Le Canada y croyait, et même s'il a douté, il l'a fait. Au terme de ses Jeux de Vancouver, qui se sont achevés cette nuit, il est au sommet du classement des nations, avec un nombre record de médailles d'or (14) pour un pays aux JO d'hiver. Ce qui lui permet de devancer l'Allemagne et les Etats-Unis.
Le pays hôte a tenu son rang de favori et a battu dimanche les Etats-Unis 3 à 2 après prolongation en finale du tournoi de hockey sur glace messieurs, pour remporter la dernière médaille d'or des Jeux.
En dépit du drame qui a assombri la famille olympique quelques heures avant l'ouverture des JO, le Canada peut ressortir la tête haute. Durant ces quinze derniers jours, le débat a fait rage sur la sécurité du mortel toboggan de glace, où les accidents se sont succédés, en particulier en bobsleigh. Plusieurs enquêtes sont en cours, et le CIO souhaite que soient mises à plat les règles de la compétition.
La France, elle, a eu le biathlon... Heureusement. Car les six médailles amassées par les biathlètes ont permis de sauver les apparences pour l'équipe de France olympique, plombée par les zéros pointés en patinage artistique et en ski alpin. Sur le plan comptable, l'objectif est atteint. Denis Masseglia, président du Comité national olympique (CNOSF), avait demandé avant les Jeux de ramener «une dizaine de médailles». Samedi soir, les Français en avaient 11 dans leurs valises.
Pas de superstars, mais des champions à la pelle
Les Jeux de Vancouver n'auront pas eu leur Usain Bolt ou leur Michael Phelps, qui avaient écrasé ceux de Pékin. Les stars attendues, Bjoerndalen au biathlon, Vonn en ski alpin ou Northug en ski de fond, n'ont pas dominé leur discipline. Mais quelques champions ont cependant impressionné: le Suisse Ammann, double médaillé d'or en saut à skis huit ans après un exploit similaire à Salt Lake City, la Sud-Coréenne de 19 ans Kim Yu-na, qui a touché la perfection en patinage artistique, ou encore la fondeuse norvégienne Marit Bjoergen, cinq fois médaillée dont trois fois d'or.
Vancouver, surnommée «no-fun city» (ville sans plaisir), a su se transformer en lieu de fête le temps de la quinzaine olympique. La journée, des foules immenses ont fait la queue pendant des heures juste pour voir de près la flamme olympique ou acheter quelques souvenirs. Le soir, les supporteurs de hockey ont animé les rues du centre. Jacques Rogge, président du CIO, s'est félicité de cette ambiance: «Vancouver est pleine à craquer de gens heureux. Je n'avais jamais vu une ville embraser des JO d'hiver de cette manière». Bien que joyeuse, la station d'altitude de Whistler est restée plus calme.
Malgré quelque 2000 tests antidopage, aucun cas positif n'avait été décelé au dernier jour des Jeux. Les pouvoirs sportifs sont satisfaits, mais ne crient surtout pas victoire. Jacques Rogge reste prudent: «Je ne suis pas naïf, nous avons des doutes sur des méthodes qui sont encore indétectables, comme l'auto-transfusion sanguine. Mais je rappelle que nous gardons les échantillons huit ans. Le jugement final sur les Jeux de Vancouver pourra être prononcé en février 2018
Le Parisien
Le pays hôte a tenu son rang de favori et a battu dimanche les Etats-Unis 3 à 2 après prolongation en finale du tournoi de hockey sur glace messieurs, pour remporter la dernière médaille d'or des Jeux.
En dépit du drame qui a assombri la famille olympique quelques heures avant l'ouverture des JO, le Canada peut ressortir la tête haute. Durant ces quinze derniers jours, le débat a fait rage sur la sécurité du mortel toboggan de glace, où les accidents se sont succédés, en particulier en bobsleigh. Plusieurs enquêtes sont en cours, et le CIO souhaite que soient mises à plat les règles de la compétition.
La France, elle, a eu le biathlon... Heureusement. Car les six médailles amassées par les biathlètes ont permis de sauver les apparences pour l'équipe de France olympique, plombée par les zéros pointés en patinage artistique et en ski alpin. Sur le plan comptable, l'objectif est atteint. Denis Masseglia, président du Comité national olympique (CNOSF), avait demandé avant les Jeux de ramener «une dizaine de médailles». Samedi soir, les Français en avaient 11 dans leurs valises.
Pas de superstars, mais des champions à la pelle
Les Jeux de Vancouver n'auront pas eu leur Usain Bolt ou leur Michael Phelps, qui avaient écrasé ceux de Pékin. Les stars attendues, Bjoerndalen au biathlon, Vonn en ski alpin ou Northug en ski de fond, n'ont pas dominé leur discipline. Mais quelques champions ont cependant impressionné: le Suisse Ammann, double médaillé d'or en saut à skis huit ans après un exploit similaire à Salt Lake City, la Sud-Coréenne de 19 ans Kim Yu-na, qui a touché la perfection en patinage artistique, ou encore la fondeuse norvégienne Marit Bjoergen, cinq fois médaillée dont trois fois d'or.
Vancouver, surnommée «no-fun city» (ville sans plaisir), a su se transformer en lieu de fête le temps de la quinzaine olympique. La journée, des foules immenses ont fait la queue pendant des heures juste pour voir de près la flamme olympique ou acheter quelques souvenirs. Le soir, les supporteurs de hockey ont animé les rues du centre. Jacques Rogge, président du CIO, s'est félicité de cette ambiance: «Vancouver est pleine à craquer de gens heureux. Je n'avais jamais vu une ville embraser des JO d'hiver de cette manière». Bien que joyeuse, la station d'altitude de Whistler est restée plus calme.
Malgré quelque 2000 tests antidopage, aucun cas positif n'avait été décelé au dernier jour des Jeux. Les pouvoirs sportifs sont satisfaits, mais ne crient surtout pas victoire. Jacques Rogge reste prudent: «Je ne suis pas naïf, nous avons des doutes sur des méthodes qui sont encore indétectables, comme l'auto-transfusion sanguine. Mais je rappelle que nous gardons les échantillons huit ans. Le jugement final sur les Jeux de Vancouver pourra être prononcé en février 2018
Le Parisien
Bravo et un coucou a notre exilé Canadien Henri !!!