débordaient de monde.
    > >
    > > Soudainement Satan apparaît en avant de l'église.
    > >
    > > Tout le monde se mit à crier et à courir vers la sortie de l'église
    > > en pure panique, en se bousculant, dans un effort effréné de se
    > > sauver de cet horrible entité.
    > >
    > > Bientôt, tout le monde était parti à part d'un vieil homme qui était
    > > resté assis tranquille dans l'église.
    > >
    > > Il avait l'air de se foutre de Satan carrément et du fait que
    > > l'ennemi ultime de Dieu se trouvait devant lui.
    > >
    > > Satan marcha vers le vieil homme et dit : Tu ne sais pas qui je suis
    > > ?
    > >
    > > L'homme répondit : Bien sûr que je sais qui tu es.
    > >
    > > N'as tu pas peur de moi ? lui demanda Satan.
    > >
    > > Pas pantoute, dit l'homme.
    > >
    > > Ne réalise-tu pas que je peux te tuer avec un seul mot ?
    > >
    > > J'en doute pas une minute, répondit le vieil homme d'un ton égal.
    > >
    > > Sais-tu que je peux te faire subir des agonies horrifiantes pour
    > > l'éternité sans le moindre sursis ? persista Satan.
    > >
    > > Ouais, je sais ça aussi, répondit calmement l'homme.
    > >
    > > Et tu n'as toujours pas peur de moi ? demanda Satan.
    > >
    > > Pas de tout, répondit l'homme.
    > >
    > > Très perturbé, Satan au bout de sa patience lui demanda enfin :
    > > Pourquoi n'as tu pas peur de moi ?
    > >
    > > L'homme répondit calmement : Ça fait 48 ans que je suis marié à ta
    > > soeur !


    ======

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    Donne-toi, stp, le temps de lire ce texte! tellement émouvant!!!!!!
    >
    >
    > J'étais à l'épicerie du coin en train d'acheter des pommes de terre nouvelles. J'ai remarqué un petit garçon, d'ossature délicate, pauvrement vêtu, mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraichement cueillies.
    >
    > J'avais déjà payé pour mes pommes de terre, mais je me suis arrêté aux fèves vertes. J'adore la soupe aux fèves et aux patates. Choisissant des fèves, je ne pus m'empêcher d'entendre la conversation entre Monsieur Miller (le propriétaire du magasin) et le pauvre garçon qui était à côté de moi.
    >
    > « Bonjour Barry, comment vas-tu aujourd'hui? »
    >
    > « Bonjour M. Miller, ça va bien merci. J’étais juste en train d'admirer vos fèves. Elles ont l'air vraiment très bonnes. »
    >
    > « Elles sont bonnes Barry ! Comment va ta mère? »
    >
    > « Bien. Elle n'arrête pas de mieux se porter. »
    >
    > « Bien. Puis-je faire quelque chose pour toi? »
    >
    > « Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves. »
    >
    > « Voudrais-tu en rapporter à la maison? » Demanda M. Miller.
    >
    > « Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer. »
    >
    > « Et bien, que pourrais-tu me donner en échange de quelques fèves? »
    >
    > « Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici. »
    >
    > « C'est une vraie? Laisse-moi la voir. » Dis M. Miller.
    >
    > « Voici, elle est de qualité. »
    >
    > « Oui, je peux voir ça. Humm, la seule chose c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif. En as-tu une rouge comme ça chez toi? »
    >
    > « Pas rouge vif, mais presque... »
    >
    > « Tu sais quoi ? Ramène ce sac de fèves avec toi à la maison et quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge » lui dit M. Miller. « Bien sûr M. Miller. Merci. »
    >
    > Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m'aider... Avec un sourire, elle a dit : « Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires. Jim adore marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autre. Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvoie chez eux avec un sac d'une autre marchandise en échange d'une bille verte ou une orange, lorsqu'ils reviendront au magasin. »
    >
    > J'ai quitté le magasin avec un sourire au cœur, impressionné par cet homme. Peu de temps après j’ai déménagé et je me suis installé au Colorado, mais je n'ai jamais oublié l'histoire de cet homme, des garçons et leurs marchandages de billes.
    >
    > Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes. Récemment j'ai eu l'occasion de visiter de vieux amis dans ce quartier de l'Idaho et pendant que j'y étais, ce M. Miller est décédé.
    >
    > Il y avait les funérailles ce soir-là et sachant que mes amis désiraient s'y rendre, je les ai accompagnés. À notre arrivée au salon, nous étions dans une ligne pour rencontrer les personnes éprouvées et leur offrir nos sympathies.
    >
    > Devant nous dans la ligne il y avait trois jeunes hommes. L'un d'eux était en uniforme de l’armée et les deux autres hommes étaient bien coiffés, en habits noirs et chemises blanches... Tous paraissant vraiment bien. Ils s'approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et souriante à côté du cercueil de son mari. Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l'embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s'approcha du cercueil.
    >
    > Ses yeux bleus clairs rougis les suivirent et, un par un, chacun des jeunes hommes s'arrêta brièvement et mis sa main tout au-dessus de la main pâle et froide dans le cercueil. Chacun d'eux sortit maladroitement du salon, en essuyant leurs yeux.
    > C'était notre tour de rencontrer Mme Miller. Je lui ai dit qui j'étais et lui rappela l'histoire d'il y avait longtemps et ce qu'elle m'avait raconté concernant les marchandages de billes. Avec ses yeux brillants, elle prit ma main et me conduit au cercueil.
    >
    > « Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de partir étaient les garçons dont je vous parlais. Ils viennent tout juste de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim les "marchandait". Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d'avis concernant la couleur ou la grosseur de la bille... ils sont venus payer leur dette. »
    >
    > « Nous n'avons jamais eu l'occasion de faire fortune dans ce monde" me confia t'elle. « Mais actuellement, Jim se serait considéré comme l'homme le plus riche de l'Idaho. »
    > Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé. En dessous de sa main se trouvaient trois billes d'un rouge éclatant.
    >
    > La morale: On ne se souviendra pas de nous par nos paroles, mais par nos bonnes actions... La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations que nous prenons, mais par les moments qui font que l'on retient notre respiration...
    >
    > Aujourd'hui je vous souhaite une journée remplie de ces petits bonheurs - Du café frais que vous n'avez pas préparé vous-même... Un coup de téléphone d'un vieil ami... Des feux verts sur votre chemin pour vous rendre au travail... La ligne la plus rapide à l'épicerie... Une bonne chanson à la radio... Vos clés retrouvées à la même place que vous les aviez laissées.
    >
    > Envoie ce message aux personnes que tu n'oublieras jamais...
    > Je viens juste de le faire...
    >
    > Si tu ne l'envoies pas à personne, ça veut dire que tu es trop occupé avec toutes sortes de choses, et que tu n’es même pas capable de voir les petits bonheurs lorsqu'ils arrivent.
    >
    > CE N'EST PAS CE QUE TU RÉCOLTES, MAIS CE QUE TU SÈMES QUI DIT QUEL GENRE DE VIE TU AS VÉCUE !
    >
    > Bonne journée



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