Défouloir

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Le Défouloir
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    poémes a méditer

    provence26
    provence26
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    Message par provence26 Sam 20 Nov 2010 - 19:58



    ~ Rions ~

    Le rire à ce qu'on dit est le propre de l'homme,
    Car lui seul peut ainsi exprimer sa gaieté.
    Un gag, une grimace, il en fait peu en somme
    Pour créer ces instants de franche hilarité.

    Mais nul ne réagit de la même manière
    Que son père, son frère ou le fils du voisin.
    Il est mille façons de rire sa chimère.
    Il n'est qu'une façon de rire pour chacun.

    Charmant rire effronté de la jeune nymphette.
    Celui bien plus discret de l'enfant de Marie.
    Joli rire perlé de la grande coquette,
    Petit rire nerveux de celle qu'on marie.

    Rire du bon vivant, homérique, sonore.
    Ricanement amer de l'amant éconduit.
    Rire épais du fêtard que l'on entend encore
    Quand se sont déchirés les voiles de la nuit.

    Rire sain du public pour une pièce drôle.
    Fou rire de l'acteur, réplique bafouillée.
    Trilles, pizzicati, ainsi le veut le rôle
    De la diva qui rit à gorge déployée.

    Ah!Je ris de me voir si belle en ce miroir.....

    Il n'est rien de meilleur que d'éclater de rire.
    Foin de rire sous cape ou derrière la main.
    Et comme Rutebeuf en son temps l'eût pu dire :
    "Se voir mourir de rire, ah! quelle belle fin!"




    ~ Heureux ~

    Il existe des gens heureux,
    Volets fermés, les portes closes,
    Qui vivent les yeux dans les yeux
    Leur bel amour fleuri de roses.

    Ils n’ont pas le moindre problème,
    Blottis dans leur intimité,
    Nul besoin de dire je t’aime,
    Ils croient en leur sincérité.

    Ils privilégient le silence,
    Car au plus profond de leur cœur,
    Ils savent que trop d’éloquence,
    Peut parfois tuer le bonheur.

    Pourtant ils ont tant à se dire,
    Tant à se découvrir encor.
    Mais ils gardent dans un sourire,
    Leur mystère, leurs rêves d’or.

    Au gré de leur humeur sereine,
    Ils sont joyeux le plus souvent.
    Si l’un d’eux ressent de la peine,
    Autant en emporte le vent.

    Qu'importe la saison qui passe.
    Ils sont sûrs de leur lendemain.
    Quand à la nuit le jour fait place,
    Ils s’endorment main dans la main.

    Ils vivent une belle histoire.
    Même s’ils tremblent quelquefois
    Pris par le doute dérisoire,
    Rien ne peut éprouver leur foi.

    Je sais qu’il est des gens heureux,
    Portes fermées, les volets clos,
    Qui taisent les yeux dans les yeux
    Leur roman d’amour sans échos.





    Les treize commandements de la vie ~

    Le plus grand handicap, la peur.
    Le plus beau jour, aujourd’hui.
    La chose la plus facile, se tromper.
    La plus grande erreur, abandonner.
    Le plus grand défaut, l’égoïsme.
    La plus grande distraction, le travail.
    La pire banqueroute, le découragement.
    Les meilleurs professeurs, les enfants.
    Le plus grand besoin, le bon sens.
    Le plus bas sentiment, la jalousie.
    Le plus beau présent, le pardon.
    La plus grande connaissance, Dieu.
    La plus belle chose au monde, l’amour.



    À l'écoute de la vie ~


    Une dame cherchant à raviver sa vie
    spirituelle entreprit le grand voyage
    intérieur. Un jour qu'elle méditait
    tranquillement, on sonna à la porte.
    Elle fut tentée d'ignorer cette intru-
    sion dans sa pratique spirituelle, mais
    elle se rappela que les réponses ve-
    nait souvent de manière inatten-
    due. Elle ouvrit donc pour entendre
    sa voisine lui signaler que les phares
    de sa voiture étaient restés allumés.
    La dame s'empressa d'aller les étein-
    dre et constata avec soulagement que
    sa batterie fonctionnait toujours bien.
    Revenue chez elle, elle réfléchit à son
    "aventure". Eût-elle ignoré l'appel
    du monde extérieur, elle aurait eu la
    mauvaise surprise de trouver sa
    voiture en panne et elle aurait connu
    une foule de désagréments. En
    acceptant d'être dérangée, elle venait
    de se rendre la vie plus facile





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    Message par provence26 Sam 20 Nov 2010 - 20:02

    A cœur joie ~

    Chante, chante mon cœur, débordant de tendresse
    Pour celui qui te fait palpiter nuit et jour.
    Tu es jeune, mon cœur, et rempli d’allégresse,
    Tu vis les doux moments de ton roman d’amour.

    Pourtant il me semblait que timide, trop sage,
    Tu n’osais pas parler, te montrais plus discret.
    Tu cachais tes désirs, ton besoin de partage.
    De tes vœux les plus chers, tu gardais le secret.

    Pourquoi ce changement, cette soudaine envie
    D’exprimer aujourd’hui ce qu’hier tu taisais ?
    Peut-être as-tu compris que l’homme de ma vie,
    M’aime un petit peu plus que ce que tu pensais.

