«C'est une nouvelle catastrophe qui nous tombe dessus». Monique, une sinistrée de la tempête Xynthia, laisse échapper sa colère. Venue assister vers 10 heures à la salle omnisports de l'Aiguillon-sur-Mer (Vendée) avec environ 600 personnes à la première réunion d'information à destination des sinistrés, elle a appris que sa maison allait être détruite.
Comme elle, de nombreux habitants ont pris connaissance des zones noires délimitées par les services de l'Etat qui seront rendues inconstructibles et sur lesquelles les habitations devront être rasées.
«Ce qui va être annoncé ce matin en ma qualité de maire est difficile à porter», confiait, peu avant la réunion, Maurice Milcent, le maire de cette commune balnéaire où 241 habitations désormais classées en «zone noire» doivent être rasées, dont 25 résidences principales. «Je préfère employer le mot déplacement» de maison, a noté l'élu en assurant que les mesures prises sont des «mesures de bon sens» et en soulignant le «dispositif exemplaire mis en place par les services de la préfecture». La veille, l'élu avait affiché son mécontentement après sa rencontre avec le préfet. «Hier ma colère c'était la colère de la tempête», a-t-il expliqué.
«On va se battre»
Peu de temps après le document du préfet ait été dévoilé, beaucoup d'habitants écoeurés ont préféré quitter la salle omnisports. «On va se battre», lancent Mireille Nourisson et René Champagne dont la maison secondaire a été construite il y a une soixantaine d'années sans permis de construire route de la Pointe, près du marais poitevin et qui n'a subi une montée des eaux que de 25 centimètres. «On ne va pas se laisser faire comme ça», a assuré Mme Nourisson.
Une autre réunion est prévue à 15 heures à La Faute-sur-mer, toujours en Vendée, où la tempête a fait 29 morts et où 674 maisons doivent être détruites.
«Les zones noires ne sont pas négociables»
Dans le département voisin, le préfet de Charente-Maritime, Henri Masse, a indiqué jeudi à La Rochelle que les «zones noires», «présentant un danger de mort avéré» après le passage de la tempête Xynthia, n'étaient «pas négociables» et que leurs habitants devraient «quitter leurs maisons».
En Charente-Maritime, douze communes présentent des zones rendues inhabitables et quatre autres ont des zones dites «jaunes» où «la population peut continuer d'habiter mais avec des prescriptions claires», a déclaré le préfet à la presse. Enfin des «zones orange» nécessitent une «expertise complémentaire pour être classées noires ou jaunes», a-t-il dit.
Dans les zones noires, «les gens doivent quitter leurs maisons», a souligné le préfet, «nous mettrons en oeuvre toutes les mesures pour les mettre en sécurité».
«Rien n'est encore figé»
De son côté, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, se voulait rassurant. «Rien n'est encore figé» concernant la cartographie des zones noires . Il pourra y avoir certains accommodements si des études montrent que pour telle ou telle maison, on peut trouver d'autres solutions», a assuré M. Bussereau sur France Info.
Le gouvernement réfléchit également à la possibilité de trouver de nouveaux terrains pour les personnes qui perdront leur logement, a expliqué le secrétaire d'Etat, également président du conseil général de Charente-Maritime.
Près de 1 400 parcelles seront rendues à l'état naturel en Charente-Maritime et en Vendée, selon les chiffres communiqués mercredi
Le Parisien
Comme elle, de nombreux habitants ont pris connaissance des zones noires délimitées par les services de l'Etat qui seront rendues inconstructibles et sur lesquelles les habitations devront être rasées.
«Ce qui va être annoncé ce matin en ma qualité de maire est difficile à porter», confiait, peu avant la réunion, Maurice Milcent, le maire de cette commune balnéaire où 241 habitations désormais classées en «zone noire» doivent être rasées, dont 25 résidences principales. «Je préfère employer le mot déplacement» de maison, a noté l'élu en assurant que les mesures prises sont des «mesures de bon sens» et en soulignant le «dispositif exemplaire mis en place par les services de la préfecture». La veille, l'élu avait affiché son mécontentement après sa rencontre avec le préfet. «Hier ma colère c'était la colère de la tempête», a-t-il expliqué.
«On va se battre»
Peu de temps après le document du préfet ait été dévoilé, beaucoup d'habitants écoeurés ont préféré quitter la salle omnisports. «On va se battre», lancent Mireille Nourisson et René Champagne dont la maison secondaire a été construite il y a une soixantaine d'années sans permis de construire route de la Pointe, près du marais poitevin et qui n'a subi une montée des eaux que de 25 centimètres. «On ne va pas se laisser faire comme ça», a assuré Mme Nourisson.
Une autre réunion est prévue à 15 heures à La Faute-sur-mer, toujours en Vendée, où la tempête a fait 29 morts et où 674 maisons doivent être détruites.
«Les zones noires ne sont pas négociables»
Dans le département voisin, le préfet de Charente-Maritime, Henri Masse, a indiqué jeudi à La Rochelle que les «zones noires», «présentant un danger de mort avéré» après le passage de la tempête Xynthia, n'étaient «pas négociables» et que leurs habitants devraient «quitter leurs maisons».
En Charente-Maritime, douze communes présentent des zones rendues inhabitables et quatre autres ont des zones dites «jaunes» où «la population peut continuer d'habiter mais avec des prescriptions claires», a déclaré le préfet à la presse. Enfin des «zones orange» nécessitent une «expertise complémentaire pour être classées noires ou jaunes», a-t-il dit.
Dans les zones noires, «les gens doivent quitter leurs maisons», a souligné le préfet, «nous mettrons en oeuvre toutes les mesures pour les mettre en sécurité».
«Rien n'est encore figé»
De son côté, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, se voulait rassurant. «Rien n'est encore figé» concernant la cartographie des zones noires . Il pourra y avoir certains accommodements si des études montrent que pour telle ou telle maison, on peut trouver d'autres solutions», a assuré M. Bussereau sur France Info.
Le gouvernement réfléchit également à la possibilité de trouver de nouveaux terrains pour les personnes qui perdront leur logement, a expliqué le secrétaire d'Etat, également président du conseil général de Charente-Maritime.
Près de 1 400 parcelles seront rendues à l'état naturel en Charente-Maritime et en Vendée, selon les chiffres communiqués mercredi
Le Parisien
Les avis différent et fusent de tous cotés mais qui va payer encore une fois pour l'incapacité et l'avidité de certains ??? Toujours les mêmes : les contribuables !!