Salariés partant au petit jour pour être sûrs d’arriver à l’heure, endurant parfois deux heures d’enfer dans des RER bondés avant d’être sanctionnés au moindre retard… c’est une étude en forme de cri d’alarme que le cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques professionnels, s’apprête à rendre publique.
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«Les pouvoirs publics doivent réagir d’urgence»
«Si on est en retard, la direction ne veut rien entendre»
A cinq semaines des élections régionales, cette étude, que notre journal dévoile en exclusivité, interpelle les élus : « Ils doivent inscrire d’urgence ce sujet en tête de leur agenda politique », juge le directeur général de Technologia, Jean-Claude Delgenes. Alors que des millions de salariés passent de plus en plus de temps dans des transports en commun saturés ou bringuebalants, pour atteindre qui La Défense, qui une lointaine commune de Seine-et-Marne, la plupart des chefs d’entreprise, eux, considèrent toujours que ce stress-là relève de la vie privée de leurs salariés.
« Or c’est bien pour arriver au travail que les gens s’imposent ce parcours du combattant », souligne le sociologue Gérard Rimbert, qui a dirigé cette enquête. Les élus locaux ou régionaux, eux, inaugurent souvent telle ou telle zone d’activités en fanfare, sans se poser la question de : « comment arriver jusqu’ici ? ».
Redonner espoir à des salariés découragés et fatalistes
Dans un manifeste mis en ligne aujourd’hui, Technologia recommande donc aux entreprises d’intégrer les transports dans la catégorie « stress au travail » et conseille aux pouvoirs publics d’aménager, enfin, leurs territoires : comment éviter l’engorgement, source de violences, de certaines lignes ? Comment rendre viable l’extension de La Défense ? Quelles sommes faut-il mettre sur la table pour rénover, d’urgence, les tronçons délabrés ? Un immense chantier qui vise, aussi, à redonner espoir à des salariés découragés par des années de galère. « Le sentiment qui émerge de nos entretiens, c’est le fatalisme », conclut Gérard Rimbert.
Le Parisien
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«Les pouvoirs publics doivent réagir d’urgence»
«Si on est en retard, la direction ne veut rien entendre»
A cinq semaines des élections régionales, cette étude, que notre journal dévoile en exclusivité, interpelle les élus : « Ils doivent inscrire d’urgence ce sujet en tête de leur agenda politique », juge le directeur général de Technologia, Jean-Claude Delgenes. Alors que des millions de salariés passent de plus en plus de temps dans des transports en commun saturés ou bringuebalants, pour atteindre qui La Défense, qui une lointaine commune de Seine-et-Marne, la plupart des chefs d’entreprise, eux, considèrent toujours que ce stress-là relève de la vie privée de leurs salariés.
« Or c’est bien pour arriver au travail que les gens s’imposent ce parcours du combattant », souligne le sociologue Gérard Rimbert, qui a dirigé cette enquête. Les élus locaux ou régionaux, eux, inaugurent souvent telle ou telle zone d’activités en fanfare, sans se poser la question de : « comment arriver jusqu’ici ? ».
Redonner espoir à des salariés découragés et fatalistes
Dans un manifeste mis en ligne aujourd’hui, Technologia recommande donc aux entreprises d’intégrer les transports dans la catégorie « stress au travail » et conseille aux pouvoirs publics d’aménager, enfin, leurs territoires : comment éviter l’engorgement, source de violences, de certaines lignes ? Comment rendre viable l’extension de La Défense ? Quelles sommes faut-il mettre sur la table pour rénover, d’urgence, les tronçons délabrés ? Un immense chantier qui vise, aussi, à redonner espoir à des salariés découragés par des années de galère. « Le sentiment qui émerge de nos entretiens, c’est le fatalisme », conclut Gérard Rimbert.
Le Parisien
Un accident survenu sur le trajet du travail est considéré comme accident du travail donc normal qu'une étude soit faite ! Le résultat ne surprend personne !!!!