    Foin du bonheur volé qui prête à équivoque,
    De la joie mesurée, sans attraits, sans merci.
    Mais tant mieux s’il y a sentiment réciproque,
    Quand on sème l’amour, on le récolte aussi.

    Danse, danse mon cœur ton amoureuse ronde,
    Qui t’étourdit parfois quand tu doutes de lui.
    Viens, danse dans ses bras pour oublier le monde,
    Berce tes rêves bleus jusqu’au bout de la nuit.

    Mon cœur, viendra le temps de l’aube souveraine
    Où je m’envolerai vers mon étoile d’or.
    Rien ne sera fini. Au-delà de la peine,
    Au-delà de la vie, je l’aimerai encor.

    Chante, chante mon cœur, débordant de tendresse,
    Pour celui qui te fait palpiter nuit et jour.
    Tu es jeune, mon cœur, et rempli d’allégresse,
    Tu vis les doux moments de ton roman d’amour









    ~ L’innocent ~

    Un angélique sourire
    Sur son visage enfantin,
    Il est cela va sans dire,
    Un caprice du destin.

    Il n’y a pas de malices
    Dans sa cervelle d’oiseau.
    Sa candeur fait les délices
    Des commères du hameau.

    Il ne sait rien des orages
    Qui embrasent l’univers.
    La tête dans les nuages,
    En récitant quelques vers
    Pour ses amies les mésanges
    Qui picorent dans sa main,
    Il va souriant aux anges,
    Sans souci du lendemain.

    Comme le ferait un mioche,
    Il lance à grands gestes vifs
    Le caillou blanc qui ricoche
    En légers bonds successifs.
    Il suit sa course rapide
    Qui se perd près d’un roseau,
    Fixe d’un regard limpide
    Les cercles qui rident l’eau.

    Heureux innocent, mon frère,
    J’aime ta sérénité.
    Tous les malheurs de la terre,
    Ne t’ont jamais tourmenté.

    Poursuis ton rêve tranquille
    Jusqu’à la félicité.
    Moi je m’en vais à la ville,
    A cette vie difficile,
    Qu’il est dur de supporter,
    A cette quête futile,
    A ce bonheur trop fragile,
    Que le temps va me compter.








    J'ai confiance ~


    Quand nous sommes habitués ;a nous
    débrouiller seul, nous en venons par-
    fois à ne plus croire en la communication
    entre les êtres. L'avenir nous parait
    alors sombre puisque nous nous y
    voyons seul, ayant à faire face aux dif-
    ficultés de la vie en ne comptant que sur
    nous-même. Diminuer nos attentes à
    l'égard d'autrui nous fortifie et, de cela,
    nous pouvons être fier. Abandonnons
    toutefois l'idée que nous sommes seul,
    car elle n'est pas fondée. Nous avons
    tous besoin les uns des autres. Nous ne
    pouvons prévoir quelle forme prendra
    l'aide que nous recevrons, mais nous
    pouvons être assuré que des forces se
    mettront en jeu pour nous secourir si
    c'est nécessaire. Évitons de devenir la
    proie d'attitudes négatives, car nous tis-
    sons ainsi notre propre malheur. Ayons
    confiance en la vie et retrouvons la joie
    de vivre. C'est la meilleure solution.














    Ode à la rose ~

    Ô rose, que tu as de charmes,
    Dans l'air frais du petit matin,
    Quand la rosée pleure ses larmes
    Sur ton corsage de satin.

    L'éclat de ta robe sanguine
    Eblouit plus d'un papillon.
    De l'abeille qui te butine,
    Tu sais le méchant aiguillon.

    D'une miraculeuse ondée,
    Tu rêvais dans l'été vermeil,
    Offrant ta corolle assoiffée
    A l'ardent baiser du soleil.

    Bientôt les couleurs de l'automne
    Terniront un peu ta beauté.
    Vois , déjà la vie abandonne
    La fleur qui gît à tes côtés.

    Mais ce matin, tu es si belle
    Que jalouse de ta splendeur,
    Voilà qu'une guêpe cruelle
    Est venue te percer le coeur.

    Reine de mon jardin, ô rose,
    Tu tends au soleil triomphant
    Ton calice d'or où se pose,
    Le regard ému d'un enfant








    Je planifie l'avenir ~


    Nos appréhensions pavent devant nous
    un chemin de souffrance. Lorsque nous
    nous inquiétons de l'avenir, prenons le
    temps d'analyser notre attitude. Que
    craignons-nous tant? Sans doute d'être
    rejeté ou considéré avec indifférence.
    Pour éviter pareil malheur, retrouvons
    en nous l'endroit paisible où nous nous
    sentons aimé et accepté. Cette oasis de
    paix est toujours à notre portée; nous
    pouvons y accéder en toutes circons-
    tances. À partir du centre de notre être,
    confions nos craintes à la force de la
    vie, qui les transformera pour notre
    plus grand bien. Nous pouvons aussi
    choisir une image ou un symbole que
    nous invoquons en cas d'urgence. Le
    monde se modèle à notre image. Si
    nous nous nourrissons de joie et de
    certitude tranquille, nous retrouverons
    la même chose sur notre route.